Weir espère toujours
Golf mercredi, 4 avr. 2007. 23:03 mercredi, 11 déc. 2024. 05:43
AUGUSTA - Mike Weir a souri mercredi quand les nuages se sont dissipés pour faire place au soleil. Il pensait à un Tournoi des Maîtres différent de tout ce qu'il a déjà vu.
La pluie qui était prévue n'est jamais tombée et le parcours d'Augusta National s'est raffermi en cours de journée. Même qu'on ne prévoit plus de pluie d'ici la fin du tournoi dimanche.
"Ca ne me dérange pas du tout. Ca va être difficile pour tout le monde, a dit l'Ontarien après une ronde d'exercice de neuf trous. On dirait que je joue bien quand le parcours est difficile et j'ai déjà bien joué ici. Si le parcours devient ferme et rapide, c'est très bien."
Weir en sera à son huitième Tournoi des Maîtres et il se pourrait qu'il n'y ait pas de pluie pour la toute première fois. La dernière fois que le tournoi a été disputé sans pluie, c'était en 1997 et la pluie est venue retarder le jeu à un moment ou à un autre à chaque année depuis, sauf une seule fois.
Comme le parcours est de 7445 verges, Weir croit que si les allées sont fermes, il aura des approches plus courtes aux verts, qui sont toujours difficiles, peu importe les conditions.
"Il faut vraiment bien contrôler les coups et placer la balle aux bons endroits sur les verts, a expliqué Weir. Si on se retrouve avec des roulés en descendant, il faut beaucoup de chance pour s'en sortir."
Quand Weir a gagné le tournoi en 2003, on a avait eu une semaine de pluie et il semblait très étrange qu'un gars qui ne frappe pas la longue balle puisse l'emporter. A part lui, seuls Phil Mickelson et Tiger Woods ont gagné le tournoi depuis 2000.
En effet, les petits cogneurs ont l'impression qu'ils ont une chance de l'emporter seulement quand le parcours est ferme.
"Un bon joueur, même s'il n'est pas un long cogneur peut toujours l'emporter, a dit Jim Furyk. Un gars comme moi, qui n'est pas vraiment un long cogneur, préfère des conditions fermes et rapides. Je peux me retrouver avec un fer plus court dans les mains sur certains trous et c'est un atout pour moi."
Et on peut compter aussi sur Stephen Ames pour ne pas participer à la danse de la pluie près de Magnolia Lane.
"J'aimerais que les conditions soient plus fermes et plus rapides, a dit Ames. Ca rendrait les choses plus difficiles. Je crois que tous les gars apprécieraient."
Mais peu importe les conditions, il faut bien faire sur les verts pour espérer gagner à Augusta.
"En fait, ce sont des verts difficiles, a dit Furyk. Même si je me faisais installer un de ces verts dans ma cour et que je pratiquais pendant 10 ans, cela ne me garantirait pas que ce serait plus facile pour moi."
Le défi commence dans l'allée où il faut décider où on va tenter de loger la balle sur le vert.
Weir a joué une ronde d'exercice en compagnie de son ami et ancien compagnon de collège Dean Wilson, qui en sera à sa première participation. Le gaucher avait plusieurs conseils pour la recrue.
"J'ai connu suffisamment de difficultés ici avec des roulés et de mauvaises approches, a dit Weir. Parfois, c'est mieux de se retrouver avec une approche de 80 verges qu'avec un roulé de 50 pieds.
"Je lui ai fait comprendre qu'il ne sert à rien de tenter de jouer les héros jeudi ou vendredi en tenant de réussir des eagles. Ca peut nous coûter cher si on fait cela."
Mais c'est ce que les joueurs ont en dedans d'eux qui fait souvent la différence.
"L'inconnu, c'est souvent la capacité mentale des joueurs, a dit Tom Watson, deux fois gagnant de l'épreuve. Comment on se débrouille sur le neuf de retour quand on a les devants c'est ce qui fait la différence. On peut tenter de voir comment les gens vont réagir, mais il faut souvent le voir pour le croire."
La pluie qui était prévue n'est jamais tombée et le parcours d'Augusta National s'est raffermi en cours de journée. Même qu'on ne prévoit plus de pluie d'ici la fin du tournoi dimanche.
"Ca ne me dérange pas du tout. Ca va être difficile pour tout le monde, a dit l'Ontarien après une ronde d'exercice de neuf trous. On dirait que je joue bien quand le parcours est difficile et j'ai déjà bien joué ici. Si le parcours devient ferme et rapide, c'est très bien."
Weir en sera à son huitième Tournoi des Maîtres et il se pourrait qu'il n'y ait pas de pluie pour la toute première fois. La dernière fois que le tournoi a été disputé sans pluie, c'était en 1997 et la pluie est venue retarder le jeu à un moment ou à un autre à chaque année depuis, sauf une seule fois.
Comme le parcours est de 7445 verges, Weir croit que si les allées sont fermes, il aura des approches plus courtes aux verts, qui sont toujours difficiles, peu importe les conditions.
"Il faut vraiment bien contrôler les coups et placer la balle aux bons endroits sur les verts, a expliqué Weir. Si on se retrouve avec des roulés en descendant, il faut beaucoup de chance pour s'en sortir."
Quand Weir a gagné le tournoi en 2003, on a avait eu une semaine de pluie et il semblait très étrange qu'un gars qui ne frappe pas la longue balle puisse l'emporter. A part lui, seuls Phil Mickelson et Tiger Woods ont gagné le tournoi depuis 2000.
En effet, les petits cogneurs ont l'impression qu'ils ont une chance de l'emporter seulement quand le parcours est ferme.
"Un bon joueur, même s'il n'est pas un long cogneur peut toujours l'emporter, a dit Jim Furyk. Un gars comme moi, qui n'est pas vraiment un long cogneur, préfère des conditions fermes et rapides. Je peux me retrouver avec un fer plus court dans les mains sur certains trous et c'est un atout pour moi."
Et on peut compter aussi sur Stephen Ames pour ne pas participer à la danse de la pluie près de Magnolia Lane.
"J'aimerais que les conditions soient plus fermes et plus rapides, a dit Ames. Ca rendrait les choses plus difficiles. Je crois que tous les gars apprécieraient."
Mais peu importe les conditions, il faut bien faire sur les verts pour espérer gagner à Augusta.
"En fait, ce sont des verts difficiles, a dit Furyk. Même si je me faisais installer un de ces verts dans ma cour et que je pratiquais pendant 10 ans, cela ne me garantirait pas que ce serait plus facile pour moi."
Le défi commence dans l'allée où il faut décider où on va tenter de loger la balle sur le vert.
Weir a joué une ronde d'exercice en compagnie de son ami et ancien compagnon de collège Dean Wilson, qui en sera à sa première participation. Le gaucher avait plusieurs conseils pour la recrue.
"J'ai connu suffisamment de difficultés ici avec des roulés et de mauvaises approches, a dit Weir. Parfois, c'est mieux de se retrouver avec une approche de 80 verges qu'avec un roulé de 50 pieds.
"Je lui ai fait comprendre qu'il ne sert à rien de tenter de jouer les héros jeudi ou vendredi en tenant de réussir des eagles. Ca peut nous coûter cher si on fait cela."
Mais c'est ce que les joueurs ont en dedans d'eux qui fait souvent la différence.
"L'inconnu, c'est souvent la capacité mentale des joueurs, a dit Tom Watson, deux fois gagnant de l'épreuve. Comment on se débrouille sur le neuf de retour quand on a les devants c'est ce qui fait la différence. On peut tenter de voir comment les gens vont réagir, mais il faut souvent le voir pour le croire."