Les majeurs n'effraient plus Mickelson
Golf lundi, 10 avr. 2006. 19:58 mercredi, 11 déc. 2024. 17:44
AUGUSTA, Georgie (AP) - Phil Mickelson et Tiger Woods se sont rencontrés dans Butler Cabin pour la deuxième année de suite dimanche au Tournoi des Maîtres dans un revirement de situation qui ne s'était pas vu à Augusta en plus de 40 ans.
Jack Nicklaus et Arnold Palmer, grands rivaux et surtout grans maîtres, se sont aidé l'un l'autre à revêtir le fameux veston vert tour à tour trois fois de suite jusqu'en 1965. La scène a été reprise dimanche quand Woods a aidé Mickelson à enfiler le fameux vêtement.
"Je ne veux surtout pas qu'on recommence l'an prochain," a dit Mickelson après sa victoire par la marge de deux coups.
Mais ce qui s'est passé dimanche est beaucoup plus qu'une seule présentation d'un veston.
Ces deux joueurs sont tellement différents l'un de l'autre, mais tous deux, ils ont tout le talent du monde et cela a été bien en évidence sur le long parcours d'Augusta National.
Le parcours était encore plus long qu'en 2002 quand Woods a entrepris la denrière ronde à égalité avec Retief Goosen et avec deux coups s'avance sur Vijay Singh et quatre sur Ernie Els et Sergio Garcia. Woods a pris les devants tôt dans la ronde et il savait dès lors que ses poursuivants devaient réussir des birdies. Ils se sont tous effondrés.
Cette fois-ci, Mickelson avait un coup d'avance sur Fred Couples, ancien vainqueur de l'épreuve, alors que Woods et Singh étaient à deux coups, un de mieux que Goosen et Els. En fait il y avait 10 joueurs à trois coups de la tête, la plupart ayant déjà remporté des tournois majeurs. Mickelson a pris une avance de deux coups et il savait que la normale serait sa meilleure amie. Couple et Woods n'ont pas été capables de réussir des roulés. Singh a été incapable d'exécuter un grand coup quand il le fallait.
Mickelson avait au fil des ans acquis une réputation de gaffeur, un gars qui attaquait les fanions sans songer aux conséquences d'une erreur possible. Même en remportant ses deux premières victoires majeures, le Tournoi des Maîtres en 2004, et le championnat de la PGA l'an dernier, il avait vécu dangeureusement.
Cette fois-ci, il a rendu la dernière ronde ennuyante, ce qui était finalement très bien pour lui.
"Ce fut incroyable de marcher vers le 18e trou sans ressentir aucun stress, a dit Mickelson. Ca faisait longtemps que j'attendais cela. J'aurais aimé une avance de quatre ou cinq coups, mais trois coups c'était bien aussi."
Il y a cinq ans, il ne s'était pas fait d'amis après avoir joué 66 en première ronde du championnat de la PGA. Il disait non seulement vouloir gagner, mais l'emporter par une bonne marge.
A la fin, il a perdu par un coup devant David Toms, qui a calé un roulé de 10 pieds pour une normale au dernier trou.
Il aura fallu à Mickelson 12 ans et 42 tournois majeurs, mais il a finalement trouvé le moyen de gagner ces tournois importants. Il a tout fait pour garder la balle en jeu, se servant même de deux bois numéro un. Il a fait ses devoirs, pratiquant huit heures par jours pour bien étudier le terrain.
Mêms sur les trous à normale cinq, il a joué prudemment et cela a servi sa cause.
Les résultats sont éloquents. Il a remporté trois victoires majeures à ses neuf derniers tournois. Il est en train de changer sa réputation.
"Il n'y a pas de doute qu'il a changé, a dit Couples. Il est un joueur incroyable. Il a probablement plus de talent que tous les autres joueurs qui sont ici. Bien sûr, il y a Tiger, Ernie Els et Retief. Ce sont de très grands joueurs. Mais Phil peut dominer les parcours les plus difficiles. Il est un bien meilleur joueur qu'il y a cinq ans."
Il est peut-être facile de s'emballer quand un joueur vient de remporter une victoire majeure. Après tout, il ne compte pas plus de victoires majeures que Singh et Els et il accuse un retard de sept victoires sur Woods, mais il vaut la peine qu'on s'attarde sur son cas.
Il a remporté un majeur dans trois saisons de suite. Seul lui et Woods ont réussi l'exploit au cours des 20 dernières années. Seuls cinq autres joueurs, les Tom Watson, Nicklaus, Arnold Palmer, Peter Thomson et Ralph Guldahl, ont réussi cet exploit depuis la naissance du Tournoi des Maîtres en 1934.
