Où étaient les meilleurs?
Golf lundi, 16 juin 2008. 18:27 mercredi, 11 déc. 2024. 07:55
Le résultat comme tel ne nous a guère surpris. Tiger Woods a cependant beaucoup plus peiné que prévu lors de la ronde de prolongation et du trou supplémentaire qui lui ont éventuellement permis de remporter son 3e omnium américain et son 14e titre majeur en carriere.
Bien sûr, on retiendra aussi la superbe performance de Rocco Mediate qui a tenu tête au numéro un mondial. Mieux encore, il s'en est fallu de peu pour qu'il ne se sauve avec la victoire.
Plusieurs amateurs m'ont fait part de leur mécontentement à la suite de certains agissements de Tiger. Ils ont été agacés par les lancers de bâtons et ont mentionné que les grimaces de douleur ont été agacantes à la fin.
Ce que l'on craint en fait c'est que cette blessure ne soit plus grave que ce qu'on nous a annoncé.
Il est important de noter que les dirigeants de la United States Golf Association ont effectué de l'excellent boulot dans la mise en place de ce parcours. Certes difficile, il était juste et a permis aux joueurs de s'exprimer. Si certains scores ont été élevés, c'est tout simplement que les joueurs ont commis des erreurs. Et sur un parcours préparé de la sorte, la moindre erreur était pénalisée. Torrey Pines Sud a été un excellent test de golf, probablement le meilleur de la saison du golf professionnel. Et quand on lit attentivement la philosophie de la USGA, on s'aperçoit que ses dirigeants ont tenu promesse : ils voulaient couronner le meilleur joueur de golf présent à San Diego. Et c'est ce qu'ils ont fait.
Ce qui m'inquiète à nouveau, c'est le manque de constance des joueurs qui suivent Woods au classement mondial. Il n'y a que Geoff Ogilvy qui ait terminé parmi le top 10. Les autres têtes de séries, encore une fois, n'ont pas joué à la hauteur de leur réputation. C'est au moins la quatrième fois dans le cadre de tournois majeurs que l'on assiste à pareille situation. Cela ne semble pas inquiéter les dirigeants et pourtant, ils auraient avantage à le faire.
Vijay Singh se remettait d'une blessure. Adam Scott également, mais la véritable opposition est venue de joueurs dont les succès sont plus que limités sur les circuits professionnels.
Il est vrai qu'il ne faut pas comparer les époques, mais on me permettra de souligner que dans les annees 1960, 1970 et 1980 ce sont les joueurs vedettes qui talonnaient Arnold Palmer et Jack Nicklaus.
Non pas que la lutte du 158e joueur au monde n'ait pas été belle à voir. C'est tout simplement qu'on serait en mesure d'espérer une oppposition encore plus vive de la part des joueurs occupant les 14 positions suivantes à celle de Tiger Woods au classement mondial.
Bien sûr, on retiendra aussi la superbe performance de Rocco Mediate qui a tenu tête au numéro un mondial. Mieux encore, il s'en est fallu de peu pour qu'il ne se sauve avec la victoire.
Plusieurs amateurs m'ont fait part de leur mécontentement à la suite de certains agissements de Tiger. Ils ont été agacés par les lancers de bâtons et ont mentionné que les grimaces de douleur ont été agacantes à la fin.
Ce que l'on craint en fait c'est que cette blessure ne soit plus grave que ce qu'on nous a annoncé.
Il est important de noter que les dirigeants de la United States Golf Association ont effectué de l'excellent boulot dans la mise en place de ce parcours. Certes difficile, il était juste et a permis aux joueurs de s'exprimer. Si certains scores ont été élevés, c'est tout simplement que les joueurs ont commis des erreurs. Et sur un parcours préparé de la sorte, la moindre erreur était pénalisée. Torrey Pines Sud a été un excellent test de golf, probablement le meilleur de la saison du golf professionnel. Et quand on lit attentivement la philosophie de la USGA, on s'aperçoit que ses dirigeants ont tenu promesse : ils voulaient couronner le meilleur joueur de golf présent à San Diego. Et c'est ce qu'ils ont fait.
Ce qui m'inquiète à nouveau, c'est le manque de constance des joueurs qui suivent Woods au classement mondial. Il n'y a que Geoff Ogilvy qui ait terminé parmi le top 10. Les autres têtes de séries, encore une fois, n'ont pas joué à la hauteur de leur réputation. C'est au moins la quatrième fois dans le cadre de tournois majeurs que l'on assiste à pareille situation. Cela ne semble pas inquiéter les dirigeants et pourtant, ils auraient avantage à le faire.
Vijay Singh se remettait d'une blessure. Adam Scott également, mais la véritable opposition est venue de joueurs dont les succès sont plus que limités sur les circuits professionnels.
Il est vrai qu'il ne faut pas comparer les époques, mais on me permettra de souligner que dans les annees 1960, 1970 et 1980 ce sont les joueurs vedettes qui talonnaient Arnold Palmer et Jack Nicklaus.
Non pas que la lutte du 158e joueur au monde n'ait pas été belle à voir. C'est tout simplement qu'on serait en mesure d'espérer une oppposition encore plus vive de la part des joueurs occupant les 14 positions suivantes à celle de Tiger Woods au classement mondial.