Mille façons de gagner ...ou de perdre
Golf vendredi, 22 févr. 2008. 13:04 mercredi, 11 déc. 2024. 15:29
Ce n'est pas le genre de tournoi qui convient à tous les types de joueurs du circuit PGA Tour ou du circuit européen. Le Championnat Accenture au fil des ans a davantage eu l'air d'un cimetière pour les joueurs vedettes qu'un tournoi où ils ont été en mesure de confirmer leur immense talent. À preuve, il s'en est fallu de peu pour que le meilleur joueur mondial, Tiger Woods, soit éliminé dès le premier tour.
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Le tournoi se déroule selon une formule qu'on utilise de plus en plus rarement au golf, exception de la Coupe des Présidents et de la Coupe Ryder chez les hommes et de la Coupe Solheim chez les femmes. Pendant 33 semaines sur le circuit PGA Tour et davantage en Europe, les golfeurs professionnels affrontent entre 120 et 154 golfeurs pendant quatre jours. Au Championnat Accenture, ils en affrontent un seul pour une seule journée. Et ce n'est pas le pointage qui fait foi de tout, c'est le nombre de trous gagnés.
Dimanche, on ne couronnera pas nécessairement le meilleur joueur de la semaine. On récompensera le gagnant de six matchs. C'est ainsi que fonctionne le tournoi. Comme au tennis. Dommage pour le joueur qui a écopé d'un mauvais tirage au sort. La logique voudrait que les têtes de séries atteignent à tout le moins les séries quart de finale. On sait très bien que c'est rarement le cas.
Il y a des joueurs qui ont disputé de formidables rondes de golf au cours des trois premiers jours et qui ont été éliminés. Il y a en d'autres qui n'ont rien cassé et qui risquent que remporter les grands honneurs. C'est la loi de ce tournoi.
Pour avoir été longtemps associé aux Internationaux de Tennis du Canada et à diverses autres manifestations sportives, je sais à quel point les organisateurs espèrent voir les têtes de séries atteindre la finale. L'effondrement de un ou plusieurs athlètes de renommée vient assombrir le déroulement de la compétition. On aura beau mentionner que Tiger a raté sa première finale chez les professionnels lors de l'Omnium Canadien disputé au Royal Montréal en 1997, reste que sa présence aurait rehaussé le spectacle lors des deux journées du week-end.
Or, c'est exactement ce à quoi les organisateurs du Championnat Accenture ont été confrontés cette semaine. Tiger a réalisé un véritable coup de force pour prendre la mesure de J.B. Holmes au premier tour.
D'autres ont eu moins de chance. Mike Weir, Zach Johnson, Ernie Els, Rory Sabbatini, Jim Furyk et Retief Goosen ont tous été éliminés à la suite de leur premier match.
Phil Mickelson a bataillé ferme contre Pat Perez avant de s'incliner face à Stuart Appleby lors de la euxième journée. Imaginez, Mickelson a inscrit cinq oiselets et un aigle et il a perdu. C'est que Appleby a quant à lui réalisé neuf oiselets. Et pendant ce temps, K.J. Choi qui a peiné à plusieurs occasions s'est malgré tout rendu au troisième tour. Au pointage, il aurait à peine joué la normale.
Le mot d'ordre est simple quand on participe à ce genre de compétition : survivre aux mauvais coups et surtout ne pas ne soucier de la prochaine étape, car en regardant ce qui vous attend au prochain tour, vous prenez des chances de ne pas vous y rendre.
LES DEUX FERS DROITS DE SERGIO
On a fait état que Sergio Garcia utilisait deux fers droits cette semaine dans le cadre du Championnat Accenture. Il est à travailler sur cette facette de son jeu qui fut décevante au cours des dernières saisons. Lorsqu'il se sent inconfortable avec l'un des fers droits, il opte alors pour l'autre, généralement à celui à tige plus longue.
Il n'est pas nouveau de voir des professionnels agir de la sorte. Chez nous, Daniel Talbot a utilisé la même stratégie.
Pour autant que la limite des 14 bâtons dans un sac soit respectée, on peut utiliser les bâtons que l'on désire. À la limite, un joueur pourrait déposer quatre fers droits dans son sac et 10 autres bâtons, il serait autorisé à le faire.
