Un petit quelque chose
Golf lundi, 15 août 2011. 15:33 mercredi, 11 déc. 2024. 14:34
Keegan Bradley a remporté une victoire éclatante lors de la prolongation du Championnat de la PGA disputé au réputé Atlanta Athletic Club. Il a fait la preuve qu'on peut revenir dans un match en dépit d'un mauvais pointage sur un trou, même vers la fin du parcours.
Bradley a aussi présenté l'image d'un joueur déterminé sur chacun de ses coups, un joueur engagé à fond et qui n'avait d'autre but que de remporter la victoire. Cogneur de puissance, il ne laisse pas une once d'énergie dans son sac. Bref, un autre jeune champion qui devrait faire oublier les déboires de Woods qui nous a encore une fois servi une performance bien en dessous de la moyenne.
Le tableau principal présentait les meilleurs joueurs des circuits professionnels. C'était congé en Europe et on a pu compter sur la présence des vedettes. Rien, en principe, ne devait manquer. Des belles histoires en perspective avec Darren Clarke et Rory McIlroy. Présence remarquée mais discrète du champion en titre Martin Kaymer. Retour de Woods. Les gros canons étaient tous inscrits : Mickelson, Garcia, Donald, Westwood.
Le terrain quelque peu modifié et amélioré depuis la dernière fois qu'on y avait présenté un majeur en 2001 était impeccable. On a offert des conditions de jeu parfaites aux joueurs lors de ce championnat. Pas de mauvais temps, peu de vent. Bref là aussi, pas de note discordante.
Et pourtant, malgré le fait que tous les ingrédients étaient réunis pour une grande fête, on a eu l'impression qu'il manquait un petit quelque chose. Est-ce à dire que ce Championnat de la PGA ne peut se comparer aux autres épreuves du Grand Chelem du golf professionnel?
On n'a pas senti ce degré d'excitation que l'on ressent lorsque les joueurs tentent de maîtriser le parcours du Augusta National sur le neuf de retour le dimanche après-midi. Malgré des conditions de jeu beaucoup moins sévères que d'habitude, l'Omnium des États-Unis a captivé notre attention tout comme ce fut le cas pour l'Omnium britannique remporté par le sympathique Darren Clarke dans un décor presque lunaire.
Malgré le décor parfait, malgré une superbe conclusion en prolongation, on a eu l'impression que le Championnat de la PGA cette année n'affichait pas le même panache que les trois autres tournois majeurs.
Ce sentiment aurait-il été différent si Woods nous avait présenté un spectacle comme il en était capable il y a quelques années? Aurions-nous eu la même réaction si Darren Clarke avait encore une fois étonné tout le monde? Si Rory McIlroy avait soulevé l'immense Coupe Wannamaker? Peut-être, mais il n'y a rien de moins sûr.
Au fait, qu'est-ce qui fait qu'un tournoi soit considéré comme un majeur? S'il n'y en avait qu'un seul à gagner, ce serait celui-là. Je n'ai pas l'impression que le Championnat de la PGA serait sur la liste de plusieurs joueurs, malgré une histoire remplie de moments savoureux et un grand nombre de champions légendaires. Il faudrait effectivement lui donner un petit quelque chose de plus pour lui redonner toute son importance.
Mais quoi au juste?
Bradley a aussi présenté l'image d'un joueur déterminé sur chacun de ses coups, un joueur engagé à fond et qui n'avait d'autre but que de remporter la victoire. Cogneur de puissance, il ne laisse pas une once d'énergie dans son sac. Bref, un autre jeune champion qui devrait faire oublier les déboires de Woods qui nous a encore une fois servi une performance bien en dessous de la moyenne.
Le tableau principal présentait les meilleurs joueurs des circuits professionnels. C'était congé en Europe et on a pu compter sur la présence des vedettes. Rien, en principe, ne devait manquer. Des belles histoires en perspective avec Darren Clarke et Rory McIlroy. Présence remarquée mais discrète du champion en titre Martin Kaymer. Retour de Woods. Les gros canons étaient tous inscrits : Mickelson, Garcia, Donald, Westwood.
Le terrain quelque peu modifié et amélioré depuis la dernière fois qu'on y avait présenté un majeur en 2001 était impeccable. On a offert des conditions de jeu parfaites aux joueurs lors de ce championnat. Pas de mauvais temps, peu de vent. Bref là aussi, pas de note discordante.
Et pourtant, malgré le fait que tous les ingrédients étaient réunis pour une grande fête, on a eu l'impression qu'il manquait un petit quelque chose. Est-ce à dire que ce Championnat de la PGA ne peut se comparer aux autres épreuves du Grand Chelem du golf professionnel?
On n'a pas senti ce degré d'excitation que l'on ressent lorsque les joueurs tentent de maîtriser le parcours du Augusta National sur le neuf de retour le dimanche après-midi. Malgré des conditions de jeu beaucoup moins sévères que d'habitude, l'Omnium des États-Unis a captivé notre attention tout comme ce fut le cas pour l'Omnium britannique remporté par le sympathique Darren Clarke dans un décor presque lunaire.
Malgré le décor parfait, malgré une superbe conclusion en prolongation, on a eu l'impression que le Championnat de la PGA cette année n'affichait pas le même panache que les trois autres tournois majeurs.
Ce sentiment aurait-il été différent si Woods nous avait présenté un spectacle comme il en était capable il y a quelques années? Aurions-nous eu la même réaction si Darren Clarke avait encore une fois étonné tout le monde? Si Rory McIlroy avait soulevé l'immense Coupe Wannamaker? Peut-être, mais il n'y a rien de moins sûr.
Au fait, qu'est-ce qui fait qu'un tournoi soit considéré comme un majeur? S'il n'y en avait qu'un seul à gagner, ce serait celui-là. Je n'ai pas l'impression que le Championnat de la PGA serait sur la liste de plusieurs joueurs, malgré une histoire remplie de moments savoureux et un grand nombre de champions légendaires. Il faudrait effectivement lui donner un petit quelque chose de plus pour lui redonner toute son importance.
Mais quoi au juste?