Superbe victoire de Stenson
Golf mardi, 12 mai 2009. 10:23 vendredi, 13 déc. 2024. 12:50
Le Championnat des joueurs du circuit PGA Tour nous a permis de passer par toute la gamme des émotions, surtout lors de la ronde finale.
Soyons francs et avouons que ce tournoi a vraiment tout ce qu'il faut pour être dans une classe à part. C'est sans doute pourquoi le gagnant reçoit 80 points au classement mondial comparativement à 24 points pour une victoire dans un tournoi régulier au circuit européen ou américain. Le suédois Henryk Stenson, méconnaissable depuis qu'il travaille avec le psychologue sportif Bob Rotella, en a profité pour passer de la 9e à la 5e position au classement mondial. Rappelons que seulement les quatre tournois majeurs offrent davantage de points pour une victoire, soit 100 points.
Pour revenir à la compétition comme telle, je me dois de souligner l'excellente performance que nous a offerte l'allemand Alex Cejka lors des trois premières rondes. Il a joué du golf quasi sans faille pendant 54 trous et semblait se diriger vers un premier gain en sol américain puisqu'il s'était forgé une avance de cinq coups.
On s'est rendu compte, une fois de plus, que le golf est parfois un sport cruel et que l'on ne peut jamais prendre quoi que ce soit pour acquis. Comment expliquer une telle débandade lors de la ronde finale? Comment un joueur quand même expérimenté peut-il s'écrouler de la sorte? À vrai dire, je n'ai pas vraiment de réponses à ces questions, c'est tout simplement le sport qui est ainsi fait. La compétition est féroce sur ce circuit et le moindre relâchement du meneur envoie une dose d'adrénaline aux plus proches poursuivants. Plusieurs diront que la pression a eu raison de Cejka, que le fait de jouer en compagnie de Tiger Woods ne l'a pas favorisé et qu'il s'est peut-être vu avec le trophée en mains un peu trop rapidement. Il y a sans doute un peu de vérité dans tout ça Personnellement, je préfère croire que Stenson a remporté une victoire éclatante et que l'allemand a tout simplement connu une mauvaise journée.
Pendant le déroulement de la ronde finale, je me suis soudainement rappelé la finale du Masters 1996 alors que Greg Norman jouissait d'une avance de 6 coups. Rien ne fonctionnait pour lui cette journée-là alors que tout allait dans le bon sens pour Nick Faldo qui devait finalement l'emporter haut la main. Des histoires de ce genre, il y en a eu plusieurs au fil des ans et soyez certains qu'il y en aura encore. Le golf est probablement le sport le plus imprévisible qui soit et peut vous ramener sur terre dans un très court laps de temps. C'est aussi vrai pour l'amateur que pour le professionnel.
La performance de Stenson dimanche après-midi restera gravée dans la mémoire de plusieurs comme étant l'une des plus solides rondes de golf des dix dernières années. Pendant que tout le monde peinait sur le parcours, le suédois y allait de coups de départ précis, souvent avec son bois 3 en main, et atteignait les verts avec une régularité déconcertante. Ça avait l'air tellement facile pour lui qu'on aurait cru qu'il jouait un parcours différent des autres compétiteurs. Bilan de sa journée : 6 birdies, 12 normales, 66!
Une autre différence marquante lors de la finale est le fait que Stenson a complété la très grande majorité de ses normales avec de très courts coups roulés. C'est une statistique qui ne ment pas et qui prouve qu'un joueur est en pleine possession de ses moyens et qu'il contrôle bien ses émotions. Finalement, Stenson méritait la victoire plus que quiconque.
Autre belle performance digne de mention, celle de l'anglais Ian Poulter. Joueur flamboyant au style agressif, il a su maintenir le rythme pour finalement terminer au deuxième rang. Poulter ne fait peut-être pas l'unanimité, reste que néanmoins, il demeure l'un des joueurs des plus combattifs du golf professionnel. Sa performance du week-end lui a permis de passer de la 30e à la 18e place au classement mondial et je vous garantis qu'il n'a pas fini de gravir les échelons. On a vraiment découvert la vraie valeur de Poulter lors de la dernière présentation de la coupe Ryder. Rappelez-vous qu'il avait été le meilleur joueur du côté de l'Europe et qu'il n'a jamais cessé de progresser depuis.
Soulignons également la belle prestation du canadien Mike Weir qui, avec un 68 en ronde finale, est passé de la 55e position à une égalité en 14e. J'ai comme l'impression que l'on reverra Weir dans le cercle des vainqueurs dans un avenir rapproché.
