M.-A. Leblanc, l'histoire de la journée
Golf samedi, 27 août 2011. 12:23 vendredi, 13 déc. 2024. 04:32
MIRABEL, Qc - Le seuil de qualification maintenant passé, la Sherbrookoise Maude-Aimée Leblanc a pu se concentrer sur son jeu et a brillé en remettant une carte de 67 (moins-5), samedi, un score suffisant pour lui permettre de se hisser à moins-8.
« J'étais vraiment confortable aujourd'hui (samedi) sur le terrain, le fait de jouer sans stress, j'étais moins tendue donc j'avais plus de contrôle sur mes coups. Ça m'a beaucoup aidée à me sortir du trou, et à faire des pars pas évidents. »
Leblanc, qui dispute un premier tournoi à titre de professionnelle au Québec, a vécu une ronde de rêve en calant pas moins de cinq oiselets, et évitant les bogueys.
« On m'a déjà dit que les bons joueurs font beaucoup de pars, et moins de bogueys, donc ça prouve que mon jeu est à point, a mentionné Leblanc. J'essaie de faire le moins d'erreurs possible sur le terrain, et c'est ce que je vais essayer de répéter demain (dimanche). »
On peut d'ores et déjà affirmer que ce sera la seule représentante de l'unifolié qui puisse encore espérer remporter le titre canadien, auquel est associée une bourse de 337 500 $US.
« Mon rêve a toujours été d'être golfeuse professionnelle, donc je pense que le fait que ce soit mon premier tournoi en tant que professionnelle, c'est un bon début, a confié la golfeuse de six pieds, un pouce. J'espère que ça va continuer comme ça. »
La Québécoise de 22 ans, qui étudie à l'Université Purdue, a indiqué qu'elle s'était sentie plus confortable sur le terrain du club de golf Hillsdale samedi. Et ç'a paru.
Outre ses oiselets aux deuxième, cinquième, septième et 12e trous, Leblanc a bouclé son troisième parcours de façon magistrale en effectuant un magnifique roulé de 20 pieds qui a disparu au fond de la coupe, suscitant l'extase des nombreux spectateurs présents à proximité du vert.
« C'est vraiment une belle expérience de jouer devant les partisans québécois, a reconnu Leblanc. C'est vraiment le 'fun', le fait que ce soit au Québec. Ça rend le tournoi beaucoup plus particulier. Et je suis juste contente de jouer devant tout le monde, c'est vraiment une belle expérience. »
Le jeune femme a par ailleurs mentionné qu'elle estimait que son jeu était finalement à point elle n'a commis qu'un seul boguey depuis le début du tournoi , et a dit espérer que l'ouragan Irene ne fasse pas trop des siennes dimanche pour qu'elle puisse poursuivre sur sa lancée.
« Ce serait de toute évidence moche ('a bummer') si la ronde était à l'eau, a-t-elle dit. Ce serait décevant, c'est certain, parce que je crois que je suis dans une bonne séquence en ce moment, donc je savoure vraiment le fait de jouer devant une foule québécoise. »
Interrogée sur les motifs qui pourraient expliquer son éclatante performance en troisième ronde, Leblanc a expliqué que l'expérience acquise depuis deux ans à l'Omnium canadien féminin elle n'a pu éviter le couperet chaque fois, alors qu'elle était amateure l'avait grandement aidée dans son cheminement sportif.
« J'ai gagné beaucoup d'expérience depuis deux ans, donc je pense que ç'a fait la différence, a-t-elle admis. Et techniquement, je suis plus régulière et mon répertoire de coups s'est amélioré. »
Ronde cauchemardesque pour Richdale
L'autre Québécoise en lice, la Montréalaise Lisa Meldrum, est passée par toute la gamme des émotions samedi. La golfeuse de 29 ans, qui était à moins-4 après 36 trous, avait pourtant bien débuté sa ronde en calant son coup d'approche au septième trou pour un rarissime aigle.
Elle a toutefois poursuivi son parcours en commettant cinq bogueys, contre deux oiselets supplémentaires, pour boucler sa ronde en 73 coups et afficher un cumulatif de moins-3.
À l'instar de Meldrum, la Britanno-Colombienne Jessica Shepley a elle aussi connu une ronde en dents de scie, calant cinq oiselets contre trois bogueys pour finalement jouer 70 (moins-2). Elle est d'ailleurs à égalité avec la Montréalaise à moins-3 au total des 54 trous.
C'est toutefois Samantha Richdale, la meilleure représentante canadienne après 36 trous, qui a retenu l'attention en connaissant une ronde cauchemardesque.
La Britanno-Colombienne a poursuivi sa spectaculaire descente aux enfers entamée vendredi en commettant quatre bogueys dont trois d'affilée , ainsi qu'un double boguey, sur le premier neuf seulement. Richdale a par la suite tenté de réparer les pots cassés, mais a plutôt essuyé deux bogueys additionnels pour une ronde de 81 (plus-9), et un score total de plus-4.
Lorie Kane, de Charlottetown, a elle aussi trébuché et connu une décevante ronde de 74 (plus-2). La golfeuse de 46 ans, meilleure Canadienne l'an dernier au St. Charles Country Club de Winnipeg avec une égalité en 11e place à moins-5, n'a pu maintenir la cadence du peloton et a bouclé sa ronde avec un oiselet et des bogueys aux premier, 15e et 17e trous.
Jisoo Keel, de Coquitlam, en Colombie-Britannique, a alterné bogueys et normales du 11e au 15e trou pour remettre une carte de 75 (plus-3). Elle s'est ainsi retrouvée à deux coups au-dessus de la normale au cumulatif.
