Invitation A. Palmer : quel spectacle!
Golf lundi, 28 mars 2011. 18:16 mercredi, 11 déc. 2024. 10:52
On a eu droit à une ronde finale des plus palpitantes lors du tournoi Invitation Arnold Palmer.
Par moment, on se serait cru en ronde finale du U.S. Open tellement les rebondissements ont été nombreux. On a pu se rendre compte, une fois de plus, que le golf est un sport vraiment imprévisible, surtout lorsque la position des drapeaux force les joueurs à réviser leur stratégie sur la majorité des trous.
Le parcours Bay Hill, propriété du légendaire Arnold Palmer, s'est avéré tout un test pour l'élite mondiale. J'espère même qu'il servira d'exemple afin que l'on trouve autre chose que la distance pour rendre un parcours plus difficile. Le dessin des trous, l'étroitesse des entrées au vert, l'emplacement des fosses de sable et des obstacles d'eau et, bien sûr, le positionnement des drapeaux sont tous des ingrédients qui contribuent à rendre un tournoi plus intéressant. Le spectacle auquel nous avons assisté dimanche dernier lors de la finale nous a tenus en haleine jusqu'à la toute fin. On sentait que les joueurs trimaient dur sur le parcours. Les verts très fermes n'acceptaient que les très bons coups et il fallait y penser deux fois avant d'attaquer certains fanions.
Le golf a toujours été un sport de finesse et de stratégie. Il faut arrêter de miser sur la distance pour identifier les meilleurs de la profession. La puissance n'est qu'un aspect du jeu et il faut éviter qu'elle ne prenne trop de place. Personnellement, je préfère des allées plus étroites, de l'herbe longue qui pénalise, mais qui demeure jouable et des positions de drapeaux difficiles d'accès si vous n'attaquez pas du bon angle. J'aime aussi que les normales cinq qui sont atteignables en deux présentent davantage de risques. Finalement, j'adore le parcours Bay Hill lors de la 4e ronde puisque tous les éléments énumérés s'y retrouvent et permettent d'assister à de la compétition de haut niveau à l'état pur.
Laird a démontré du caractère
L'écossais Martin Laird, 28 ans, est finalement sorti vainqueur de ce « derby » de démolition durant lequel on a passé par toute la gamme des émotions. Auteur d'un premier neuf de 40 (+4), Laird semblait pourtant hors circuit après avoir commis un double « bogey » au 11e trou. Son avance avait fondu et il accusait même un retard de 3 coups sur le surprenant Steve Marino. Laird aurait pu abandonner la lutte d'autant plus que rien ne fonctionnait dans son cas. Il a plutôt opté de continuer à batailler avec le résultat que l'on connaît et c'est tout à son honneur.
Quant à Steve Marino, il a nouveau démontré de bien belles choses, même s'il s'est fait damer le pion à la toute fin. Ce joueur talentueux semble avoir le don de se mettre les pieds dans les plats au mauvais moment. Je persiste tout de même à croire que son tour viendra prochainement, car il apprendra de ses erreurs. Le jeune Spencer Levin en est un autre qui cogne à la porte du cercle des vainqueurs. Son caractère bouillant et son inexpérience ont sans doute contribué à son manque de contrôle émotionnel. Enfin, il faisait bon de voir quelques vétérans bien jouer à nouveau; David Toms, Sergio Garcia et K.J. Choi ont eu un regain de vie souhaitons que ce ne soit pas passager.
Houston : dernière étape avant le Masters
C'est au Redstone C.C. à Humble au Texas que les joueurs ont rendez-vous cette semaine. L'Omnium Shell Houston s'avère la dernière étape avant la présentation du tournoi des Maîtres. Même si certains joueurs vedettes préfèrent se reposer la semaine précédent un tournoi majeur, plusieurs d'entre eux seront sur place, incluant le champion en titre Anthony Kim et ses compatriotes Phil Mickelson, Matt Kuchar, Hunter Mahan, Steve Stricker et le vétéran Fred Couples qui ne rate pratiquement jamais ce rendez-vous.
Côté international, Ernie Els, Lee Westwood, Retief Goosen, Francesco Molinari, Robert Karlsson, Padraig Harrington, Jhonattan Vegas, Louis Oosthuizen et Jose Maria Olazabal ont déjà confirmé leur présence. L'Omnium de Houston s'avère toujours un bon test préparatoire au Masters car on s'efforce d'y reproduire sensiblement les mêmes conditions de jeu. RDS présentera les rondes finales samedi et dimanche c'est un rendez-vous!
