Romero se souviendra de sa gaffe
Golf lundi, 23 juil. 2007. 00:39 samedi, 14 déc. 2024. 04:03
CARNOUSTIE - Andres Romero avait l'Omnium britannique à portée de main après une séquence incroyable. Puis, réalisant tout à coup qu'il était en tête du clasement, il a commis un "Van de Velde".
La seule différence: Romero a tout gâché au 17e trou.
L'Argentin de 26 ans était le surprenant meneur à Carnoustie avec deux trous à jouer, l'air invincible après une séquence de six birdies en sept trous. Mais dominer un tournoi majeur peut avoir des effets bizarres sur un golfeur, surtout s'il n'a jamais remporté de victoires importantes auparavant.
"La pression m'a soudainement rattrapé, surtout dans les deux derniers trous d'un événement aussi important", a déclaré Romero au moyen d'un interprète.
Ses problèmes ont commencé quand il a cogné la balle dans l'herbe longue au 17e trou et a longtemps réfléchi à quel bâton il devait utiliser. Il a finalement opté pour un fer-2, envoyé un crochet dans le mur du Barry Burn, et la balle a rebondi à droite vers l'allée du 18e trou.
La balle s'est retrouvée hors limite entre les deux trous. Romero a dû prendre un coup de pénalité et il a opté pour un bois-3 qui lui a permis d'atteindre le vert. Il a raté le roulé et s'en est sorti avec un double bogey, son avance tout à coup disparue.
"J'ai cogné un très mauvais deuxième coup au 17e, a reconnu Romero. Mais j'ai aussi eu beaucoup de malchance."
Au même moment, Padraig Harrington réussissait un eagle au 14e et Sergio Garcia, un birdie au 13e. Romero est passé du premier au troisième rang en un clin d'oeil.
C'est à ce rang qu'il a complété la journée, avec un cumulatif de 278, à un coup de Harrington et Garcia, qui ont pris part à une prolongation.
Dommage. Le jeune Argentin avait frappé plus de bons coups que quiconque, dimanche, réussissant 10 birdies en tout.
Ses erreurs ont toutefois été fatales. Lorsqu'on a évoqué le spectre de Jean Van de Velde, Romero a ri. Au moins, lui, il avait participé à la prolongation, s'inclinant éventuellement devant Paul Lawrie.
"C'est arrivé au 17e, pas au 18e, a-t-il souligné. Mais certains pourraient vouloir me mettre dans cette catégorie. Je ne pensais certainement pas à Jean Van de Velde à ce moment-là. J'étais très concentré et ce qui est arrivé est arrivé. Malheureusement, ça s'est terminé avec un double bogey et un bogey."
Romero n'a jamais songé à prendre un coup de pénalité dans l'herbe longue au 17e, affirmant que le végétation n'était pas assez touffue pour l'empêcher d'atteindre le vert. Le choix du bâton était sa principale préoccupation.
"J'étais conscient du fait que j'étais en tête, a dit Romero. J'ai utilisé un fer-2. Je n'étais pas certain si c'était le bâton que je devais utiliser et peut-être que c'était une erreur. Je songeais aussi à un bois. La deuxième fois, j'ai utilisé le bon bâton.
"J'ai songé au bois-3, et j'aurais dû l'utiliser, y aller avec ma pensée initiale, a dit Romero. Ca n'a pas été le cas. On a vu le résultat."
La seule différence: Romero a tout gâché au 17e trou.
L'Argentin de 26 ans était le surprenant meneur à Carnoustie avec deux trous à jouer, l'air invincible après une séquence de six birdies en sept trous. Mais dominer un tournoi majeur peut avoir des effets bizarres sur un golfeur, surtout s'il n'a jamais remporté de victoires importantes auparavant.
"La pression m'a soudainement rattrapé, surtout dans les deux derniers trous d'un événement aussi important", a déclaré Romero au moyen d'un interprète.
Ses problèmes ont commencé quand il a cogné la balle dans l'herbe longue au 17e trou et a longtemps réfléchi à quel bâton il devait utiliser. Il a finalement opté pour un fer-2, envoyé un crochet dans le mur du Barry Burn, et la balle a rebondi à droite vers l'allée du 18e trou.
La balle s'est retrouvée hors limite entre les deux trous. Romero a dû prendre un coup de pénalité et il a opté pour un bois-3 qui lui a permis d'atteindre le vert. Il a raté le roulé et s'en est sorti avec un double bogey, son avance tout à coup disparue.
"J'ai cogné un très mauvais deuxième coup au 17e, a reconnu Romero. Mais j'ai aussi eu beaucoup de malchance."
Au même moment, Padraig Harrington réussissait un eagle au 14e et Sergio Garcia, un birdie au 13e. Romero est passé du premier au troisième rang en un clin d'oeil.
C'est à ce rang qu'il a complété la journée, avec un cumulatif de 278, à un coup de Harrington et Garcia, qui ont pris part à une prolongation.
Dommage. Le jeune Argentin avait frappé plus de bons coups que quiconque, dimanche, réussissant 10 birdies en tout.
Ses erreurs ont toutefois été fatales. Lorsqu'on a évoqué le spectre de Jean Van de Velde, Romero a ri. Au moins, lui, il avait participé à la prolongation, s'inclinant éventuellement devant Paul Lawrie.
"C'est arrivé au 17e, pas au 18e, a-t-il souligné. Mais certains pourraient vouloir me mettre dans cette catégorie. Je ne pensais certainement pas à Jean Van de Velde à ce moment-là. J'étais très concentré et ce qui est arrivé est arrivé. Malheureusement, ça s'est terminé avec un double bogey et un bogey."
Romero n'a jamais songé à prendre un coup de pénalité dans l'herbe longue au 17e, affirmant que le végétation n'était pas assez touffue pour l'empêcher d'atteindre le vert. Le choix du bâton était sa principale préoccupation.
"J'étais conscient du fait que j'étais en tête, a dit Romero. J'ai utilisé un fer-2. Je n'étais pas certain si c'était le bâton que je devais utiliser et peut-être que c'était une erreur. Je songeais aussi à un bois. La deuxième fois, j'ai utilisé le bon bâton.
"J'ai songé au bois-3, et j'aurais dû l'utiliser, y aller avec ma pensée initiale, a dit Romero. Ca n'a pas été le cas. On a vu le résultat."