Une semaine avant le rendez-vous à Augusta, Mickelson a remporté le tournoi BellSouth par la marge de 13 coups.
Les seuls autres à gagner par de telles marges dans les dernières années ont été Woods et Jose Maria Olazabal.
Jack Nicklaus et Arnold Palmer, grands rivaux et surtout grans maîtres, se sont aidé l'un l'autre à revêtir le fameux veston vert tour à tour trois fois de suite jusqu'en 1965. La scène a été reprise dimanche quand Woods a aidé Mickelson à enfiler le fameux vêtement.
"Je ne veux surtout pas qu'on recommence l'an prochain," a dit Mickelson après sa victoire par la marge de deux coups.
Mais ce qui s'est passé dimanche est beaucoup plus qu'une seule présentation d'un veston.
Ces deux joueurs sont tellement différents l'un de l'autre, mais tous deux, ils ont tout le talent du monde et cela a été bien en évidence sur le long parcours d'Augusta National.
Le parcours était encore plus long qu'en 2002 quand Woods a entrepris la denrière ronde à égalité avec Retief Goosen et avec deux coups s'avance sur Vijay Singh et quatre sur Ernie Els et Sergio Garcia. Woods a pris les devants tôt dans la ronde et il savait dès lors que ses poursuivants devaient réussir des birdies. Ils se sont tous effondrés.
Cette fois-ci, Mickelson avait un coup d'avance sur Fred Couples, ancien vainqueur de l'épreuve, alors que Woods et Singh étaient à deux coups, un de mieux que Goosen et Els. En fait il y avait 10 joueurs à trois coups de la tête, la plupart ayant déjà remporté des tournois majeurs. Mickelson a pris une avance de deux coups et il savait que la normale serait sa meilleure amie. Couple et Woods n'ont pas été capables de réussir des roulés. Singh a été incapable d'exécuter un grand coup quand il le fallait.
Mickelson avait au fil des ans acquis une réputation de gaffeur, un gars qui attaquait les fanions sans songer aux conséquences d'une erreur possible. Même en remportant ses deux premières victoires majeures, le Tournoi des Maîtres en 2004, et le championnat de la PGA l'an dernier, il avait vécu dangeureusement.
Cette fois-ci, il a rendu la dernière ronde ennuyante, ce qui était finalement très bien pour lui.
"Ce fut incroyable de marcher vers le 18e trou sans ressentir aucun stress, a dit Mickelson. Ca faisait longtemps que j'attendais cela. J'aurais aimé une avance de quatre ou cinq coups, mais trois coups c'était bien aussi."
Il y a cinq ans, il ne s'était pas fait d'amis après avoir joué 66 en première ronde du championnat de la PGA. Il disait non seulement vouloir gagner, mais l'emporter par une bonne marge.
A la fin, il a perdu par un coup devant David Toms, qui a calé un roulé de 10 pieds pour une normale au dernier trou.
Il aura fallu à Mickelson 12 ans et 42 tournois majeurs, mais il a finalement trouvé le moyen de gagner ces tournois importants. Il a tout fait pour garder la balle en jeu, se servant même de deux bois numéro un. Il a fait ses devoirs, pratiquant huit heures par jours pour bien étudier le terrain.
Mêms sur les trous à normale cinq, il a joué prudemment et cela a servi sa cause.
Les résultats sont éloquents. Il a remporté trois victoires majeures à ses neuf derniers tournois. Il est en train de changer sa réputation.
"Il n'y a pas de doute qu'il a changé, a dit Couples. Il est un joueur incroyable. Il a probablement plus de talent que tous les autres joueurs qui sont ici. Bien sûr, il y a Tiger, Ernie Els et Retief. Ce sont de très grands joueurs. Mais Phil peut dominer les parcours les plus difficiles. Il est un bien meilleur joueur qu'il y a cinq ans."
Il est peut-être facile de s'emballer quand un joueur vient de remporter une victoire majeure. Après tout, il ne compte pas plus de victoires majeures que Singh et Els et il accuse un retard de sept victoires sur Woods, mais il vaut la peine qu'on s'attarde sur son cas.
Il a remporté un majeur dans trois saisons de suite. Seul lui et Woods ont réussi l'exploit au cours des 20 dernières années. Seuls cinq autres joueurs, les Tom Watson, Nicklaus, Arnold Palmer, Peter Thomson et Ralph Guldahl, ont réussi cet exploit depuis la naissance du Tournoi des Maîtres en 1934.
Une semaine avant le rendez-vous à Augusta, Mickelson a remporté le tournoi BellSouth par la marge de 13 coups.
Les seuls autres à gagner par de telles marges dans les dernières années ont été Woods et Jose Maria Olazabal.