AUGUSTA, Georgie (PC) - Le parcours du club Augusta National a baigné dans les chauds rayons du soleil au cours des derniers jours, ce qui fait contraste avec le très mauvais temps qui a affecté les épreuves du circuit de la PGA ce printemps.

"Vous savez, c'est plutôt incroyable que de jouer sous le soleil. C'est tout un changement," a dit le Sud-Africain Ernie Els.

Mais on prévoit de la pluie et de violents orages pour la première ronde du Tournoi des Maîtres jeudi. Ce n'est pas nouveau puisque huit des 14 tournois du circuit cette saison ont été perturbés par le mauvais temps.

"C'est très ennuyant, a dit le Canadien Stephen Ames. J'ai dû retourner à la maison à Calgary parce que j'étais malade d'avoir joué sous la pluie aussi souvent. Ca n'a pas été très plaisant. Nous espérons tous que les choses vont s'améliorer maintenant."

Mais la pluie n'est pas étrangère à Augusta non plus. Les trois dernières présentations du tournoi ont été perturbées par la pluie. Même que la première ronde du tournoi de 2003 a été annulée. Mike Weir a dû se battre contre les éléments pour l'emporter.

"On devra faire avec la pluie, attendre, être patient, a dit Weir. Je me souviens bien de 2003. Nous avons dû attendre longtemps et patienter. Il faut garder notre concentration."

Mais dans le fond, un petit peu de pluie est peut-être ce que Weir souhaite dans le fond.

"C'est peut-être là une de mes qualités, a-t-il dit. On dirait que je joue mieux quand les conditions sont difficiles. Je ne m'inquiète pas s'il y a de la pluie ou du vent."

Vijay Singh ne s'inquiète pas non plus.

"La pluie ne me dérange pas, a-t-il dit. Même que le parcours est souvent rendu plus facile. Les verts sont plus réceptifs."

Lors des rondes d'exercice, les verts étaient fermes et rapides. Certains joueurs disaient qu'il était presque impossible d'atteindre les verts.

"Présentement, c'est très sec ici, a dit Weir. Si on versait de l'eau sur les verts, elle roulerait vers l'extérieur tellement le sol est dur. Mais si la pluie s'en mêle, on pourrait avoir un tout autre parcours demain."

Des verts détrempés se traduiraient par des meilleurs marques.

"Dans le fond, nous espérons tous un peu de pluie, a dit l'Irlandais Padraig Harrington. Si les verts demeurent comme ils sont présentement, ce sera très difficile de loger la balle près du trou. Je n'ai jamais vu les coups d'approche si difficiles."

Mais c'est le vent surtout qui inquiète Weir.

"La partie vraiment difficile ici commence quand le vent se lève, a dit Weir. On dirait que le vent souffle de partout."