Masters : accès refusé pour une femme
Golf dimanche, 10 avr. 2011. 23:10 jeudi, 12 déc. 2024. 21:52
AUGUSTA, Ga. - Les dirigeants du Tournoi des Maîtres se sont excusés auprès de l'éditorialiste aux sports du 'Bergen Record' (N. J.) Tara Sullivan, dimanche soir, après qu'une garde de sécurité lui eut refusé l'accès au vestiaire pour une entrevue d'après-tournoi.
Le porte-parole du Augusta National Steve Ethun a indiqué que la garde avait agi de manière inappropriée en arrêtant Sullivan, puisque la politique du prestigieux club de golf est d'accorder un accès équitable à tous les journalistes. Le club n'a pas de membres féminins, mais plusieurs journalistes ont confirmé qu'elles avaient effectué plusieurs visites au vestiaire sans le moindre pépin, afin de réaliser des entrevues.
Sullivan faisait partie d'un groupe de journalistes qui ont suivi le meneur à l'issue de la troisième ronde, le Nord-Irlandais Rory McIlroy, du parcours jusqu'au chalet après son effondrement lors de la dernière ronde.
"Elle a simplement dit que les femmes n'étaient pas admises, et il n'y avait pas de dirigeants dans les parages", a dit Sullivan. Entre le temps passé à s'expliquer avec la garde et celui pour tenter de retrouver le gérant de McIlory, l'entrevue était déjà terminée.
Ethun a mentionné que le club engageait des gens pour la durée du tournoi, et a précisé que la garde semblait ignorer la politique d'équité en matière journalistique au Tournoi des Maîtres.
"Ça n'aurait pas dû se produire, a-t-il reconnu. Nous travaillerons aussi fort que possible pour s'assurer que ça ne se reproduise plus."
Le porte-parole du Augusta National Steve Ethun a indiqué que la garde avait agi de manière inappropriée en arrêtant Sullivan, puisque la politique du prestigieux club de golf est d'accorder un accès équitable à tous les journalistes. Le club n'a pas de membres féminins, mais plusieurs journalistes ont confirmé qu'elles avaient effectué plusieurs visites au vestiaire sans le moindre pépin, afin de réaliser des entrevues.
Sullivan faisait partie d'un groupe de journalistes qui ont suivi le meneur à l'issue de la troisième ronde, le Nord-Irlandais Rory McIlroy, du parcours jusqu'au chalet après son effondrement lors de la dernière ronde.
"Elle a simplement dit que les femmes n'étaient pas admises, et il n'y avait pas de dirigeants dans les parages", a dit Sullivan. Entre le temps passé à s'expliquer avec la garde et celui pour tenter de retrouver le gérant de McIlory, l'entrevue était déjà terminée.
Ethun a mentionné que le club engageait des gens pour la durée du tournoi, et a précisé que la garde semblait ignorer la politique d'équité en matière journalistique au Tournoi des Maîtres.
"Ça n'aurait pas dû se produire, a-t-il reconnu. Nous travaillerons aussi fort que possible pour s'assurer que ça ne se reproduise plus."