Singh bien accueilli en Ontario
Golf mercredi, 6 sept. 2006. 20:47 jeudi, 12 déc. 2024. 21:30
ANCASTER, Ontario (PC) - Il est celui qui portait le rouge mercredi, celui que les amateurs applaudissaient le plus quand il a disputé une ronde d'exercice au club de golf de Hamilton.
Vijay Singh, une figure familière, avait l'air et la démarche d'un gars qui jouait chez lui.
Le grand joueur originaire des Iles Fidji n'est certes pas un des 16 Canadiens inscrits à l'Omnium canadien cette semaine, mais il pourrait presque demander son statut de citoyen parce qu'il appuie notre championnat national sans condition.
Singh n'a pas fait grand cas de sa loyauté. "Ce tournoi est inscrit à mon calendrier," a-t-il dit. Mais le directeur du tournoi, Bill Paul, compte toujours sur le fait que le quatrième joueur mondial va se présenter et donner plus de crédibilité à l'épreuve.
"Je sais qu'il vient ici souvent, qu'il appuie notre tournoi, a dit Paul de Singh, qui en est à sa sixième participation de suite. Il l'a fait pour moi à quelques reprises et je suis heureux de cela."
Et une chose qui différencie Singh des Canadiens inscrits au tournoi est qu'il a déjà remporté l'épreuve en 2004 quand il a battu Mike Weir au troisième trou de prolongation à Glen Abbey.
Les amateurs appuyaient très majoritairement Weir ce jour-là à tel point que Singh s'excusait presque d'avoir battu le favori quand on lui a remis le trophée.
"Je me sentais mal pour Mike parce que le monde entier semblait l'appuyer ce jour-là. J'étais le seul au monde qui était contre lui, a dit Singh. Mais c'est comme cela que ça se passe parfois. Ce fut une grande victoire."
Tous les Canadiens inscrits ne pensent qu'à la victoire cette semaine, tout en sachant que le dernier Canadien à avoir réussi l'exploit est Pat Fletcher en 1954.
Tiger Woods et Phil Mickleson ne sont peut-être pas à Hamilton pour tenter d'arracher le titre, mais il y a sur place des joueurs de renom comme Singh, Jim Furyk, Trevor Immelman et Stewart Cink.
Et il y a aussi beaucoup de pression, car le tournoi a des allures d'un tournoi majeur.
"Je la ressens, a dit Stephen Ames, de Calgary. Je vais travailler encore plus fort."
Par ailleurs, on a parlé beaucoup de Woods à Hamilton au cours des derniers jours.
Certes, on parle toujours beaucoup du meilleur joueur au monde, mais son absence fait jaser. Il rate l'Omnium canadien pour une cinquième année de suite.
"Certes, il est sur une lancée incroyable présentement, mais nous savons tous que le golf est un sport capricieux, a dit Immelman, dernier joueur à avoir gagné un tournoi où Woods était inscrit, soit l'Omnium Western. Sa poussée pourrait prendre fin n'importe quand. Tout a une fin."
Et Ames d'ajouter: "C'est malheureux qu'il ne soit pas ici. Sa présence relève la qualité de chaque épreuve, c'est à n'en pas douter."
Les dirigeants de l'Association royale canadienne de golf s'en inquiètent de cette absence, d'autant qu'ils ont d'autres graves problèmes à régler l'an prochain.
Le tournoi a perdu son principal commanditaire l'an prochain et sera présenté tout juste après l'Omnium britannique et avant le championnat de la PGA, ce qui pourrait faire en sorte que plusieurs autres joueurs pourraient manquer à l'appel.
D'autant que le tournoi sera disputé au club Angus Glen, parcours qui ne fait pas l'unanimité.
Davis Love a tenté de remanier le parcours un peu et Paul a offert à plusieurs joueurs d'y disputer une ronde d'exercice cette semaine. Il n'a pas trouvé preneur.
Même Singh n'a pas confirmé qu'il serait de retour l'an prochain.
"Je ne sais rien du parcours, a-t-il dit. C'est un facteur important. S'il s'agit d'un bon parcours, les gars viendront."
Mais le grand sauveur dans tout cela demeure Tiger Woods.
