Un baume sur les plaies de Tiger Woods
Golf mercredi, 16 déc. 2009. 11:12 samedi, 14 déc. 2024. 06:34
Malgré le scandale dans lequel il se trouve plongé et qui a terni son image ces derniers temps, il était bien difficile d'ignorer ce que Tiger Woods a fait sur les terrains de golf au cours de la dernière décennie.
Il a remporté 64 tournois sur tous les continents, dont 12 majeurs. Il n'a perdu qu'un seul tournoi alors qu'il détenait l'avance après trois rondes. Ses 56 victoires en 10 ans sur le circuit de la PGA constituent plus de victoires que quiconque sauf quatre grands golfeurs pour l'ensemble de leur carrière.
Woods a été élu mercredi Athlète de la décennie par les membres de The Associated Press, un vote qui rappelle bien plus 10 ans de performances incroyables que trois semaines d'histoires salaces.
Comme plusieurs de ses victoires, ce ne fut pas serré.
Woods a reçu 56 des 142 votes des rédacteurs en chef de médias membres d'AP. Plus de la moitié des bulletins de votes ont été envoyés après l'accident de voiture du 27 novembre dernier, qui se voulait la pointe de l'iceberg de tout le scandale qui a suivi.
Lance Armstrong, le survivant d'un cancer qui a remporté six fois le Tour de France au cours des années 2000, a pris la deuxième place avec 33 votes. Il a été suivi de Roger Federer, le tennisman recordman des titres en tournois majeurs, qui a été choisi par 25 électeurs.
Le nageur prodige Michael Phelps a pris la quatrième place avec 13 votes, suivi du quart-arrière des Patriots de la Nouvelle-Angleterre Tom Brady (6) et du sprinter Usain Bolt (4). Cinq athlètes ont reçu un vote chacun.
Woods, qui n'a pas été vu en public depuis l'accident et qui n'a émis que trois communiqués sur son site Internet, ne s'est pas rendu disponible pour commenter la réception de cet honneur.
Peu d'autres athlètes ont changé leur sport comme Woods l'a fait. Son influence est telle que les cotes d'écoute augmentent quand il joue, encore plus quand il se trouve parmi les meneurs d'un tournoi. Les bourses ont quadruplé depuis son arrivée sur le circuit de la PGA en raison de l'intérêt qu'il génère.
Une nouvelle image a toutefois vu le jour rapidement dans les jours qui ont suivi son accident, survenu en pleine nuit quand son utilitaire sport a frappé une borne fontaine avant de finir sa course en frappant arbre. Il est devenu la cible des humoristes, avant d'éventuellement admettre qu'il avait "laissé tomber sa famille" avec des "transgressions" et de perdre un important commanditaire en Accenture.
Malgré cela, les membres de The Associated Press ont trouvé que son travail sur les allées au cours des 10 dernières années compensait largement pour ces écarts de conduite. Woods s'est rapidement forgé une avance au scrutin, et son ratio de votes n'a pas vraiment changé tout au long du processus.
"Malgré le tsunami de mauvaise presse qui ternira assurément son image, on ne peut nier que ses accomplissements sportifs ont établi de nouveaux standards au golf, en plus de démocratiser le sport", a écrit Stu Whitney, le directeur des sports du Sioux Falls Argus Leader, dans le Dakota du Sud.
"La seule preuve dont nous avions besoin sont les cotes d'écoute des tournois auxquels il participe comparativement à celles de ceux dont il est absent."
La chute de Woods du sommet de son sport n'a pris que trois semaines à se confirmer. Les 10 ans qui ont précédé cette chute représentent peut-être la plus grande décennie de l'histoire du golf.
Il a remporté le Grand Chelem en trois occasions. A signé une victoire par 15 coups à l'Omnium des Etats-Unis à Pebble Beach et une autre sur une jambe, en prolongation, à Torrey Pines. Il a remporté l'Omnium britannique sur le parcours de St. Andrews, berceau du golf, en deux occasions, par une marge combinée de 13 coups.
Les 56 victoires de Woods en PGA représente un taux d'efficacité de 30 pour cent en 10 ans, du jamais vu. Neuf de ses victoires ont été acquises par au moins huit coups. Il a occupé le sommet du classement mondial pour toute la durée de la décennie, sauf 32 semaines au cours desquelles il travaillait sur un nouvel élan.
Ses plus beaux moments, il les a gardés pour les plus gros tournois. Il a remporté 12 de ses 14 titres en tournois majeurs - quatre de moins que le record de Jack Nicklaus - en plus de terminer deuxième en six autres occasions. Il a remporté 14 des 27 tournois des Championnats mondiaux de golf auxquels il a pris part.
