Mickelson au sommet!
Golf mercredi, 20 févr. 2008. 14:32 vendredi, 13 déc. 2024. 15:48
Difficile, très difficile de prévoir à l'avance ce que Phil Mickelson nous réserve lorsqu'il s'inscrit à un tournoi. Il semble être capable du meilleur et du pire. Dr. Jekill and Mr. Hyde? Je n'irais quand même pas jusque-là. Après tout, je fais aussi parti de la confrérie des joueurs gauchers, comme au-delà de 30% des amateurs de golf québécois.
Tout ça pour dire que le grand Phil ne laisse personne indifférent. D'abord, défaite en prolongation à Scottsdale il y a trois semaines devant le puissant cogneur J.B. Holmes. Puis, à Pebble Beach, où il défendait son titre, il inscrit un pointage de 11 sur une normale 5 (trou no.14) en troisième ronde et se sort automatiquement du tournoi en ratant la coupure par cinq coups.
De retour au jeu la fin de semaine dernière, cette fois au Riviera Country Club où il n'a jamais savouré la victoire, il éblouit la foule et les autres concurrents avec un superbe 64 en deuxième ronde pour s'installer au sommet du classement. Il ne devait plus regarder derrière pour finalement l'emporter par deux coups devant le tenace Jeff Quinney.
Cette 33e victoire en carrière lui permet également d'occuper le premier rang des boursiers et du système de points de la Coupe FedEx en 2008, sans compter qu'il creuse l'écart entre lui et les plus proches poursuivants au classement mondial. Je vous l'accorde, il est encore bien loin de Tiger mais d'un côté plus positif, je vous dirais qu'il est plus près du premier rang que tout autre golfeur sur cette planète.
L'ère Tiger Woods
Les débuts professionnels de Mickelson remontent à 1992 soit quatre ans avant ceux de Tiger Woods. Le grand gaucher est d'ailleurs le dernier joueur amateur à avoir remporté un tournoi sur le Circuit PGA Tour soit l'Omnium Northern Telecom (Arizona) en 1991. L'année précédente, il devenait le premier joueur gaucher de l'histoire à remporter le championnat amateur des États-Unis (U.S. amateur). À cette époque, on lui prédisait un brillant avenir mais personne ne lui avait mentionné qu'il aurait un certain Tiger Woods dans les jambes pour la grande majorité de sa carrière. Tiger empoche les victoires majeures et les titres à un rythme effarant.
Les autres joueurs, qui proviennent maintenant de tous les continents, doivent se partager les miettes. Il faut croire que Mickelson a un plus d'appétit que les autres avec ses 33 victoires incluant trois titres majeurs et un championnat des joueurs.
Vrai que Mickelson a pris quelques plongeons spectaculaires au cours des dernières années ; c'est son style de jeu, il joue pour gagner et est prêt à prendre des risques. De toutes les manières, le grand Phil a toujours été critique par les médias américains mais il s'est toujours tenu debout.
Qui sont ces journalistes pour critiquer son jugement et/ou sa façon de jouer? Plusieurs amateurs auraient sans doute pris une décision différente sur le dernier trou du U.S. Open en 2006 c'est tellement facile une fois que l'on connaît le résultat. Ces mêmes dénigreurs auraient sans doute remporté le British Open de 1999 s'ils s'étaient retrouvés dans les souliers de Jean Van de Velde.
On semble parfois oublier que si Tiger Woods n'existait pas, Phil Mickelson serait le meilleur joueur de golf au monde. Il empoche autour de cinquante millions de dollars annuellement, a une épouse et des enfants adorables, s'occupe d'une fondation qui apporte du réconfort à des milliers de jeunes défavorisés et aime prendre des risques sur un parcours de golf.
De plus, il ne se défile jamais et se tient droit comme un chêne. Parlez-en au commissaire Fichem. Mickelson n'a pas eu peur de le défier l'an passé en ratant un tournoi éliminatoire de la Coupe FedEx qui suivait sa victoire à Boston. Homme de principe, il a tenu parole parce qu'un différend entre les deux hommes n'avait pas été réglé. Quand Mickelson décide de ne pas participer au Championnat du Circuit ou encore au Championnat Mercedes, on doit lui accorder bénéfice du doute et respecter ses décisions à nous d'apprécier davantage sa présence à chacune de ses sorties!