"C'est bien certain qu'on voudrait avoir Woods avec nous l'an prochain, a dit Rick Desrochers, directeur général de l'ARCG. Si Tiger confirmait sa présence au tournoi de l'an prochain dès demain, on ne parlerait pas du parcours, on ne parlerait pas du commanditaire. Si Tiger est là, tout est parfait."
Vijay Singh, une figure familière, avait l'air et la démarche d'un gars qui jouait chez lui.
Le grand joueur originaire des Iles Fidji n'est certes pas un des 16 Canadiens inscrits à l'Omnium canadien cette semaine, mais il pourrait presque demander son statut de citoyen parce qu'il appuie notre championnat national sans condition.
Singh n'a pas fait grand cas de sa loyauté. "Ce tournoi est inscrit à mon calendrier," a-t-il dit. Mais le directeur du tournoi, Bill Paul, compte toujours sur le fait que le quatrième joueur mondial va se présenter et donner plus de crédibilité à l'épreuve.
"Je sais qu'il vient ici souvent, qu'il appuie notre tournoi, a dit Paul de Singh, qui en est à sa sixième participation de suite. Il l'a fait pour moi à quelques reprises et je suis heureux de cela."
Et une chose qui différencie Singh des Canadiens inscrits au tournoi est qu'il a déjà remporté l'épreuve en 2004 quand il a battu Mike Weir au troisième trou de prolongation à Glen Abbey.
Les amateurs appuyaient très majoritairement Weir ce jour-là à tel point que Singh s'excusait presque d'avoir battu le favori quand on lui a remis le trophée.
"Je me sentais mal pour Mike parce que le monde entier semblait l'appuyer ce jour-là. J'étais le seul au monde qui était contre lui, a dit Singh. Mais c'est comme cela que ça se passe parfois. Ce fut une grande victoire."
Tous les Canadiens inscrits ne pensent qu'à la victoire cette semaine, tout en sachant que le dernier Canadien à avoir réussi l'exploit est Pat Fletcher en 1954.
Tiger Woods et Phil Mickleson ne sont peut-être pas à Hamilton pour tenter d'arracher le titre, mais il y a sur place des joueurs de renom comme Singh, Jim Furyk, Trevor Immelman et Stewart Cink.
Et il y a aussi beaucoup de pression, car le tournoi a des allures d'un tournoi majeur.
"Je la ressens, a dit Stephen Ames, de Calgary. Je vais travailler encore plus fort."
Par ailleurs, on a parlé beaucoup de Woods à Hamilton au cours des derniers jours.
Certes, on parle toujours beaucoup du meilleur joueur au monde, mais son absence fait jaser. Il rate l'Omnium canadien pour une cinquième année de suite.
"Certes, il est sur une lancée incroyable présentement, mais nous savons tous que le golf est un sport capricieux, a dit Immelman, dernier joueur à avoir gagné un tournoi où Woods était inscrit, soit l'Omnium Western. Sa poussée pourrait prendre fin n'importe quand. Tout a une fin."
Et Ames d'ajouter: "C'est malheureux qu'il ne soit pas ici. Sa présence relève la qualité de chaque épreuve, c'est à n'en pas douter."
Les dirigeants de l'Association royale canadienne de golf s'en inquiètent de cette absence, d'autant qu'ils ont d'autres graves problèmes à régler l'an prochain.
Le tournoi a perdu son principal commanditaire l'an prochain et sera présenté tout juste après l'Omnium britannique et avant le championnat de la PGA, ce qui pourrait faire en sorte que plusieurs autres joueurs pourraient manquer à l'appel.
D'autant que le tournoi sera disputé au club Angus Glen, parcours qui ne fait pas l'unanimité.
Davis Love a tenté de remanier le parcours un peu et Paul a offert à plusieurs joueurs d'y disputer une ronde d'exercice cette semaine. Il n'a pas trouvé preneur.
Même Singh n'a pas confirmé qu'il serait de retour l'an prochain.
"Je ne sais rien du parcours, a-t-il dit. C'est un facteur important. S'il s'agit d'un bon parcours, les gars viendront."
Mais le grand sauveur dans tout cela demeure Tiger Woods.
"C'est bien certain qu'on voudrait avoir Woods avec nous l'an prochain, a dit Rick Desrochers, directeur général de l'ARCG. Si Tiger confirmait sa présence au tournoi de l'an prochain dès demain, on ne parlerait pas du parcours, on ne parlerait pas du commanditaire. Si Tiger est là, tout est parfait."