Woods a conclu la décennie avec des gains de 81 547 410 $ US sur le circuit de la PGA, une moyenne de 482 529 $ par tournoi.
Il a remporté 64 tournois sur tous les continents, dont 12 majeurs. Il n'a perdu qu'un seul tournoi alors qu'il détenait l'avance après trois rondes. Ses 56 victoires en 10 ans sur le circuit de la PGA constituent plus de victoires que quiconque sauf quatre grands golfeurs pour l'ensemble de leur carrière.
Woods a été élu mercredi Athlète de la décennie par les membres de The Associated Press, un vote qui rappelle bien plus 10 ans de performances incroyables que trois semaines d'histoires salaces.
Comme plusieurs de ses victoires, ce ne fut pas serré.
Woods a reçu 56 des 142 votes des rédacteurs en chef de médias membres d'AP. Plus de la moitié des bulletins de votes ont été envoyés après l'accident de voiture du 27 novembre dernier, qui se voulait la pointe de l'iceberg de tout le scandale qui a suivi.
Lance Armstrong, le survivant d'un cancer qui a remporté six fois le Tour de France au cours des années 2000, a pris la deuxième place avec 33 votes. Il a été suivi de Roger Federer, le tennisman recordman des titres en tournois majeurs, qui a été choisi par 25 électeurs.
Le nageur prodige Michael Phelps a pris la quatrième place avec 13 votes, suivi du quart-arrière des Patriots de la Nouvelle-Angleterre Tom Brady (6) et du sprinter Usain Bolt (4). Cinq athlètes ont reçu un vote chacun.
Woods, qui n'a pas été vu en public depuis l'accident et qui n'a émis que trois communiqués sur son site Internet, ne s'est pas rendu disponible pour commenter la réception de cet honneur.
Peu d'autres athlètes ont changé leur sport comme Woods l'a fait. Son influence est telle que les cotes d'écoute augmentent quand il joue, encore plus quand il se trouve parmi les meneurs d'un tournoi. Les bourses ont quadruplé depuis son arrivée sur le circuit de la PGA en raison de l'intérêt qu'il génère.
Une nouvelle image a toutefois vu le jour rapidement dans les jours qui ont suivi son accident, survenu en pleine nuit quand son utilitaire sport a frappé une borne fontaine avant de finir sa course en frappant arbre. Il est devenu la cible des humoristes, avant d'éventuellement admettre qu'il avait "laissé tomber sa famille" avec des "transgressions" et de perdre un important commanditaire en Accenture.
Malgré cela, les membres de The Associated Press ont trouvé que son travail sur les allées au cours des 10 dernières années compensait largement pour ces écarts de conduite. Woods s'est rapidement forgé une avance au scrutin, et son ratio de votes n'a pas vraiment changé tout au long du processus.
"Malgré le tsunami de mauvaise presse qui ternira assurément son image, on ne peut nier que ses accomplissements sportifs ont établi de nouveaux standards au golf, en plus de démocratiser le sport", a écrit Stu Whitney, le directeur des sports du Sioux Falls Argus Leader, dans le Dakota du Sud.
"La seule preuve dont nous avions besoin sont les cotes d'écoute des tournois auxquels il participe comparativement à celles de ceux dont il est absent."
La chute de Woods du sommet de son sport n'a pris que trois semaines à se confirmer. Les 10 ans qui ont précédé cette chute représentent peut-être la plus grande décennie de l'histoire du golf.
Il a remporté le Grand Chelem en trois occasions. A signé une victoire par 15 coups à l'Omnium des Etats-Unis à Pebble Beach et une autre sur une jambe, en prolongation, à Torrey Pines. Il a remporté l'Omnium britannique sur le parcours de St. Andrews, berceau du golf, en deux occasions, par une marge combinée de 13 coups.
Les 56 victoires de Woods en PGA représente un taux d'efficacité de 30 pour cent en 10 ans, du jamais vu. Neuf de ses victoires ont été acquises par au moins huit coups. Il a occupé le sommet du classement mondial pour toute la durée de la décennie, sauf 32 semaines au cours desquelles il travaillait sur un nouvel élan.
Ses plus beaux moments, il les a gardés pour les plus gros tournois. Il a remporté 12 de ses 14 titres en tournois majeurs - quatre de moins que le record de Jack Nicklaus - en plus de terminer deuxième en six autres occasions. Il a remporté 14 des 27 tournois des Championnats mondiaux de golf auxquels il a pris part.
Woods a conclu la décennie avec des gains de 81 547 410 $ US sur le circuit de la PGA, une moyenne de 482 529 $ par tournoi.