Maintenant que tous les pays ont fait connaître leur formation en vue des Jeux olympiques de Sotchi, voici mon analyse des gardiens de chacune des formations, de la mieux nantie à la moins bien nantie.

Finlande : Tuukka Rask, Antti Niemi, Kari Lehtonen

Trois excellents gardiens. Deux d’entre eux, Rask et Niemi, se disputeront le poste de titulaire et pourraient être parmi les cinq meilleurs gardiens du tournoi. Rask a été formidable au Championnat junior en 2006 à Vancouver. La Finlande représente le pays le mieux nanti devant le filet autant au niveau des performances actuelles que de la profondeur.

Canada : Carey Price, Roberto Luongo, Mike Smith

Un médaillé d’or qui pourrait bien amorcer le tournoi et un gardien, en Price, qui fait l’unanimité à travers la LNH. Beaucoup d’expérience internationale et de succès pour Luongo et de bons souvenirs susceptibles d’aider Price grâce à sa médaille d’or au Championnat mondial junior. En espérant éviter les blessures, car les performances de Mike Smith ne sont pas à la hauteur cette saison.

États-Unis : Jonathan Quick, Ryan Miller, Jimmy Howard

Les États-Unis ont beaucoup de points d’interrogation pour leurs gardiens : l’état de santé de Quick, le déclin de Miller depuis 2010 et les performances douteuses de Howard cette saison. Si le premier match du retour de Quick est une indication, il sera le partant, car il sait comment gagner. Mais en bout de ligne, les Américains ne seront pas mal pris avec Miller, le joueur le plus utile du tournoi de 2010.

Suède : Henrik Lundqvist, Jhonas Enroth, Jonas Gustavsson

On croyait que le roi Henrik régnerait sur le tournoi olympique de Sotchi. Des performances en dents de scie, de légères blessures et un nouveau contrat ont fait partie des distractions qu’il tentera de placer derrière lui d’ici un mois. C’est du moins ce qu’espère la Suède, médaillée d’or en 2006, car Enroth et Gustavsson ne sont pas du même niveau.

Suisse : Jonas Hiller, Reto Berra, Tobias Stephan

Hiller est fumant devant les buts des Ducks par les temps qui courent. Reto Berra s’est ajusté de belle façon au style nord-américain et a beaucoup d’expérience sur la scène internationale. Comme à Turin, la Suisse devra se fier sur ses gardiens et ses défenseurs pour surprendre les superpuissances, car ils ne marqueront pas beaucoup de buts.

Russie : Semyon Varlamov, Sergei Bobrovsky, Alexander Eremenko

Varlamov a assez bien joué cette saison pour défier Bobrovsky afin d’obtenir du temps de jeu, un changement de garde bienvenu pour les Russes qui n’ont pas obtenu de performances acceptables de leurs gardiens lors du dernier tournoi olympique à Vancouver.

Slovaquie : Jaroslav Halak, Peter Budaj, Jan Laco

Halak sera le partant. Budaj pourrait obtenir un départ et bien appuyer Halak. Ce dernier devra faire des miracles s’il veut aider son pays à surprendre, et tout le monde sait à Montréal qu’il en est capable.

République tchèque : Ondrej Pavelec, Alexander Salak, Jakub Kovar

Pavelec sera l’homme de confiance au beau milieu d’une période de transition pour la nation qui avait remporté l’or à Nagano en 1998. Cette formation-ci ne part pas favorite et Pavelec obtiendra une bonne dose d’expérience.

Slovénie : Luka Gracnar, Andrej Hocevar, Robert Kristan / Lettonie : Kristers Gudlevskis, Edgars Masalskis, Ervins Mustukovs / Autriche : Bernhard Starkbaum, Rene Swette, Fabian Weinhandl / Norvège : Lars Haugen, Lars Volden, Steffen Soberg.

De ces douze noms, au moins un gardien émergera comme une surprise et un des joueurs les plus utiles du tournoi. Si on connaît les vétérans Masalskis et Kristan, les autres gardiens de ce groupe chercheront à se faire valoir sur la plus grande scène du monde. Ils évoluent tous pour des pays qui ont dû se qualifier pour justifier leur présence et cela représente tout un accomplissement en soi.