Tiger est en feu!
Golf vendredi, 21 juil. 2006. 08:58 vendredi, 13 déc. 2024. 17:50
(RDS.ca et AFP) - Vrai qu'il est encore tôt dans la compétition, mais de la façon dont Tiger Woods a bouclé sa 2e ronde, ne pariez pas votre maison contre sa victoire lors de l'Omnium Britannique. Avec six oiselets et un aigle au 14e, Tiger a pris les commandes du tournoi en remettant une carte de 65 pour se retrouver à -12. Woods détient une avance d'un coup sur Ernie Els et de trois sur Chris Dimarco.
L'Ontarien Mike Weir a joué la normale 72 et il a accuse huit coups de retard sur Woods. Stephen Ames de Calgary a réussi une ronde de 71 et il est un autre coup en arrière.
"Je voulais tout juste loger la balle sur le vert et la laisser rouler vers le trou. Je voulais réaliser la normale et poursuivre ma ronde, a dit Woods. Mais la balle a disparu."
Quand on lui a demandé si le tournoi était terminé, Woods a frappé sur la table.
"Je ne suis pas ici avec le trophée, a-t-il dit. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir."
Malgré tout, le fait que son nom soit au sommet du tableau dans un tournoi majeur demeure très intimidant. C'est la septième fois que Woods détient les devants après 36 trous dans un tournoi majeur. Il a remporté les six autres.
Mais cela n'a pas dérangé Els. Quand il s'est présenté au premier tertre, Woods avait déjà terminé sa ronde et son compte de 12 sous le par était déjà inscrit au tableau.
Plutôt que d'être apeuré, Els a semblé inspiré.
"S'il est à 12 sous le par, il y a certes de birdies à glaner sur ce terrain, a dit Els. Je devais en récolter ma part."
Els a réussi des birdies sur toutes les normales cinq et a retranché deux autres coups avec des élans tout aussi bons même si moins spectaculaires. Un de ces coups a été une approche retenue qui s'est arrêtée à deux pieds de la coupe au troisième trou, l'autre a été un coup de fer-4 à 15 pieds du trou au 14e.
Toute la journée, il n'a pas perdu des yeux cette cible de 12 sous le par.
"Je ne voulais pas reculer, a dit Els. Je voulais me positionner dans le dernier groupe. Je n'ai pas été dans une telle position depuis lontemps. J'aimerais jouer tout aussi bien ou encore mieux lors du week-end. Je serait peut-être obligé de le faire."
Ce sera la première fois que Woods et Els seront jumelés dans le dernier groupe dans un tournoi majeur depuis l'Omnium des Etats-Unis de 2000. Woods avait cependant une avance de 10 coups et l'avait finalement emporté par 15 coups.
Mais avec encore deux rondes à jouer, l'Omnium britannique n'est certes pas une course à deux hommes.
Chris DiMarco, qui a perdu sa mère décédée d'une crise cardiaque le 4 juillet, a lui aussi joué 65 et est à trois coups de la tête à 135, neuf sous le par. Il devance par un coup le Sud-Africain Retief Goosen, qui a joué 66.
Malgré tout, c'est Woods qui attire tous les regards, lui qui tente de défendre avec succès son titre, ce qui ne s'est pas produit depuis que Tom Watson a réussi l'exploit en 1982-83.
"Quand Tiger est à son mieux, il est difficile à battre, a dit DiMarco, qui a perdu face à Woods en prolongation au Tournoi des Maîtres l'an dernier. Quand Tiger se retrouve en forme sur un terrain qu'il aime, il est difficile à battre. Tout ce que je peux faire, c'est de jouer mon meilleur golf. Tout peut se produire en 36 trous."
Le vainqueur du Tournoi des Maîtres, Phil Mickelson, aura besoin de toute l'aide possible. Il n'a rien fait de spectaculaire en jouant 71, ce qui le laisse à huit coups de la tête. Mais il a mieux fait que Vijay Singh, qui a entrepris sa ronde avec un bogey et un double bogey pour une ronde de 76 et il a raté sa qualification pour la première fois en 15 tournois majeurs.
Ce qui pourrait rendre les choses encore plus difficiles pour tous ses poursuivants est que Woods a joué prudemment au Royal Liverpool.
Woods n'a utilisé son bois no-1 qu'une seule fois en deux rondes y allant avec des coups de fer-2 à cause de la dureté des allées.
Mais son coup le plus spectaculaire a été ce coup de fer-4.
Il lui restait 194 verges pour atteindre le vert.
"Je voulais juste que la balle tienne bien dans le vent, a-t-il dit. J'ai frappé la balle solidement."
Il a regardé la balle le plus longtemps possible, puis a paru surpris en entendant les clameurs et en voyant les spectateurs se lever. Il a même demandé à son caddie Steve Williams si la balle était dans le trou. Les spectateurs ont commencé à l'ovationner quand il était encore à 50 verges du vert.
Les seules ombres au tableau pour Woods ont été un bogey au troisième trou quand il a logé son coup de départ dans l'herbe longue et une normale au 18e trou, une normale cinq qui aurait dû normalement lui permettre de réussir un birdie.
Els a terminé sept fois deuxième derrière Woods, dont cette saison à la classique Dubai quand il a perdu en prolongation.
