Le défi de l'année
Golf lundi, 13 juin 2011. 15:22 vendredi, 13 déc. 2024. 17:45
Chaque fois que l'on présente l'Omnium de golf des États-Unis, les responsables tiennent le même discours : présenter le meilleur test de golf possible. Il fut un temps où on a grandement exagéré en rendant les conditions quasi ridicules. En fait, les omniums de 1998 et 1999 ont bien failli faire sauter la marmite. Les joueurs ont menacé de se retirer si on ne convenait pas de règles à respecter.
L'exercice a été bien mené et on peut dire que les trois dernières éditions ont été présentées sur des parcours aménagés de façon honnête. Difficiles, très difficiles; mais honnêtes.
Pour le commun des mortels qu'est-ce que ça signifie? Ça veut dire qu'en respectant toutes les règles, le golfeur amateur moyen jouerait facilement entre 125 et 150 dans de telles conditions.
Ça signifie que la largeur des allées variera de 18 à 35 verges. Les zones cibles sur les coups de départ auront en moyenne 25 verges de largeur. De chaque côté des allées, il y aura un passage de six pieds où la coupe intermédiaire présentera du gazon d'une hauteur de 0,875 pouce. Une première bande d'herbe longue, également d'une largeur de six pieds, viendra augmenter le degré de difficulté avec une hauteur variant de 2,75 à 3, 25 pouces selon la longueur du trou. Une seconde bande d'herbe longue de plus de quatre pouces s'étendra ensuite jusqu'aux limites imposées par les cordons stoppant les spectateurs. Plus le coup sera à l'extérieur de la zone cible, plus le joueur sera pénalisé.
L'herbe longue autour des verts sera maintenue à une hauteur de trois pouces et augmentée à quatre pouces dès que l'on excédera les contours de la surface de jeu.
Les joueurs ont été informés que les verts seront très rapides. Sur l'échelle stimpmeter, cela représente une vitesse pouvant varier de 14 à 14,5. Tous les verts du parcours Bleu de Congressional ont été refaits en 2009 et 2010.
Le concept original du tracé est l'œuvre de l'architecte Devereux Emmet et c'est Rees Jones qui a dirigé les travaux de rénovation effectués en 1990.
Dans l'esprit de Mike Davis, principal responsable de la mise en place du terrain, tous les obstacles de base présents sur le parcours entreront à un moment ou l'autre en ligne de compte. Les fosses de sable ont été réaménagées et repositionnées. Un mauvais coup de départ ou un mauvais coup d'approche ne pourra échapper aux fosses de sable. Et si jamais tel était le cas, l'herbe longue viendrait à son tour déranger les joueurs. Puis il y a les dénivelés dans l'allée et les obstacles d'eau qui entrent aussi en ligne de compte.
Afin d'obtenir du succès lors de l'Omnium cette année, il faudra que l'on soit patient. Il faudra que les joueurs soient très forts physiquement puisque le parcours Bleu du Congressional est très vallonné. On prévoit des températures variant de 22 à 25 degrés pour le tournoi. Il s'agit là d'un avantage pour les joueurs qui ne devraient pas souffrir de la chaleur. Mais si le test se veut un challenge au plan physique, les responsables estiment qu'il doit l'être tout autant mentalement. Le vainqueur devra déployer une stratégie qui conviendra parfaitement aux conditions, sinon ce pourrait être catastrophique.
Mike Davis lorsqu'il a présenté le terrain aux membres de la presse il y a plusieurs semaines a dévoilé une façon d'analyser le terrain très intéressante en indiquant qu'il faudrait scruter ce parcours en commençant par la position des coupes sur les verts puis progressivement rebrousser chemin vers les tertres de départ. Lire le terrain à l'envers.
Les bons coups seront récompensés. Les mauvais coups pénalisés. Ceux qui voudront défier le parcours devront le faire au moment opportun sur les quelques rares trous qui se prêteront à l'exercice. Et si jamais, le coup osé n'est pas bien effectué, il n'y aura pas de pardon.
L'an passé Graeme McDowell est celui qui a remporté la victoire par un seul coup devant le Français Grégory Havret. Le Nord-Irlandais fut le seul joueur à compléter la compétition à égalité à la normale.
Est-ce à dire que le parcours de Pebble Beach était injouable? Non puisque Tiger Woods, Phil Mickelson et Dustin Johnson ont obtenu des scores de 66. Qui conque a bien joué a été récompensé. Johnson prétendait au titre, mais on ne peut pas gagner l'Omnium des États-Unis en jouant 82 lors de la dernière ronde. Qui conque joue mal est pénalisé.
Le vétéran journaliste Dan Jenkins qui a assuré la couverture de 197 tournois majeurs (58 Tournois des Maîtres consécutivement, 55 Omniums des États-Unis, 44 Championnats de la PGA et 40 Omniums Britanniques) a souvent mentionné qu'il y a généralement un joueur qui d'abord perd un omnium avant qu'il y en ait un autre qui le gagne.
