Le Masters!
Golf jeudi, 3 avr. 2008. 09:47 vendredi, 13 déc. 2024. 15:39
Le tournoi des Maîtres, première compétition majeure de la saison, évoque quelque chose de spécial pour tout amateur de golf digne de ce nom. Qu'en est-il pour vous? Pourquoi le « Masters » revêt-il un cachet si spécial aux yeux de tous?
Les raisons varient énormément bien qu'elles soient toutes aussi valables les unes que les autres.
La tradition
On doit remonter au début des années 30 pour mieux comprendre la naissance de ce tournoi unique en son genre. L'illustre Bobby Jones, joueur amateur de grand talent, prend tout le monde par surprise en annonçant sa retraite de la compétition après avoir remporté le grand chelem de l'époque. Il mijotait déjà avec son bon ami, le docteur Alister Mackenzie, de créer un parcours majestueux sur lequel joueraient, une fois l'an, les meilleurs golfeurs au monde. C'est ainsi que naît le parcours Augusta National. Dès 1934, on réunit l'élite du monde golfique pour la première présentation du tournoi Invitation du Augusta National, diffusée à la radio. Horton Smith, avec un pointage de 284, l'emporte par un coup devant Craig Wood. Ce dernier devait également perdre en prolongation en 1935 devant Gene Sarazin, auteur d'un formidable albatros au trou no.15 lors de la ronde finale. Les efforts de Wood furent finalement récompensés puisqu'il remporta l'édition 1941. L'appellation « Masters » devient officielle en 1939.
Les grands noms du golf ont depuis foulé ce parcours à chaque mois d'avril, enrichissant à chacune de leurs présences la tradition et l'héritage de ce tournoi. Nelson, Snead, Hogan, Palmer, PLayer, Nickalus, Watson, Ballesteros, Langer, Faldo, Olazabal, Woods, Mickelson tous ces grands noms rappellent une époque et, dans bien des cas, des souvenirs bien précis. Gagner le tournoi de Maîtres, c'est aussi entrer dans l'histoire du golf et porter le titre de champion pour le reste de sa vie. Les gagnants de chaque édition sont invités à prendre part à la compétition jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 65 ans. Après, l'invitation tient toujours même si ce n'est pas à titre de compétiteur. Le « Masters », c'est aussi la fête du golf et le plus grand rassemblement de champions de tournois majeurs, récents comme anciens. C'est un véritable tour de force, tout à l'honneur des organisateurs, que de réunir tout ce beau monde à chaque printemps.
Le parcours
Y a-t-il un golfeur sur cette planète qui n'a pas rêvé de jouer le parcours Augusta National? Beaucoup d'amateurs paieraient une fortune pour y disputer une ronde de 18 trous. Il y a quelque chose de mystique entourant ce club. On sait très bien qu'il est des plus privés et qu'il n'est pas bien vu, même pour les membres, d'y jouer trop souvent. D'ailleurs, pour vous donner une petite idée, le parcours ferme ses portes durant les chauds mois d'été afin de ne pas abîmer la qualité du gazon.
Quoiqu'il en soit, nous avons tous l'impression de connaître assez bien chacun des trous, surtout depuis qu'on nous les montre tous à la télé. Il faut dire qu'on y est allé au compte-goutte puisque, durant plusieurs années (1956-1969), on ne diffusait que les quatre derniers trous. On a allongé graduellement les reportages si bien qu'on a enfin pu découvrir les autres trous du neuf de retour, incluant le fameux « Amen Corner » situé sur les trous 11, 12 et 13. On fête justement le 50e anniversaire de cette expression cette année. L'appellation « Amen Corner » est du journaliste Herbert Warren Wind qui a, en 1958, ni plus ni moins baptisé cette portion difficile du parcours. Lorsque l'on s'y attaquait, à l'époque, il valait mieux d'abord y aller d'un signe de croix afin d'éviter la catastrophe d'où l'expression « Amen Corner »!
Depuis quelques années, il est possible de voir les 18 trous lors des reportages télévisés. On apprend graduellement à connaître et à analyser les trous 1 à 9. Il y aura encore du nouveau cette année puisque, pour la première fois, on permettra aux caméras de télévision de diffuser en direct la fameuse compétition du mercredi sur le parcours à normale 3. Depuis le temps qu'on en entend parler.
Les images haute définition ne font qu'embellir ce parcours unique en son genre. La qualité du gazon, la beauté naturelle du site, la variété d'arbres et de fleurs ainsi que la sobriété de la place et des spectateurs nous permettent d'assister à un spectacle qui sort de l'ordinaire. Aucune publicité sur place, très peu lors des reportages télévisés...quand je vous dis que ce tournoi est spécial!
La compétition
Le fait que le « Masters » soit présenté au début avril n'est pas étranger à sa popularité. Pour beaucoup de golfeurs, c'est aussi la période de l'année où l'on se prépare à une nouvelle saison après une longue période d'hibernation. Avouons que cette année, au Québec, le gazon sera bienvenue Le « Masters », c'est aussi le printemps, l'éveil de la nature et l'ouverture prochaine des parcours de golf. De bien bonnes raisons de se réjouir.
Comme toujours, la crème de la crème sera présente et Tiger Woods est, une fois de plus, établi favori pour l'emporter. Un petit nouveau vivra peut-être le rêve de sa vie, on assistera à quelques déconfitures ainsi qu'à des coups grandioses devant un auditoire exemplaire et enthousiaste à la fois. Le tournoi des Maîtres, pour mille et une raisons, rejoint même les non-golfeurs lors du deuxième week end d'avril très spécial en effet.