Il connaît bien la fiche de Woods.
"Je veux être agressif, mais pas fou non plus, mais il me faut continuer de pousser sur l'accélérateur, a dit Els. Vous le savez et je le sais, il est difficile à battre quand il est le meneur. Il faut aller le chercher. Il ne reculera pas."
L'Ontarien Mike Weir a joué la normale 72 et il a accuse huit coups de retard sur Woods. Stephen Ames de Calgary a réussi une ronde de 71 et il est un autre coup en arrière.
"Je voulais tout juste loger la balle sur le vert et la laisser rouler vers le trou. Je voulais réaliser la normale et poursuivre ma ronde, a dit Woods. Mais la balle a disparu."
Quand on lui a demandé si le tournoi était terminé, Woods a frappé sur la table.
"Je ne suis pas ici avec le trophée, a-t-il dit. Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir."
Malgré tout, le fait que son nom soit au sommet du tableau dans un tournoi majeur demeure très intimidant. C'est la septième fois que Woods détient les devants après 36 trous dans un tournoi majeur. Il a remporté les six autres.
Mais cela n'a pas dérangé Els. Quand il s'est présenté au premier tertre, Woods avait déjà terminé sa ronde et son compte de 12 sous le par était déjà inscrit au tableau.
Plutôt que d'être apeuré, Els a semblé inspiré.
"S'il est à 12 sous le par, il y a certes de birdies à glaner sur ce terrain, a dit Els. Je devais en récolter ma part."
Els a réussi des birdies sur toutes les normales cinq et a retranché deux autres coups avec des élans tout aussi bons même si moins spectaculaires. Un de ces coups a été une approche retenue qui s'est arrêtée à deux pieds de la coupe au troisième trou, l'autre a été un coup de fer-4 à 15 pieds du trou au 14e.
Toute la journée, il n'a pas perdu des yeux cette cible de 12 sous le par.
"Je ne voulais pas reculer, a dit Els. Je voulais me positionner dans le dernier groupe. Je n'ai pas été dans une telle position depuis lontemps. J'aimerais jouer tout aussi bien ou encore mieux lors du week-end. Je serait peut-être obligé de le faire."
Ce sera la première fois que Woods et Els seront jumelés dans le dernier groupe dans un tournoi majeur depuis l'Omnium des Etats-Unis de 2000. Woods avait cependant une avance de 10 coups et l'avait finalement emporté par 15 coups.
Mais avec encore deux rondes à jouer, l'Omnium britannique n'est certes pas une course à deux hommes.
Chris DiMarco, qui a perdu sa mère décédée d'une crise cardiaque le 4 juillet, a lui aussi joué 65 et est à trois coups de la tête à 135, neuf sous le par. Il devance par un coup le Sud-Africain Retief Goosen, qui a joué 66.
Malgré tout, c'est Woods qui attire tous les regards, lui qui tente de défendre avec succès son titre, ce qui ne s'est pas produit depuis que Tom Watson a réussi l'exploit en 1982-83.
"Quand Tiger est à son mieux, il est difficile à battre, a dit DiMarco, qui a perdu face à Woods en prolongation au Tournoi des Maîtres l'an dernier. Quand Tiger se retrouve en forme sur un terrain qu'il aime, il est difficile à battre. Tout ce que je peux faire, c'est de jouer mon meilleur golf. Tout peut se produire en 36 trous."
Le vainqueur du Tournoi des Maîtres, Phil Mickelson, aura besoin de toute l'aide possible. Il n'a rien fait de spectaculaire en jouant 71, ce qui le laisse à huit coups de la tête. Mais il a mieux fait que Vijay Singh, qui a entrepris sa ronde avec un bogey et un double bogey pour une ronde de 76 et il a raté sa qualification pour la première fois en 15 tournois majeurs.
Ce qui pourrait rendre les choses encore plus difficiles pour tous ses poursuivants est que Woods a joué prudemment au Royal Liverpool.
Woods n'a utilisé son bois no-1 qu'une seule fois en deux rondes y allant avec des coups de fer-2 à cause de la dureté des allées.
Mais son coup le plus spectaculaire a été ce coup de fer-4.
Il lui restait 194 verges pour atteindre le vert.
"Je voulais juste que la balle tienne bien dans le vent, a-t-il dit. J'ai frappé la balle solidement."
Il a regardé la balle le plus longtemps possible, puis a paru surpris en entendant les clameurs et en voyant les spectateurs se lever. Il a même demandé à son caddie Steve Williams si la balle était dans le trou. Les spectateurs ont commencé à l'ovationner quand il était encore à 50 verges du vert.
Les seules ombres au tableau pour Woods ont été un bogey au troisième trou quand il a logé son coup de départ dans l'herbe longue et une normale au 18e trou, une normale cinq qui aurait dû normalement lui permettre de réussir un birdie.
Els a terminé sept fois deuxième derrière Woods, dont cette saison à la classique Dubai quand il a perdu en prolongation.
Il connaît bien la fiche de Woods.
"Je veux être agressif, mais pas fou non plus, mais il me faut continuer de pousser sur l'accélérateur, a dit Els. Vous le savez et je le sais, il est difficile à battre quand il est le meneur. Il faut aller le chercher. Il ne reculera pas."