Ne reste plus qu'à souhaiter quelques confrontations en tête à tête avec le numéro 1 mondial au cours des prochains mois.
Qui voudrait rater un tel spectacle!
Tout ça pour dire que le grand Phil ne laisse personne indifférent. D'abord, défaite en prolongation à Scottsdale il y a trois semaines devant le puissant cogneur J.B. Holmes. Puis, à Pebble Beach, où il défendait son titre, il inscrit un pointage de 11 sur une normale 5 (trou no.14) en troisième ronde et se sort automatiquement du tournoi en ratant la coupure par cinq coups.
De retour au jeu la fin de semaine dernière, cette fois au Riviera Country Club où il n'a jamais savouré la victoire, il éblouit la foule et les autres concurrents avec un superbe 64 en deuxième ronde pour s'installer au sommet du classement. Il ne devait plus regarder derrière pour finalement l'emporter par deux coups devant le tenace Jeff Quinney.
Cette 33e victoire en carrière lui permet également d'occuper le premier rang des boursiers et du système de points de la Coupe FedEx en 2008, sans compter qu'il creuse l'écart entre lui et les plus proches poursuivants au classement mondial. Je vous l'accorde, il est encore bien loin de Tiger mais d'un côté plus positif, je vous dirais qu'il est plus près du premier rang que tout autre golfeur sur cette planète.
L'ère Tiger Woods
Les débuts professionnels de Mickelson remontent à 1992 soit quatre ans avant ceux de Tiger Woods. Le grand gaucher est d'ailleurs le dernier joueur amateur à avoir remporté un tournoi sur le Circuit PGA Tour soit l'Omnium Northern Telecom (Arizona) en 1991. L'année précédente, il devenait le premier joueur gaucher de l'histoire à remporter le championnat amateur des États-Unis (U.S. amateur). À cette époque, on lui prédisait un brillant avenir mais personne ne lui avait mentionné qu'il aurait un certain Tiger Woods dans les jambes pour la grande majorité de sa carrière. Tiger empoche les victoires majeures et les titres à un rythme effarant.
Les autres joueurs, qui proviennent maintenant de tous les continents, doivent se partager les miettes. Il faut croire que Mickelson a un plus d'appétit que les autres avec ses 33 victoires incluant trois titres majeurs et un championnat des joueurs.
Vrai que Mickelson a pris quelques plongeons spectaculaires au cours des dernières années ; c'est son style de jeu, il joue pour gagner et est prêt à prendre des risques. De toutes les manières, le grand Phil a toujours été critique par les médias américains mais il s'est toujours tenu debout.
Qui sont ces journalistes pour critiquer son jugement et/ou sa façon de jouer? Plusieurs amateurs auraient sans doute pris une décision différente sur le dernier trou du U.S. Open en 2006 c'est tellement facile une fois que l'on connaît le résultat. Ces mêmes dénigreurs auraient sans doute remporté le British Open de 1999 s'ils s'étaient retrouvés dans les souliers de Jean Van de Velde.
On semble parfois oublier que si Tiger Woods n'existait pas, Phil Mickelson serait le meilleur joueur de golf au monde. Il empoche autour de cinquante millions de dollars annuellement, a une épouse et des enfants adorables, s'occupe d'une fondation qui apporte du réconfort à des milliers de jeunes défavorisés et aime prendre des risques sur un parcours de golf.
De plus, il ne se défile jamais et se tient droit comme un chêne. Parlez-en au commissaire Fichem. Mickelson n'a pas eu peur de le défier l'an passé en ratant un tournoi éliminatoire de la Coupe FedEx qui suivait sa victoire à Boston. Homme de principe, il a tenu parole parce qu'un différend entre les deux hommes n'avait pas été réglé. Quand Mickelson décide de ne pas participer au Championnat du Circuit ou encore au Championnat Mercedes, on doit lui accorder bénéfice du doute et respecter ses décisions à nous d'apprécier davantage sa présence à chacune de ses sorties!
Ne reste plus qu'à souhaiter quelques confrontations en tête à tête avec le numéro 1 mondial au cours des prochains mois.
Qui voudrait rater un tel spectacle!