D'ailleurs, cela pourrait s'avérer une stratégie intéressante pour les amateurs qui peinent sur des verts ou trop lents ou trop rapides. Des fers droits de poids différents pourraient peut-être améliorer les résultats. Si c'est bon pour Sergio Garcia, ça vaut peut-être la peine pour certains amateurs de l'essayer.
Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte. Le tournoi se déroule selon une formule qu'on utilise de plus en plus rarement au golf, exception de la Coupe des Présidents et de la Coupe Ryder chez les hommes et de la Coupe Solheim chez les femmes. Pendant 33 semaines sur le circuit PGA Tour et davantage en Europe, les golfeurs professionnels affrontent entre 120 et 154 golfeurs pendant quatre jours. Au Championnat Accenture, ils en affrontent un seul pour une seule journée. Et ce n'est pas le pointage qui fait foi de tout, c'est le nombre de trous gagnés.
Dimanche, on ne couronnera pas nécessairement le meilleur joueur de la semaine. On récompensera le gagnant de six matchs. C'est ainsi que fonctionne le tournoi. Comme au tennis. Dommage pour le joueur qui a écopé d'un mauvais tirage au sort. La logique voudrait que les têtes de séries atteignent à tout le moins les séries quart de finale. On sait très bien que c'est rarement le cas.
Il y a des joueurs qui ont disputé de formidables rondes de golf au cours des trois premiers jours et qui ont été éliminés. Il y a en d'autres qui n'ont rien cassé et qui risquent que remporter les grands honneurs. C'est la loi de ce tournoi.
Pour avoir été longtemps associé aux Internationaux de Tennis du Canada et à diverses autres manifestations sportives, je sais à quel point les organisateurs espèrent voir les têtes de séries atteindre la finale. L'effondrement de un ou plusieurs athlètes de renommée vient assombrir le déroulement de la compétition. On aura beau mentionner que Tiger a raté sa première finale chez les professionnels lors de l'Omnium Canadien disputé au Royal Montréal en 1997, reste que sa présence aurait rehaussé le spectacle lors des deux journées du week-end.
Or, c'est exactement ce à quoi les organisateurs du Championnat Accenture ont été confrontés cette semaine. Tiger a réalisé un véritable coup de force pour prendre la mesure de J.B. Holmes au premier tour.
D'autres ont eu moins de chance. Mike Weir, Zach Johnson, Ernie Els, Rory Sabbatini, Jim Furyk et Retief Goosen ont tous été éliminés à la suite de leur premier match.
Phil Mickelson a bataillé ferme contre Pat Perez avant de s'incliner face à Stuart Appleby lors de la euxième journée. Imaginez, Mickelson a inscrit cinq oiselets et un aigle et il a perdu. C'est que Appleby a quant à lui réalisé neuf oiselets. Et pendant ce temps, K.J. Choi qui a peiné à plusieurs occasions s'est malgré tout rendu au troisième tour. Au pointage, il aurait à peine joué la normale.
Le mot d'ordre est simple quand on participe à ce genre de compétition : survivre aux mauvais coups et surtout ne pas ne soucier de la prochaine étape, car en regardant ce qui vous attend au prochain tour, vous prenez des chances de ne pas vous y rendre.
LES DEUX FERS DROITS DE SERGIO
On a fait état que Sergio Garcia utilisait deux fers droits cette semaine dans le cadre du Championnat Accenture. Il est à travailler sur cette facette de son jeu qui fut décevante au cours des dernières saisons. Lorsqu'il se sent inconfortable avec l'un des fers droits, il opte alors pour l'autre, généralement à celui à tige plus longue.
Il n'est pas nouveau de voir des professionnels agir de la sorte. Chez nous, Daniel Talbot a utilisé la même stratégie.
Pour autant que la limite des 14 bâtons dans un sac soit respectée, on peut utiliser les bâtons que l'on désire. À la limite, un joueur pourrait déposer quatre fers droits dans son sac et 10 autres bâtons, il serait autorisé à le faire.
D'ailleurs, cela pourrait s'avérer une stratégie intéressante pour les amateurs qui peinent sur des verts ou trop lents ou trop rapides. Des fers droits de poids différents pourraient peut-être améliorer les résultats. Si c'est bon pour Sergio Garcia, ça vaut peut-être la peine pour certains amateurs de l'essayer.