Que penser des chances de Mickelson?
Golf dimanche, 15 juil. 2007. 16:13 mercredi, 11 déc. 2024. 13:47
(ESPN.com) - Il est aussi difficile de trouver des cubes de glace en Écosse que de voir Phil Mickelson y remporter un tournoi de golf. Les boissons chaudes et les difficultés de Mickelson outre-mer font partie des mystères de la vie.
Mais malgré une finale Mickelson-esque dimanche à l'Omnium d'Écosse, il est difficile de critiquer le jeu du gaucher à un tournoi où personne n'aurait oser parier sur ses chances d'être parmi les meneurs, encore moins de gagner.
Mais il aurait quand même été intéressant de voir Mickelson l'emporter et arriver à Carnoustie, où se déroulera l'Omnium Britannique en fin de semaine prochaine, avec le vent dans les voiles.
Professionnellement parlant, Mickelson n'a jamais été un grand voyageur. Il passe même régulièrement son tour au premier tournoi de la saison à Hawaii. Contrairement aux Ernie Els, Retief Goosen et même Tiger Woods, son passeport n'est pas toujours dans sa poche d'en arrière.
Une victoire à l'Omnium d'Écosse lui aurait donc donné une distinction au niveau international, chose qui manque à sa feuille de route. Et s'il avait pu gagner à Loch Lomond, pourquoi pas ailleurs? Mickelson n'a peut-être terminé dans le Top 10 de l'Omnium Britannique qu'à une seule reprise, mais ce ne sont pas les choses bizarres qui manquent au golf (si je vous dis Zach Johnson qui remporte le Masters?).
Peut-être parviendra-t-il à ramener du positif de sa fin de semaine en Écosse, mais il se pourrait aussi qu'il ne parvienne pas à effacer de sa mémoire la fin de sa quatrième ronde (boguey-birdie-boguey-birdie-boguey) qui l'a envoyé en prolongation avec le Français Gregory Havret.
Pendant que Woods, Goosen, Ben Curtis, Jim Furyk, K.J. Choi et une poignée d'autres golfeurs apprivoisaient déjà Carnoustie dimanche, Lefty se battait contre lui-même pour soulever un trophée à une heure de là, une possibilité qui aurait semblé complètement absurde en début de semaine.
Avant d'arriver à l'Omnium d'Écosse, Mickelson avait l'air d'un vrai manchot sur un terrain de golf. Quand il a raté la coupure au tournoi AT&T il y a deux semaines, c'était le troisième de suite auquel il ne participait pas aux rondes du week-end, une première dans son cas depuis 1995.
Au moins, il avait une bonne excuse : la blessure au poignet qu'il s'est infligée en se préparant pour l'Omnium des États-Unis. Le même poignet qui le dérangeait à Washington et qui, pensait-on, allait lui nuire pour le reste de la saison. Sa blessure l'empêchait surtout de manier son bois 1, et comme Mickelson n'est pas connu pour sa précision à partir des tertres de départ, il était tout à fait normal de s'attendre à ce qu'il en arrache.
Mais Mickelson a dit que son nouvel entraîneur, Butch Harmon, l'a aidé à trouver une zone de confort malgré sa blessure. Au lieu de blâmer son poignet, il a mis ses mauvais résultats sur le dos de son jeu sur les verts et insistait qu'il ne jouait pas aussi mal que ses résultats le laissaient entendre.
Qu'est-ce qui se passe ensuite? Il passe à un cheveu de gagner un tournoi qui, même s'il ne l'admettra pas, ne devait que l'aider à s'acclimater au décalage horaire.
Qu'il ait fait de sa présence à l'Omnium d'Écosse une habitude au cours des dernières années démontre l'évolution de Mickelson, un golfeur qui a compris l'importance de se préparer sérieusement et adéquatement pour chaque tournoi majeur.
"Je n'ai pas aussi bien joué que je l'aurais souhaité à l'extérieur des États-Unis, a avoué Mickelson. C'est probablement parce que je ne me suis pas donné autant de chances que j'aurais dû."
Pas de doute qu'une victoire à Loch Lomond aurait donné une bonne dose de confiance à Mickelson avant d'arriver à Carnoustie, mais il ne faudrait pas donner à ce tournoi préparatoire trop d'importance. Loch Lomond et Carnoustie sont aussi différents qu'un Américain et un Britannique. Oui, on parle ici de deux terrains de golf, mais Loch Lomond est un parcours luxuriant, à l'intérieur des terres, qui ressemble beaucoup à ce qu'on retrouve en Amérique. Carnoustie est un vrai links considéré à juste titre comme l'un des plus difficile au monde.
"C'est un parcours magnifique, dit Mickelson. Je n'aurais pas dit la même chose la dernière fois que nous y avons joué en 1999, mais j'y suis retourné et je le trouve magnifique."
Pour ce qui est de son jeu il reste du travail à faire. Après avoir atteint 13 des 14 allées samedi, Mickelson était tout croche dimanche, entre autre sur son coup de départ crucial qu'il a envoyé trop à gauche sur le premier trou de prolongation.