Le circuit PGA Tour se dirige maintenant vers le Texas pour les trois prochaines semaines avec un premier arrêt à San Antonio pour la présentation du Valero Texas Open où les têtes d'affiche brilleront par leur absence.
Soyons francs et avouons que ce tournoi a vraiment tout ce qu'il faut pour être dans une classe à part. C'est sans doute pourquoi le gagnant reçoit 80 points au classement mondial comparativement à 24 points pour une victoire dans un tournoi régulier au circuit européen ou américain. Le suédois Henryk Stenson, méconnaissable depuis qu'il travaille avec le psychologue sportif Bob Rotella, en a profité pour passer de la 9e à la 5e position au classement mondial. Rappelons que seulement les quatre tournois majeurs offrent davantage de points pour une victoire, soit 100 points.
Pour revenir à la compétition comme telle, je me dois de souligner l'excellente performance que nous a offerte l'allemand Alex Cejka lors des trois premières rondes. Il a joué du golf quasi sans faille pendant 54 trous et semblait se diriger vers un premier gain en sol américain puisqu'il s'était forgé une avance de cinq coups.
On s'est rendu compte, une fois de plus, que le golf est parfois un sport cruel et que l'on ne peut jamais prendre quoi que ce soit pour acquis. Comment expliquer une telle débandade lors de la ronde finale? Comment un joueur quand même expérimenté peut-il s'écrouler de la sorte? À vrai dire, je n'ai pas vraiment de réponses à ces questions, c'est tout simplement le sport qui est ainsi fait. La compétition est féroce sur ce circuit et le moindre relâchement du meneur envoie une dose d'adrénaline aux plus proches poursuivants. Plusieurs diront que la pression a eu raison de Cejka, que le fait de jouer en compagnie de Tiger Woods ne l'a pas favorisé et qu'il s'est peut-être vu avec le trophée en mains un peu trop rapidement. Il y a sans doute un peu de vérité dans tout ça Personnellement, je préfère croire que Stenson a remporté une victoire éclatante et que l'allemand a tout simplement connu une mauvaise journée.
Pendant le déroulement de la ronde finale, je me suis soudainement rappelé la finale du Masters 1996 alors que Greg Norman jouissait d'une avance de 6 coups. Rien ne fonctionnait pour lui cette journée-là alors que tout allait dans le bon sens pour Nick Faldo qui devait finalement l'emporter haut la main. Des histoires de ce genre, il y en a eu plusieurs au fil des ans et soyez certains qu'il y en aura encore. Le golf est probablement le sport le plus imprévisible qui soit et peut vous ramener sur terre dans un très court laps de temps. C'est aussi vrai pour l'amateur que pour le professionnel.
La performance de Stenson dimanche après-midi restera gravée dans la mémoire de plusieurs comme étant l'une des plus solides rondes de golf des dix dernières années. Pendant que tout le monde peinait sur le parcours, le suédois y allait de coups de départ précis, souvent avec son bois 3 en main, et atteignait les verts avec une régularité déconcertante. Ça avait l'air tellement facile pour lui qu'on aurait cru qu'il jouait un parcours différent des autres compétiteurs. Bilan de sa journée : 6 birdies, 12 normales, 66!
Une autre différence marquante lors de la finale est le fait que Stenson a complété la très grande majorité de ses normales avec de très courts coups roulés. C'est une statistique qui ne ment pas et qui prouve qu'un joueur est en pleine possession de ses moyens et qu'il contrôle bien ses émotions. Finalement, Stenson méritait la victoire plus que quiconque.
Autre belle performance digne de mention, celle de l'anglais Ian Poulter. Joueur flamboyant au style agressif, il a su maintenir le rythme pour finalement terminer au deuxième rang. Poulter ne fait peut-être pas l'unanimité, reste que néanmoins, il demeure l'un des joueurs des plus combattifs du golf professionnel. Sa performance du week-end lui a permis de passer de la 30e à la 18e place au classement mondial et je vous garantis qu'il n'a pas fini de gravir les échelons. On a vraiment découvert la vraie valeur de Poulter lors de la dernière présentation de la coupe Ryder. Rappelez-vous qu'il avait été le meilleur joueur du côté de l'Europe et qu'il n'a jamais cessé de progresser depuis.
Soulignons également la belle prestation du canadien Mike Weir qui, avec un 68 en ronde finale, est passé de la 55e position à une égalité en 14e. J'ai comme l'impression que l'on reverra Weir dans le cercle des vainqueurs dans un avenir rapproché.
Le circuit PGA Tour se dirige maintenant vers le Texas pour les trois prochaines semaines avec un premier arrêt à San Antonio pour la présentation du Valero Texas Open où les têtes d'affiche brilleront par leur absence.