Quel spectacle!
Golf lundi, 1 oct. 2012. 15:42 vendredi, 13 déc. 2024. 03:44
Nous avons eu droit dimanche lors de la dernière journée de la 39e édition de la Coupe Ryder à un spectacle sportif d'une grande, d'une très grande qualité.
Le renversement de situation provoqué par les Européens a donné lieu à des coups spectaculaires et nous a fait vivre de belles émotions. L'une ou l'autre des équipes aurait pu inscrire la victoire tant la différence entre celles-ci était minime.
Il faut peut-être retourner à la saison 1999 et au miracle de Brookline pour se rappeler une telle conclusion dramatique sur la scène du golf professionnel.
On se rend compte à quel point tout est véritablement différent quand on présente le golf, un sport vraiment individuel, dans une perspective de sport collectif. Cela transforme l'essence même du jeu sans bien sûr oublier qu'on joue en Coupe Ryder une compétition par trou selon trois formules de jeu différentes.
Comme tout le monde, je ne puis que vanter les mérites d'Ian Poulter qui a pris en charge une équipe européenne qui semblait se chercher une identité avant qu'il aligne ses oiselets en fin de ronde samedi pour littéralement arracher un point aux Américains et laissant ainsi à des coéquipiers une mince lueur d'espoir de victoire.
On connaît aujourd'hui la suite, mais il est évident que l'Anglais fut sans contredit le joueur par excellence de ce tournoi.
On ne peut en dire autant des vétérans joueurs américains qui n'ont pas obtenu les résultats escomptés. Woods, Stricker et Furyk se devaient d'être des leaders et faire la différence au tableau de pointage. Ce fut tout le contraire. Ils ont été à la remorque de leurs coéquipiers.
Remarquez qu'ils ne sont pas les seuls à avoir déçu. Graeme McDowell, Peter Hanson et Lee Westwood n'ont guère été brillants chez les « Bleus ». Westwood a beau présenter une fiche de 2-2, il doit une de ses victoires à l'exceptionnelle sortie de Nicolas Colsaerts qui a inscrit huit oiselets et deux aigles lorsqu'ils ont évolué ensemble.
On aura beau analyser chaque ronde et comparer les statistiques de différents joueurs, je crois qu'en bout de ligne ce qu'il faut retenir c'est que les Européens ont gagné la Coupe Ryder. Je ne pense pas qu'il nous faut attribuer le résultat à une débandade des Américains. Ils auraient certes pu mieux jouer et surtout être plus opportunistes, mais je retiens plutôt les coups de grande qualité réalisés par les Européens pour expliquer leur victoire.
Le spectacle comme tel n'a pu qu'améliorer l'image du golf professionnel. Une fois les célébrations terminées, on s'est rendu compte que l'on venait d'assister à un grand moment sportif. Si certains petits détails négatifs ont brièvement détourné notre attention du tableau principal, ils ont rapidement cédé leur place aux coups spectaculaires qui se sont multipliés lors des matchs en simple.
Le geste posé par Woods en concédant le dernier roulé de Molinari en fut un d'une grande délicatesse. Certains diront qu'il a peut-être été forcé d'agir de la sorte à cause de la tournure des événements, mais il faut convenir que Woods aura au moins eu la présence d'esprit de poser ce geste dans une situation qui était très difficile à gérer.
On a encore une fois prouvé que rien n'est jamais acquis lors d'un match sportif. Tout est possible. On imagine des scénarios comme celui-là en se disant que ça ne fait aucun sens, que cela ne se produira jamais. Et pourtant Il y a bien longtemps qu'un tournoi de golf n'était pas venu me chercher comme ce fut le cas hier lors de la Coupe Ryder.
L'exploit d'une Québécoise
La présentation de la Coupe Ryder a jeté ombrage au cours de la fin de semaine sur l'exploit d'une golfeuse de chez nous qui a acquis son droit de jeu sur le circuit de la LPGA.
Sara-Maude Juneau de Fossambault-sur-le-Lac, dans la région de Québec, a terminé au quatrième rang du tournoi de qualification qui se déroulait en Floride au cours de la dernière semaine et ainsi mérité sa place sur le grand circuit.
Elle a connu une superbe carrière chez les amateurs et a effectué une belle transition chez les professionnelles. J'ai eu le plaisir de m'entretenir avec elle à quelques occasions et j'ai grandement apprécié ses belles qualités. Il nous faut féliciter Sara-Maude pour sa détermination et pour ses efforts dans la recherche et l'obtention de meilleures performances.
