"Nous pourrions voir du grand Tiger"
Golf jeudi, 16 sept. 2004. 14:12 samedi, 14 déc. 2024. 17:30
(AFP) - L'équipe des Etats-Unis attend de pied ferme, avec dans ses rangs un Tiger Woods revanchard, des Européens qui affichent une insolente décontraction, pour la 35e édition de la Ryder Cup de golf, de vendredi à dimanche à Bloomfield Hills, près de Detroit, dans le Michigan.
"J'ai nettement l'impression que Tiger est prêt. Nous pourrions voir du grand Tiger ce week-end", ose affirmer le capitaine de l'équipe des Etats-Unis, Hal Sutton, à propos de l'ex N.1 mondial.
Celui-ci est animé d'une double motivation: faire oublier la perte récente de sa place de N.1 mondial, et améliorer un bilan jusque là négatif dans la Ryder Cup: 5 matches gagnés, 8 perdus, 2 nuls en trois participations, pour deux défaites et une seule victoire.
L'équipe des Etats-Unis est donnée favorite de cette édition, même si l'Europe est sortie victorieuse de trois des quatre dernières et reste sur un succès conquis il y a deux ans à Sutton Coldfield, en Angleterre.
Les Américains comptent, depuis la création d'une épreuve qui mettait aux prises jusqu'en 1977 Britanniques et Américains, vingt-quatre victoires, contre sept défaites seulement et deux nuls.
Outre Woods, les Etats-Unis comptent dans ses rangs deux autres joueurs parmi les dix premiers mondiaux: Phil Mickelson (N.4) et Davis Love (N.6), qui en sont respectivement à leur cinquième et sixième participations.
Mais la balance s'est équilibrée entre les formations des deux continents depuis les années 80, avec un partage des victoires sur les dix dernières éditions (5 chacune). Et les visiteurs européens, dirigés par l'Allemand Bernhard Langer, semblent se complaire dans leur peau d'outsideurs.
Outsideurs mais ambitieux
"Oui, je pense que nous sommes les outsiders", affirme ainsi l'Irlandais Padraig Harrington, N.8 mondial, qui emmènera les troupes européennes. "Les Américains sont devant nous au classement mondial, et ont remporté beaucoup plus de titres majeurs que nous".
Colin Montgomerie, qui, des vingt-quatre joueurs en présence ce week-end, est celui qui détient le record de participations (ce sera sa 7e), fait la même analyse. "Si vous additionnez les classements de chacun, nous sommes nettement les outsideurs. Nous (les Européens) n'avons pas remporté l'US Open ou l'USPGA depuis très longtemps. Mais c'est toujours comme ça", ne s'alarme cependant pas l'Ecossais.
Car au delà de la sécheresse des chiffres, l'équipe du Vieux continent a une certaine allure. "Pour la première fois, nous avons une équipe bien équilibrée", prévient Harrington.
Paul Casey, David Howell, Ian Poulter, Luke Donald et le Français Thomas Levet, s'ils sont novices dans cette compétition, ont déjà de sérieuses références. Et Montgomery, Lee Westwood et l'Espagnol Sergio Garcia sont des compétiteurs nés.
Les deux équipes ont en commun le fait de compter chacune cinq nouveaux venus.
"J'ai nettement l'impression que Tiger est prêt. Nous pourrions voir du grand Tiger ce week-end", ose affirmer le capitaine de l'équipe des Etats-Unis, Hal Sutton, à propos de l'ex N.1 mondial.
Celui-ci est animé d'une double motivation: faire oublier la perte récente de sa place de N.1 mondial, et améliorer un bilan jusque là négatif dans la Ryder Cup: 5 matches gagnés, 8 perdus, 2 nuls en trois participations, pour deux défaites et une seule victoire.
L'équipe des Etats-Unis est donnée favorite de cette édition, même si l'Europe est sortie victorieuse de trois des quatre dernières et reste sur un succès conquis il y a deux ans à Sutton Coldfield, en Angleterre.
Les Américains comptent, depuis la création d'une épreuve qui mettait aux prises jusqu'en 1977 Britanniques et Américains, vingt-quatre victoires, contre sept défaites seulement et deux nuls.
Outre Woods, les Etats-Unis comptent dans ses rangs deux autres joueurs parmi les dix premiers mondiaux: Phil Mickelson (N.4) et Davis Love (N.6), qui en sont respectivement à leur cinquième et sixième participations.
Mais la balance s'est équilibrée entre les formations des deux continents depuis les années 80, avec un partage des victoires sur les dix dernières éditions (5 chacune). Et les visiteurs européens, dirigés par l'Allemand Bernhard Langer, semblent se complaire dans leur peau d'outsideurs.
Outsideurs mais ambitieux
"Oui, je pense que nous sommes les outsiders", affirme ainsi l'Irlandais Padraig Harrington, N.8 mondial, qui emmènera les troupes européennes. "Les Américains sont devant nous au classement mondial, et ont remporté beaucoup plus de titres majeurs que nous".
Colin Montgomerie, qui, des vingt-quatre joueurs en présence ce week-end, est celui qui détient le record de participations (ce sera sa 7e), fait la même analyse. "Si vous additionnez les classements de chacun, nous sommes nettement les outsideurs. Nous (les Européens) n'avons pas remporté l'US Open ou l'USPGA depuis très longtemps. Mais c'est toujours comme ça", ne s'alarme cependant pas l'Ecossais.
Car au delà de la sécheresse des chiffres, l'équipe du Vieux continent a une certaine allure. "Pour la première fois, nous avons une équipe bien équilibrée", prévient Harrington.
Paul Casey, David Howell, Ian Poulter, Luke Donald et le Français Thomas Levet, s'ils sont novices dans cette compétition, ont déjà de sérieuses références. Et Montgomery, Lee Westwood et l'Espagnol Sergio Garcia sont des compétiteurs nés.
Les deux équipes ont en commun le fait de compter chacune cinq nouveaux venus.