Il a maintenant trois jours pour trouver des solutions et quelques cubes de glace.
Mais malgré une finale Mickelson-esque dimanche à l'Omnium d'Écosse, il est difficile de critiquer le jeu du gaucher à un tournoi où personne n'aurait oser parier sur ses chances d'être parmi les meneurs, encore moins de gagner.
Mais il aurait quand même été intéressant de voir Mickelson l'emporter et arriver à Carnoustie, où se déroulera l'Omnium Britannique en fin de semaine prochaine, avec le vent dans les voiles.
Professionnellement parlant, Mickelson n'a jamais été un grand voyageur. Il passe même régulièrement son tour au premier tournoi de la saison à Hawaii. Contrairement aux Ernie Els, Retief Goosen et même Tiger Woods, son passeport n'est pas toujours dans sa poche d'en arrière.
Une victoire à l'Omnium d'Écosse lui aurait donc donné une distinction au niveau international, chose qui manque à sa feuille de route. Et s'il avait pu gagner à Loch Lomond, pourquoi pas ailleurs? Mickelson n'a peut-être terminé dans le Top 10 de l'Omnium Britannique qu'à une seule reprise, mais ce ne sont pas les choses bizarres qui manquent au golf (si je vous dis Zach Johnson qui remporte le Masters?).
Peut-être parviendra-t-il à ramener du positif de sa fin de semaine en Écosse, mais il se pourrait aussi qu'il ne parvienne pas à effacer de sa mémoire la fin de sa quatrième ronde (boguey-birdie-boguey-birdie-boguey) qui l'a envoyé en prolongation avec le Français Gregory Havret.
Pendant que Woods, Goosen, Ben Curtis, Jim Furyk, K.J. Choi et une poignée d'autres golfeurs apprivoisaient déjà Carnoustie dimanche, Lefty se battait contre lui-même pour soulever un trophée à une heure de là, une possibilité qui aurait semblé complètement absurde en début de semaine.
Avant d'arriver à l'Omnium d'Écosse, Mickelson avait l'air d'un vrai manchot sur un terrain de golf. Quand il a raté la coupure au tournoi AT&T il y a deux semaines, c'était le troisième de suite auquel il ne participait pas aux rondes du week-end, une première dans son cas depuis 1995.
Au moins, il avait une bonne excuse : la blessure au poignet qu'il s'est infligée en se préparant pour l'Omnium des États-Unis. Le même poignet qui le dérangeait à Washington et qui, pensait-on, allait lui nuire pour le reste de la saison. Sa blessure l'empêchait surtout de manier son bois 1, et comme Mickelson n'est pas connu pour sa précision à partir des tertres de départ, il était tout à fait normal de s'attendre à ce qu'il en arrache.
Mais Mickelson a dit que son nouvel entraîneur, Butch Harmon, l'a aidé à trouver une zone de confort malgré sa blessure. Au lieu de blâmer son poignet, il a mis ses mauvais résultats sur le dos de son jeu sur les verts et insistait qu'il ne jouait pas aussi mal que ses résultats le laissaient entendre.
Qu'est-ce qui se passe ensuite? Il passe à un cheveu de gagner un tournoi qui, même s'il ne l'admettra pas, ne devait que l'aider à s'acclimater au décalage horaire.
Qu'il ait fait de sa présence à l'Omnium d'Écosse une habitude au cours des dernières années démontre l'évolution de Mickelson, un golfeur qui a compris l'importance de se préparer sérieusement et adéquatement pour chaque tournoi majeur.
"Je n'ai pas aussi bien joué que je l'aurais souhaité à l'extérieur des États-Unis, a avoué Mickelson. C'est probablement parce que je ne me suis pas donné autant de chances que j'aurais dû."
Pas de doute qu'une victoire à Loch Lomond aurait donné une bonne dose de confiance à Mickelson avant d'arriver à Carnoustie, mais il ne faudrait pas donner à ce tournoi préparatoire trop d'importance. Loch Lomond et Carnoustie sont aussi différents qu'un Américain et un Britannique. Oui, on parle ici de deux terrains de golf, mais Loch Lomond est un parcours luxuriant, à l'intérieur des terres, qui ressemble beaucoup à ce qu'on retrouve en Amérique. Carnoustie est un vrai links considéré à juste titre comme l'un des plus difficile au monde.
"C'est un parcours magnifique, dit Mickelson. Je n'aurais pas dit la même chose la dernière fois que nous y avons joué en 1999, mais j'y suis retourné et je le trouve magnifique."
Pour ce qui est de son jeu il reste du travail à faire. Après avoir atteint 13 des 14 allées samedi, Mickelson était tout croche dimanche, entre autre sur son coup de départ crucial qu'il a envoyé trop à gauche sur le premier trou de prolongation.
Il a maintenant trois jours pour trouver des solutions et quelques cubes de glace.