Je suis convaincu qu'elle va dignement représenter le Québec à l'échelle internationale dans un avenir très rapproché sur la scène du golf professionnel. Bravo.
Le renversement de situation provoqué par les Européens a donné lieu à des coups spectaculaires et nous a fait vivre de belles émotions. L'une ou l'autre des équipes aurait pu inscrire la victoire tant la différence entre celles-ci était minime.
Il faut peut-être retourner à la saison 1999 et au miracle de Brookline pour se rappeler une telle conclusion dramatique sur la scène du golf professionnel.
On se rend compte à quel point tout est véritablement différent quand on présente le golf, un sport vraiment individuel, dans une perspective de sport collectif. Cela transforme l'essence même du jeu sans bien sûr oublier qu'on joue en Coupe Ryder une compétition par trou selon trois formules de jeu différentes.
Comme tout le monde, je ne puis que vanter les mérites d'Ian Poulter qui a pris en charge une équipe européenne qui semblait se chercher une identité avant qu'il aligne ses oiselets en fin de ronde samedi pour littéralement arracher un point aux Américains et laissant ainsi à des coéquipiers une mince lueur d'espoir de victoire.
On connaît aujourd'hui la suite, mais il est évident que l'Anglais fut sans contredit le joueur par excellence de ce tournoi.
On ne peut en dire autant des vétérans joueurs américains qui n'ont pas obtenu les résultats escomptés. Woods, Stricker et Furyk se devaient d'être des leaders et faire la différence au tableau de pointage. Ce fut tout le contraire. Ils ont été à la remorque de leurs coéquipiers.
Remarquez qu'ils ne sont pas les seuls à avoir déçu. Graeme McDowell, Peter Hanson et Lee Westwood n'ont guère été brillants chez les « Bleus ». Westwood a beau présenter une fiche de 2-2, il doit une de ses victoires à l'exceptionnelle sortie de Nicolas Colsaerts qui a inscrit huit oiselets et deux aigles lorsqu'ils ont évolué ensemble.
On aura beau analyser chaque ronde et comparer les statistiques de différents joueurs, je crois qu'en bout de ligne ce qu'il faut retenir c'est que les Européens ont gagné la Coupe Ryder. Je ne pense pas qu'il nous faut attribuer le résultat à une débandade des Américains. Ils auraient certes pu mieux jouer et surtout être plus opportunistes, mais je retiens plutôt les coups de grande qualité réalisés par les Européens pour expliquer leur victoire.
Le spectacle comme tel n'a pu qu'améliorer l'image du golf professionnel. Une fois les célébrations terminées, on s'est rendu compte que l'on venait d'assister à un grand moment sportif. Si certains petits détails négatifs ont brièvement détourné notre attention du tableau principal, ils ont rapidement cédé leur place aux coups spectaculaires qui se sont multipliés lors des matchs en simple.
Le geste posé par Woods en concédant le dernier roulé de Molinari en fut un d'une grande délicatesse. Certains diront qu'il a peut-être été forcé d'agir de la sorte à cause de la tournure des événements, mais il faut convenir que Woods aura au moins eu la présence d'esprit de poser ce geste dans une situation qui était très difficile à gérer.
On a encore une fois prouvé que rien n'est jamais acquis lors d'un match sportif. Tout est possible. On imagine des scénarios comme celui-là en se disant que ça ne fait aucun sens, que cela ne se produira jamais. Et pourtant Il y a bien longtemps qu'un tournoi de golf n'était pas venu me chercher comme ce fut le cas hier lors de la Coupe Ryder.
L'exploit d'une Québécoise
La présentation de la Coupe Ryder a jeté ombrage au cours de la fin de semaine sur l'exploit d'une golfeuse de chez nous qui a acquis son droit de jeu sur le circuit de la LPGA.
Sara-Maude Juneau de Fossambault-sur-le-Lac, dans la région de Québec, a terminé au quatrième rang du tournoi de qualification qui se déroulait en Floride au cours de la dernière semaine et ainsi mérité sa place sur le grand circuit.
Elle a connu une superbe carrière chez les amateurs et a effectué une belle transition chez les professionnelles. J'ai eu le plaisir de m'entretenir avec elle à quelques occasions et j'ai grandement apprécié ses belles qualités. Il nous faut féliciter Sara-Maude pour sa détermination et pour ses efforts dans la recherche et l'obtention de meilleures performances.
Je suis convaincu qu'elle va dignement représenter le Québec à l'échelle internationale dans un avenir très rapproché sur la scène du golf professionnel. Bravo.