Louis Larose (Les Dunes) et Marc-André Girard (Islesmere) ont donné le ton de belle façon à la classique Acura, tenue sur les allées du club de golf Atlantide à l'Ile Perrot. Les deux ont remis des cartes identiques de 67, trois sous la normale, et ils partagent la position de commande à l'issue de la ronde initiale de cette première tranche du circuit Bud Light 2007.

Jean-Louis Lamarre (Vallée des Forts), Claude Tremblay (Le Boisé), Éric Couture (Val des Lacs) et Jasmin Frappier, un jeune golfeur de statut amateur de Sorel-Tracy, suivent à deux coups derrière. Kevin Senécal (Le Maître Tremblant) et Marc-André Roy (Rosemère) ont pour leur part bouclé cette première journée en jouant la normale, à égalité en septième position.

Il faut noter que le parcours Atlantide a vu sa normale passer de 72 à 70 pour cette visite du circuit Bud Light. Ainsi, les trous 15 et 18 sont devenus des normales 4.

Pour en revenir aux co-meneurs, Louis Larose n'a pas caché que le fait d'avoir œuvré au club Atlantide, durant trois ans, lui procurait sans doute un certain avantage, surtout sur les verts.

«J'ai été l'adjoint de Richard Demers durant trois ans, et je pense avoir disputé plus de 300 rondes de golf sur ce parcours. Je connais tous les petits trucs des verts, et les roulés de quatre ou cinq pieds n'ont pas de secret pour moi. Il m'a semblé toutefois que le parcours était plus court aujourd'hui, mais c'est sans doute parce que je frappe mieux la balle maintenant», notait le jeune professionnel sorellois de 24 ans.

Si Larose connaissait fort bien le parcours, il n'en était pas ainsi pour Marc-André Girard, qui en était à ses premières armes sur ce terrain magnifique.

«Je n'ai jamais joué ici, et en plus, il ne m'a même pas été possible de disputer une ronde de reconnaissance. Comble de malheur, j'ai débuté sur le dixième tertre, ce que je trouve très difficile, surtout lorsqu'il s'agit d'un trou à normale 3. D'ailleurs les premiers résultats ont été désastreux, puisqu'après trois trous, ma carte indiquait déjà plus 3, résultat de trois bogueys consécutifs.

«Heureusement, j'ai pu reprendre le contrôle par la suite, pour d'abord limiter les dégâts et terminer le premier neuf avec un seul coup au-dessus de la normale. Puis sur le retour, quatre oiselets consécutifs (4-5-6-7) m'ont finalement ramené le sourire», conclut Girard.