La victoire (1-0) de la Grèce en finale de l'Euro-2004 dimanche à Lisbonne a été le fruit d'un réalisme dont témoignent les statistiques.

Les Grecs ont tiré quatre fois en 90 minutes pour un unique tir cadré qui a fait but sur le seul corner dont ils ont bénéficié.

Les Portugais ont, eux, tenté leur chance à 17 reprises pour cinq tirs cadrés dont aucun n'a fait mouche.

Le Portugal a eu le plus souvent le ballon (58% de possession) et exercé une très nette domination illustrée par dix corners. Pour rien.

Les vaincus ne peuvent même pas se plaindre d'avoir été victimes de l'anti-jeu de leurs adversaires. Ils ont commis presqu'autant de fautes sur l'homme (18) que les Grecs (19).

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