HOYLAKE - Rickie Fowler commence à connaître le refrain.

Et il ne s'en plaint pas.

Pour la deuxième fois de l'été, Fowler s'est retrouvé au sein du dernier groupe dans un tournoi du Grand Chelem. Il n'a pu effacer un important déficit, mais s'est contenté de la deuxième position.

C'est bien.

La performance de Fowler lui a assuré un poste au sein de l'équipe américaine qui participera à la Coupe Ryder, ce qui constitue un prix de consolation plutôt attrayant.

« C'est difficile d'être déçu dans les circonstances », a dit Fowler dimanche soir, peu de temps après avoir accepté l'assiette remise au golfeur qui termine deuxième à l'Omnium britannique, « parce que ç'a été une très belle semaine ».

« Je suis très satisfait de la façon dont j'ai joué dimanche, de la façon dont je me suis battu, a-t-il ajouté. J'ai essayé de mettre un peu de pression sur Rory vers la fin, mais j'ai simplement appuyé sur l'accélérateur un peu trop tard. »

De plus, Fowler n'est agé que de 25 ans. S'il continue de se retrouver parmi les meneurs d'un tournoi, il pourrait bien s'agir d'une question de temps avant qu'il ne mette la main sur l'un des plus prestigieux trophées du golf professionnel.

« J'aime Rickie. J'aime son attitude. J'aime ce qu'il fait, a admis le capitaine de l'équipe américaine à la Coupe Ryder Tom Watson. Il joue bien. Il pourrait bientôt bousculer la hiérarchie mondiale. »

Pour l'instant, cependant, il devra se consoler en se disant qu'il est devenu seulement le troisième joueur de l'histoire à signer quatre rondes sous la barre de 70 sans s'adjuger la Claret Jug. Fowler a joué 67 dimanche, aboutissant à deux coups du vainqueur, l'Irlandais du Nord Rory McIlroy.