Exception faite de Tiger en l'an 2000 qui a pulvérisé le reste des participants, la recette de Jenkins a été éprouvée à plusieurs occasions et elle risque de s'appliquer à nouveau cette année.
L'exercice a été bien mené et on peut dire que les trois dernières éditions ont été présentées sur des parcours aménagés de façon honnête. Difficiles, très difficiles; mais honnêtes.
Pour le commun des mortels qu'est-ce que ça signifie? Ça veut dire qu'en respectant toutes les règles, le golfeur amateur moyen jouerait facilement entre 125 et 150 dans de telles conditions.
Ça signifie que la largeur des allées variera de 18 à 35 verges. Les zones cibles sur les coups de départ auront en moyenne 25 verges de largeur. De chaque côté des allées, il y aura un passage de six pieds où la coupe intermédiaire présentera du gazon d'une hauteur de 0,875 pouce. Une première bande d'herbe longue, également d'une largeur de six pieds, viendra augmenter le degré de difficulté avec une hauteur variant de 2,75 à 3, 25 pouces selon la longueur du trou. Une seconde bande d'herbe longue de plus de quatre pouces s'étendra ensuite jusqu'aux limites imposées par les cordons stoppant les spectateurs. Plus le coup sera à l'extérieur de la zone cible, plus le joueur sera pénalisé.
L'herbe longue autour des verts sera maintenue à une hauteur de trois pouces et augmentée à quatre pouces dès que l'on excédera les contours de la surface de jeu.
Les joueurs ont été informés que les verts seront très rapides. Sur l'échelle stimpmeter, cela représente une vitesse pouvant varier de 14 à 14,5. Tous les verts du parcours Bleu de Congressional ont été refaits en 2009 et 2010.
Le concept original du tracé est l'œuvre de l'architecte Devereux Emmet et c'est Rees Jones qui a dirigé les travaux de rénovation effectués en 1990.
Dans l'esprit de Mike Davis, principal responsable de la mise en place du terrain, tous les obstacles de base présents sur le parcours entreront à un moment ou l'autre en ligne de compte. Les fosses de sable ont été réaménagées et repositionnées. Un mauvais coup de départ ou un mauvais coup d'approche ne pourra échapper aux fosses de sable. Et si jamais tel était le cas, l'herbe longue viendrait à son tour déranger les joueurs. Puis il y a les dénivelés dans l'allée et les obstacles d'eau qui entrent aussi en ligne de compte.
Afin d'obtenir du succès lors de l'Omnium cette année, il faudra que l'on soit patient. Il faudra que les joueurs soient très forts physiquement puisque le parcours Bleu du Congressional est très vallonné. On prévoit des températures variant de 22 à 25 degrés pour le tournoi. Il s'agit là d'un avantage pour les joueurs qui ne devraient pas souffrir de la chaleur. Mais si le test se veut un challenge au plan physique, les responsables estiment qu'il doit l'être tout autant mentalement. Le vainqueur devra déployer une stratégie qui conviendra parfaitement aux conditions, sinon ce pourrait être catastrophique.
Mike Davis lorsqu'il a présenté le terrain aux membres de la presse il y a plusieurs semaines a dévoilé une façon d'analyser le terrain très intéressante en indiquant qu'il faudrait scruter ce parcours en commençant par la position des coupes sur les verts puis progressivement rebrousser chemin vers les tertres de départ. Lire le terrain à l'envers.
Les bons coups seront récompensés. Les mauvais coups pénalisés. Ceux qui voudront défier le parcours devront le faire au moment opportun sur les quelques rares trous qui se prêteront à l'exercice. Et si jamais, le coup osé n'est pas bien effectué, il n'y aura pas de pardon.
L'an passé Graeme McDowell est celui qui a remporté la victoire par un seul coup devant le Français Grégory Havret. Le Nord-Irlandais fut le seul joueur à compléter la compétition à égalité à la normale.
Est-ce à dire que le parcours de Pebble Beach était injouable? Non puisque Tiger Woods, Phil Mickelson et Dustin Johnson ont obtenu des scores de 66. Qui conque a bien joué a été récompensé. Johnson prétendait au titre, mais on ne peut pas gagner l'Omnium des États-Unis en jouant 82 lors de la dernière ronde. Qui conque joue mal est pénalisé.
Le vétéran journaliste Dan Jenkins qui a assuré la couverture de 197 tournois majeurs (58 Tournois des Maîtres consécutivement, 55 Omniums des États-Unis, 44 Championnats de la PGA et 40 Omniums Britanniques) a souvent mentionné qu'il y a généralement un joueur qui d'abord perd un omnium avant qu'il y en ait un autre qui le gagne.
Exception faite de Tiger en l'an 2000 qui a pulvérisé le reste des participants, la recette de Jenkins a été éprouvée à plusieurs occasions et elle risque de s'appliquer à nouveau cette année.