Par moment, on se serait cru en ronde finale du U.S. Open tellement les rebondissements ont été nombreux. On a pu se rendre compte, une fois de plus, que le golf est un sport vraiment imprévisible, surtout lorsque la position des drapeaux force les joueurs à réviser leur stratégie sur la majorité des trous.
Le parcours Bay Hill, propriété du légendaire Arnold Palmer, s'est avéré tout un test pour l'élite mondiale. J'espère même qu'il servira d'exemple afin que l'on trouve autre chose que la distance pour rendre un parcours plus difficile. Le dessin des trous, l'étroitesse des entrées au vert, l'emplacement des fosses de sable et des obstacles d'eau et, bien sûr, le positionnement des drapeaux sont tous des ingrédients qui contribuent à rendre un tournoi plus intéressant. Le spectacle auquel nous avons assisté dimanche dernier lors de la finale nous a tenus en haleine jusqu'à la toute fin. On sentait que les joueurs trimaient dur sur le parcours. Les verts très fermes n'acceptaient que les très bons coups et il fallait y penser deux fois avant d'attaquer certains fanions.
Le golf a toujours été un sport de finesse et de stratégie. Il faut arrêter de miser sur la distance pour identifier les meilleurs de la profession. La puissance n'est qu'un aspect du jeu et il faut éviter qu'elle ne prenne trop de place. Personnellement, je préfère des allées plus étroites, de l'herbe longue qui pénalise, mais qui demeure jouable et des positions de drapeaux difficiles d'accès si vous n'attaquez pas du bon angle. J'aime aussi que les normales cinq qui sont atteignables en deux présentent davantage de risques. Finalement, j'adore le parcours Bay Hill lors de la 4e ronde puisque tous les éléments énumérés s'y retrouvent et permettent d'assister à de la compétition de haut niveau à l'état pur.
Laird a démontré du caractère
L'écossais Martin Laird, 28 ans, est finalement sorti vainqueur de ce « derby » de démolition durant lequel on a passé par toute la gamme des émotions. Auteur d'un premier neuf de 40 (+4), Laird semblait pourtant hors circuit après avoir commis un double « bogey » au 11e trou. Son avance avait fondu et il accusait même un retard de 3 coups sur le surprenant Steve Marino. Laird aurait pu abandonner la lutte d'autant plus que rien ne fonctionnait dans son cas. Il a plutôt opté de continuer à batailler avec le résultat que l'on connaît et c'est tout à son honneur.
Quant à Steve Marino, il a nouveau démontré de bien belles choses, même s'il s'est fait damer le pion à la toute fin. Ce joueur talentueux semble avoir le don de se mettre les pieds dans les plats au mauvais moment. Je persiste tout de même à croire que son tour viendra prochainement, car il apprendra de ses erreurs. Le jeune Spencer Levin en est un autre qui cogne à la porte du cercle des vainqueurs. Son caractère bouillant et son inexpérience ont sans doute contribué à son manque de contrôle émotionnel. Enfin, il faisait bon de voir quelques vétérans bien jouer à nouveau; David Toms, Sergio Garcia et K.J. Choi ont eu un regain de vie souhaitons que ce ne soit pas passager.
Houston : dernière étape avant le Masters
C'est au Redstone C.C. à Humble au Texas que les joueurs ont rendez-vous cette semaine. L'Omnium Shell Houston s'avère la dernière étape avant la présentation du tournoi des Maîtres. Même si certains joueurs vedettes préfèrent se reposer la semaine précédent un tournoi majeur, plusieurs d'entre eux seront sur place, incluant le champion en titre Anthony Kim et ses compatriotes Phil Mickelson, Matt Kuchar, Hunter Mahan, Steve Stricker et le vétéran Fred Couples qui ne rate pratiquement jamais ce rendez-vous.
Côté international, Ernie Els, Lee Westwood, Retief Goosen, Francesco Molinari, Robert Karlsson, Padraig Harrington, Jhonattan Vegas, Louis Oosthuizen et Jose Maria Olazabal ont déjà confirmé leur présence. L'Omnium de Houston s'avère toujours un bon test préparatoire au Masters car on s'efforce d'y reproduire sensiblement les mêmes conditions de jeu. RDS présentera les rondes finales samedi et dimanche c'est un rendez-vous!