Bon « Masters »!
Les raisons varient énormément bien qu'elles soient toutes aussi valables les unes que les autres.
La tradition
On doit remonter au début des années 30 pour mieux comprendre la naissance de ce tournoi unique en son genre. L'illustre Bobby Jones, joueur amateur de grand talent, prend tout le monde par surprise en annonçant sa retraite de la compétition après avoir remporté le grand chelem de l'époque. Il mijotait déjà avec son bon ami, le docteur Alister Mackenzie, de créer un parcours majestueux sur lequel joueraient, une fois l'an, les meilleurs golfeurs au monde. C'est ainsi que naît le parcours Augusta National. Dès 1934, on réunit l'élite du monde golfique pour la première présentation du tournoi Invitation du Augusta National, diffusée à la radio. Horton Smith, avec un pointage de 284, l'emporte par un coup devant Craig Wood. Ce dernier devait également perdre en prolongation en 1935 devant Gene Sarazin, auteur d'un formidable albatros au trou no.15 lors de la ronde finale. Les efforts de Wood furent finalement récompensés puisqu'il remporta l'édition 1941. L'appellation « Masters » devient officielle en 1939.
Les grands noms du golf ont depuis foulé ce parcours à chaque mois d'avril, enrichissant à chacune de leurs présences la tradition et l'héritage de ce tournoi. Nelson, Snead, Hogan, Palmer, PLayer, Nickalus, Watson, Ballesteros, Langer, Faldo, Olazabal, Woods, Mickelson tous ces grands noms rappellent une époque et, dans bien des cas, des souvenirs bien précis. Gagner le tournoi de Maîtres, c'est aussi entrer dans l'histoire du golf et porter le titre de champion pour le reste de sa vie. Les gagnants de chaque édition sont invités à prendre part à la compétition jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 65 ans. Après, l'invitation tient toujours même si ce n'est pas à titre de compétiteur. Le « Masters », c'est aussi la fête du golf et le plus grand rassemblement de champions de tournois majeurs, récents comme anciens. C'est un véritable tour de force, tout à l'honneur des organisateurs, que de réunir tout ce beau monde à chaque printemps.
Le parcours
Y a-t-il un golfeur sur cette planète qui n'a pas rêvé de jouer le parcours Augusta National? Beaucoup d'amateurs paieraient une fortune pour y disputer une ronde de 18 trous. Il y a quelque chose de mystique entourant ce club. On sait très bien qu'il est des plus privés et qu'il n'est pas bien vu, même pour les membres, d'y jouer trop souvent. D'ailleurs, pour vous donner une petite idée, le parcours ferme ses portes durant les chauds mois d'été afin de ne pas abîmer la qualité du gazon.
Quoiqu'il en soit, nous avons tous l'impression de connaître assez bien chacun des trous, surtout depuis qu'on nous les montre tous à la télé. Il faut dire qu'on y est allé au compte-goutte puisque, durant plusieurs années (1956-1969), on ne diffusait que les quatre derniers trous. On a allongé graduellement les reportages si bien qu'on a enfin pu découvrir les autres trous du neuf de retour, incluant le fameux « Amen Corner » situé sur les trous 11, 12 et 13. On fête justement le 50e anniversaire de cette expression cette année. L'appellation « Amen Corner » est du journaliste Herbert Warren Wind qui a, en 1958, ni plus ni moins baptisé cette portion difficile du parcours. Lorsque l'on s'y attaquait, à l'époque, il valait mieux d'abord y aller d'un signe de croix afin d'éviter la catastrophe d'où l'expression « Amen Corner »!
Depuis quelques années, il est possible de voir les 18 trous lors des reportages télévisés. On apprend graduellement à connaître et à analyser les trous 1 à 9. Il y aura encore du nouveau cette année puisque, pour la première fois, on permettra aux caméras de télévision de diffuser en direct la fameuse compétition du mercredi sur le parcours à normale 3. Depuis le temps qu'on en entend parler.
Les images haute définition ne font qu'embellir ce parcours unique en son genre. La qualité du gazon, la beauté naturelle du site, la variété d'arbres et de fleurs ainsi que la sobriété de la place et des spectateurs nous permettent d'assister à un spectacle qui sort de l'ordinaire. Aucune publicité sur place, très peu lors des reportages télévisés...quand je vous dis que ce tournoi est spécial!
La compétition
Le fait que le « Masters » soit présenté au début avril n'est pas étranger à sa popularité. Pour beaucoup de golfeurs, c'est aussi la période de l'année où l'on se prépare à une nouvelle saison après une longue période d'hibernation. Avouons que cette année, au Québec, le gazon sera bienvenue Le « Masters », c'est aussi le printemps, l'éveil de la nature et l'ouverture prochaine des parcours de golf. De bien bonnes raisons de se réjouir.
Comme toujours, la crème de la crème sera présente et Tiger Woods est, une fois de plus, établi favori pour l'emporter. Un petit nouveau vivra peut-être le rêve de sa vie, on assistera à quelques déconfitures ainsi qu'à des coups grandioses devant un auditoire exemplaire et enthousiaste à la fois. Le tournoi des Maîtres, pour mille et une raisons, rejoint même les non-golfeurs lors du deuxième week end d'avril très spécial en effet.
Bon « Masters »!