Au lendemain de la mise à pied de Georges Laraque, le dur à cuire québécois André Roy a offert à RDS ses commentaires sur la décision du Canadien.

« Côté robustesse, moi je m'en vais à Montréal et je dors très bien à la veille du match. J'embarque sur la glace et je frappe tout le monde. Qui va me venir me voir? Moen! J'ai beaucoup de respect pour lui, il est capable de se battre, mais ce n'est pas Georges. », a déclaré l'aimable homme fort.

Roy s'est également voulu sans équivoque en ce qui à trait à l'importance d'avoir un bagarreur dans un alignement de la LNH.

« À mon avis, toute équipe qui veut se faire respecter doit pouvoir compter sur les services d'un homme fort, a continué Roy. Au cours des prochaines semaines, on va voir si certaines équipes s'en permettront plus contre le Canadien maintenant que Laraque est parti. »

Appelé à commenter sur les raisons du départ de Laraque, Roy n'a pu véritablement apporter d'élément nouveau.

« Peut-être était-il une distraction dans la chambre. Parfois, même si un joueur est apprécié de tous, il représente tout de même une distraction, et ce, que ce soit par son comportement dans la chambre ou loin des patinoires ou encore pour toutes autres raisons. Au-delà de Georges Laraque, je crois que Jacques Martin n'apprécie pas particulièrement le travail que réalise un homme fort.»