Rory McIlroy en quête de rédemption
Golf mardi, 3 avr. 2012. 11:52 mercredi, 11 déc. 2024. 13:31
AUGUSTA, États-Unis - Dans les moments qui ont suivi son effondrement à la dernière édition du Tournoi des Maîtres, le coup de téléphone qui a fait le plus de bien à Rory McIlroy est celui de Greg Norman, le spécialiste des effondrements dominicaux à Augusta.
Norman a eu quatre bonnes chances de se parer d'un veston vert, dont la plus mémorable est survenue en 1996, alors qu'il a bousillé une avance de six coups au profit de Nick Faldo. Le «Requin Blanc» parle donc par expérience, et le jeune McIlroy était toute ouïe.
«Je pense que c'était super venant de lui, puisqu'il s'est retrouvé dans la même position en 1996. En fait, 96 quand Faldo a gagné, mais aussi 1986 ou 1987», a dit McIlroy, prenant une pause pour se remémorer les dates.« Désolé, je n'étais pas né.»
C'est ce sens de l'humour qui a aidé McIlroy a passé au travers. Ça et une victoire à l'Omnium des États-Unis quelques mois plus tard.
Le Nord-Irlandais de 22 ans se rappelle très bien les détails de sa déconfiture, qui a fait fondre son avance de quatre coups comme neige au soleil. Il y a d'abord eu ce coup de départ logé derrière les maisonnettes au 10e, suivi de trois roulés au 11e et de quatre au 12e, en route vers une dernière ronde de 80.
«C'est certain que la première fois que j'ai joué le neuf de retour, la semaine dernière, des souvenirs dont je voudrais probablement oublier me sont venus en tête. C'est correct. Je les ai sortis de mon système. J'ai maintenant hâte à cette semaine. J'ai hâte de me mettre en position de remporter ce tournoi.»
La première grande chance de Norman est survenue en 1986, l'année où il a mené tous les tournois majeurs après 54 trous. Il a envoyé un fer 4 par-dessus le vert au 18e dans la ronde finale. Son bogey a offert à Jack Nicklaus un sixième veston vert. Norman a remporté l'Omnium britannique cet été-là, a passé la majeure partie de dix années suivantes au premier rang mondial et a souvent été la favori pour remporter les tournois majeurs.
Un peu au même endroit où se trouve McIlroy en ce moment.
Il a remporté l'Omnium des États-Unis par un pointage record au Congressional pour mettre la main sur son premier tournoi majeur. Il s'est élevé jusqu'au premier rang mondial le mois dernier, mais pour deux semaines seulement, quand il a remporté la Classique Honda. Et, comme Norman, il n'a toujours pas de veston vert.
Mais il est jeune. Bourré de talent. Et il navigue entre succès et échecs avec une rafraîchissante dose d'autodérision.
Ça n'a cependant pas toujours été le cas. Il a pleuré en parlant à sa mère au téléphone après le tournoi de l'an dernier. Ont suivi des jours de réflexion au cours desquels McIlroy a réalisé qu'il n'était pas prêt à remporter un tournoi majeur. Il a remarqué, en regardant les images de sa dernière ronde, qu'il n'avait pas le même entrain. Il regardait le sol au lieu de regarder devant. Le plaisir avait fait place au stress.
Toute cette ronde est d'ailleurs plutôt floue dans sa tête.
«C'est très difficile de s'en rappeler. Ce n'est pas juste le coup de départ (au 10e). C'était bien avant ça. C'est de la façon dont j'ai abordé toute cette journée. Je l'ai repassée des millions de fois. J'ai appris de cet échec. Je l'ai rapidement oublié et suis passé à autre chose. De plutôt belle façon je dirais.»
Norman a eu quatre bonnes chances de se parer d'un veston vert, dont la plus mémorable est survenue en 1996, alors qu'il a bousillé une avance de six coups au profit de Nick Faldo. Le «Requin Blanc» parle donc par expérience, et le jeune McIlroy était toute ouïe.
«Je pense que c'était super venant de lui, puisqu'il s'est retrouvé dans la même position en 1996. En fait, 96 quand Faldo a gagné, mais aussi 1986 ou 1987», a dit McIlroy, prenant une pause pour se remémorer les dates.« Désolé, je n'étais pas né.»
C'est ce sens de l'humour qui a aidé McIlroy a passé au travers. Ça et une victoire à l'Omnium des États-Unis quelques mois plus tard.
Le Nord-Irlandais de 22 ans se rappelle très bien les détails de sa déconfiture, qui a fait fondre son avance de quatre coups comme neige au soleil. Il y a d'abord eu ce coup de départ logé derrière les maisonnettes au 10e, suivi de trois roulés au 11e et de quatre au 12e, en route vers une dernière ronde de 80.
«C'est certain que la première fois que j'ai joué le neuf de retour, la semaine dernière, des souvenirs dont je voudrais probablement oublier me sont venus en tête. C'est correct. Je les ai sortis de mon système. J'ai maintenant hâte à cette semaine. J'ai hâte de me mettre en position de remporter ce tournoi.»
La première grande chance de Norman est survenue en 1986, l'année où il a mené tous les tournois majeurs après 54 trous. Il a envoyé un fer 4 par-dessus le vert au 18e dans la ronde finale. Son bogey a offert à Jack Nicklaus un sixième veston vert. Norman a remporté l'Omnium britannique cet été-là, a passé la majeure partie de dix années suivantes au premier rang mondial et a souvent été la favori pour remporter les tournois majeurs.
Un peu au même endroit où se trouve McIlroy en ce moment.
Il a remporté l'Omnium des États-Unis par un pointage record au Congressional pour mettre la main sur son premier tournoi majeur. Il s'est élevé jusqu'au premier rang mondial le mois dernier, mais pour deux semaines seulement, quand il a remporté la Classique Honda. Et, comme Norman, il n'a toujours pas de veston vert.
Mais il est jeune. Bourré de talent. Et il navigue entre succès et échecs avec une rafraîchissante dose d'autodérision.
Ça n'a cependant pas toujours été le cas. Il a pleuré en parlant à sa mère au téléphone après le tournoi de l'an dernier. Ont suivi des jours de réflexion au cours desquels McIlroy a réalisé qu'il n'était pas prêt à remporter un tournoi majeur. Il a remarqué, en regardant les images de sa dernière ronde, qu'il n'avait pas le même entrain. Il regardait le sol au lieu de regarder devant. Le plaisir avait fait place au stress.
Toute cette ronde est d'ailleurs plutôt floue dans sa tête.
«C'est très difficile de s'en rappeler. Ce n'est pas juste le coup de départ (au 10e). C'était bien avant ça. C'est de la façon dont j'ai abordé toute cette journée. Je l'ai repassée des millions de fois. J'ai appris de cet échec. Je l'ai rapidement oublié et suis passé à autre chose. De plutôt belle façon je dirais.»