L'Asie prend sa place grâce à Yang
Golf lundi, 17 août 2009. 22:20 samedi, 14 déc. 2024. 12:59
CHASKA - Pendant des années, les pays asiatiques ne pouvaient pas se vanter de grand-chose en matière de golf masculin, sauf peut-être du potentiel à long terme de leurs meilleurs joueurs. Les seuls signes d'un succès à venir se trouvaient du côté de la demi-douzaine de joueurs qui avaient percé le 'top-50' au classement mondial au cours de la dernière décennie.
Il a fallu Y.E. Yang et son étonnante victoire aux dépens de Tiger Woods pour qu'on commence à parler davantage du golf à l'orientale.
"Voilà plusieurs années que nous attendons quelque chose du genre, a déclaré Peter Dawson, le directeur du renommé Royal & Ancient Golf Club en Ecosse. C'est vrai qu'on ne s'attendait pas nécessairement à ce que cette percée survienne au Championnat de la PGA. Mais c'est formidable pour le golf. C'est formidable pour la Corée. C'est formidable pour l'Asie. Et ça survient à un bon moment alors que ce sport revient aux Jeux olympiques.
"C'est un grand jour pour le golf."
Avant le Championnat de la PGA de 2009, des joueurs de tous les continents sauf l'Asie et l'Antarctique avaient remporté un tournoi majeur au cours des trois dernières années. L'expression 'golf mondial' a alors commencé à prendre tout son sens.
On y a ajouté un peu plus de relief encore, dimanche, quand Yang, un Sud-Coréen de 37 ans, a frappé un coup qui a fait des vagues à travers les océans. Menant par un coup au 18e trou devant le meilleur joueur au monde, il a utilisé un fer-3 hybride depuis 210 verges pour envoyer la balle autour d'un arbre, de justesse au-dessus d'une fosse et jusque sur le vert, à environ 12 pieds de la coupe.
Dans les minutes qui ont suivi, Yang ne réalisait pas encore la signification de son triomphe.
"On ne sait jamais dans la vie, a-t-il dit. Ceci pourrait être ma dernière victoire à titre de golfeur. Mais ça reste une journée formidable."
Les répercussions que cela aura en Corée du Sud, de même qu'en Asie, pourrait prendre plusieurs années pour se manifester. Quand Woods a remporté le Tournoi des Maîtres de 1997 par un nombre record de 12 coups, plusieurs croyaient que ce serait un point tournant pour les minorités visibles au sein de la PGA. Douze années plus tard, il demeure le seul joueur de race noire du circuit.
La communauté asiatique rêvait de voir un des leurs devenir champion.
"La croissance survient de deux manières - soit quand des vedettes au sommet stimulent le milieu, ou quand des programmes sont instaurés à la base, a noté Dawson. Les pays asiatiques n'avaient pas assez de vedettes à l'échelle internationale. Espérons qu'il s'agira du premier de plusieurs, et pas seulement un coup de chance. Ce n'est pas seulement la Corée, mais aussi le Japon, l'Inde, la Chine et la Thaïlande. Ils vont se rappeler de Yang. Il va devenir un nom connu en Asie."
Il a fallu Y.E. Yang et son étonnante victoire aux dépens de Tiger Woods pour qu'on commence à parler davantage du golf à l'orientale.
"Voilà plusieurs années que nous attendons quelque chose du genre, a déclaré Peter Dawson, le directeur du renommé Royal & Ancient Golf Club en Ecosse. C'est vrai qu'on ne s'attendait pas nécessairement à ce que cette percée survienne au Championnat de la PGA. Mais c'est formidable pour le golf. C'est formidable pour la Corée. C'est formidable pour l'Asie. Et ça survient à un bon moment alors que ce sport revient aux Jeux olympiques.
"C'est un grand jour pour le golf."
Avant le Championnat de la PGA de 2009, des joueurs de tous les continents sauf l'Asie et l'Antarctique avaient remporté un tournoi majeur au cours des trois dernières années. L'expression 'golf mondial' a alors commencé à prendre tout son sens.
On y a ajouté un peu plus de relief encore, dimanche, quand Yang, un Sud-Coréen de 37 ans, a frappé un coup qui a fait des vagues à travers les océans. Menant par un coup au 18e trou devant le meilleur joueur au monde, il a utilisé un fer-3 hybride depuis 210 verges pour envoyer la balle autour d'un arbre, de justesse au-dessus d'une fosse et jusque sur le vert, à environ 12 pieds de la coupe.
Dans les minutes qui ont suivi, Yang ne réalisait pas encore la signification de son triomphe.
"On ne sait jamais dans la vie, a-t-il dit. Ceci pourrait être ma dernière victoire à titre de golfeur. Mais ça reste une journée formidable."
Les répercussions que cela aura en Corée du Sud, de même qu'en Asie, pourrait prendre plusieurs années pour se manifester. Quand Woods a remporté le Tournoi des Maîtres de 1997 par un nombre record de 12 coups, plusieurs croyaient que ce serait un point tournant pour les minorités visibles au sein de la PGA. Douze années plus tard, il demeure le seul joueur de race noire du circuit.
La communauté asiatique rêvait de voir un des leurs devenir champion.
"La croissance survient de deux manières - soit quand des vedettes au sommet stimulent le milieu, ou quand des programmes sont instaurés à la base, a noté Dawson. Les pays asiatiques n'avaient pas assez de vedettes à l'échelle internationale. Espérons qu'il s'agira du premier de plusieurs, et pas seulement un coup de chance. Ce n'est pas seulement la Corée, mais aussi le Japon, l'Inde, la Chine et la Thaïlande. Ils vont se rappeler de Yang. Il va devenir un nom connu en Asie."