Jocelyne Bourrassa est la seule Canadienne de l'histoire à avoir remporté un championnat de la LPGA en sol canadien. Elle avait réalisé l'exploit en 1973, au tournoi La Canadienne, présenté au club de golf municipal de Montréal.
« J'étais vraiment confortable aujourd'hui (samedi) sur le terrain, le fait de jouer sans stress, j'étais moins tendue donc j'avais plus de contrôle sur mes coups. Ça m'a beaucoup aidée à me sortir du trou, et à faire des pars pas évidents. »
Leblanc, qui dispute un premier tournoi à titre de professionnelle au Québec, a vécu une ronde de rêve en calant pas moins de cinq oiselets, et évitant les bogueys.
« On m'a déjà dit que les bons joueurs font beaucoup de pars, et moins de bogueys, donc ça prouve que mon jeu est à point, a mentionné Leblanc. J'essaie de faire le moins d'erreurs possible sur le terrain, et c'est ce que je vais essayer de répéter demain (dimanche). »
On peut d'ores et déjà affirmer que ce sera la seule représentante de l'unifolié qui puisse encore espérer remporter le titre canadien, auquel est associée une bourse de 337 500 $US.
« Mon rêve a toujours été d'être golfeuse professionnelle, donc je pense que le fait que ce soit mon premier tournoi en tant que professionnelle, c'est un bon début, a confié la golfeuse de six pieds, un pouce. J'espère que ça va continuer comme ça. »
La Québécoise de 22 ans, qui étudie à l'Université Purdue, a indiqué qu'elle s'était sentie plus confortable sur le terrain du club de golf Hillsdale samedi. Et ç'a paru.
Outre ses oiselets aux deuxième, cinquième, septième et 12e trous, Leblanc a bouclé son troisième parcours de façon magistrale en effectuant un magnifique roulé de 20 pieds qui a disparu au fond de la coupe, suscitant l'extase des nombreux spectateurs présents à proximité du vert.
« C'est vraiment une belle expérience de jouer devant les partisans québécois, a reconnu Leblanc. C'est vraiment le 'fun', le fait que ce soit au Québec. Ça rend le tournoi beaucoup plus particulier. Et je suis juste contente de jouer devant tout le monde, c'est vraiment une belle expérience. »
Le jeune femme a par ailleurs mentionné qu'elle estimait que son jeu était finalement à point elle n'a commis qu'un seul boguey depuis le début du tournoi , et a dit espérer que l'ouragan Irene ne fasse pas trop des siennes dimanche pour qu'elle puisse poursuivre sur sa lancée.
« Ce serait de toute évidence moche ('a bummer') si la ronde était à l'eau, a-t-elle dit. Ce serait décevant, c'est certain, parce que je crois que je suis dans une bonne séquence en ce moment, donc je savoure vraiment le fait de jouer devant une foule québécoise. »
Interrogée sur les motifs qui pourraient expliquer son éclatante performance en troisième ronde, Leblanc a expliqué que l'expérience acquise depuis deux ans à l'Omnium canadien féminin elle n'a pu éviter le couperet chaque fois, alors qu'elle était amateure l'avait grandement aidée dans son cheminement sportif.
« J'ai gagné beaucoup d'expérience depuis deux ans, donc je pense que ç'a fait la différence, a-t-elle admis. Et techniquement, je suis plus régulière et mon répertoire de coups s'est amélioré. »
Ronde cauchemardesque pour Richdale
L'autre Québécoise en lice, la Montréalaise Lisa Meldrum, est passée par toute la gamme des émotions samedi. La golfeuse de 29 ans, qui était à moins-4 après 36 trous, avait pourtant bien débuté sa ronde en calant son coup d'approche au septième trou pour un rarissime aigle.
Elle a toutefois poursuivi son parcours en commettant cinq bogueys, contre deux oiselets supplémentaires, pour boucler sa ronde en 73 coups et afficher un cumulatif de moins-3.
À l'instar de Meldrum, la Britanno-Colombienne Jessica Shepley a elle aussi connu une ronde en dents de scie, calant cinq oiselets contre trois bogueys pour finalement jouer 70 (moins-2). Elle est d'ailleurs à égalité avec la Montréalaise à moins-3 au total des 54 trous.
C'est toutefois Samantha Richdale, la meilleure représentante canadienne après 36 trous, qui a retenu l'attention en connaissant une ronde cauchemardesque.
La Britanno-Colombienne a poursuivi sa spectaculaire descente aux enfers entamée vendredi en commettant quatre bogueys dont trois d'affilée , ainsi qu'un double boguey, sur le premier neuf seulement. Richdale a par la suite tenté de réparer les pots cassés, mais a plutôt essuyé deux bogueys additionnels pour une ronde de 81 (plus-9), et un score total de plus-4.
Lorie Kane, de Charlottetown, a elle aussi trébuché et connu une décevante ronde de 74 (plus-2). La golfeuse de 46 ans, meilleure Canadienne l'an dernier au St. Charles Country Club de Winnipeg avec une égalité en 11e place à moins-5, n'a pu maintenir la cadence du peloton et a bouclé sa ronde avec un oiselet et des bogueys aux premier, 15e et 17e trous.
Jisoo Keel, de Coquitlam, en Colombie-Britannique, a alterné bogueys et normales du 11e au 15e trou pour remettre une carte de 75 (plus-3). Elle s'est ainsi retrouvée à deux coups au-dessus de la normale au cumulatif.
Jocelyne Bourrassa est la seule Canadienne de l'histoire à avoir remporté un championnat de la LPGA en sol canadien. Elle avait réalisé l'exploit en 1973, au tournoi La Canadienne, présenté au club de golf municipal de Montréal.
