Aucoin est le joueur le plus utilisé
Hockey lundi, 23 déc. 2002. 20:47 mercredi, 11 déc. 2024. 03:11
(PC) - Adrian Aucoin était avant le match Islanders-Canadien le seul patineur de la LNH à avoir été utilisé en moyenne plus de 30 minutes par match, 30:04 exactement, suivi de près par Nicklas Lidstrom (Detroit, 29:59). Sandis Ozolinsh (Floride) était le seul autre à jouer pendant plus de 29 minutes (29:32), Janne Niinimaa (Edmonton) suivant à 27:13.
Chez le Canadien, le joueur le plus utilisé, Patrice Brisebois, encore un défenseur, passait en moyenne 24:11 minutes sur la patinoire.
Aucoin a joué pendant 40:51 minutes le 12 octobre dans une défaite de 2-1 contre Washington, améliorant pour la deuxième fois son propre record d'abord établi à 40:12 (la LNH tient ces statistiques à jour depuis 1998-99).
«Je joue beaucoup dans les unités spéciales, en avantage et en désavantage numérique, ça fait une grosse différence», disait Aucoin, lundi matin.
Natif d'Ottawa, le défenseur des Islanders s'exprime aisément en français.
Obtenu de Tampa Bay en même temps qu'Alexander Kharitonov, en retour de Mathieu Biron et d'un choix de deuxième ronde, en voilà un qui en donne pour son argent à son employeur. Aucoin avait précédemment joué pendant près de six ans à Vancouver, les Canucks l'ayant repêché au 117e rang en 1992.
«Avec l'expérience, j'ai appris à mieux me positionner (pour gaspiller moins d'énergie)», explique cet athlète qui semble bien réservé et ne fait pas du tout un plat de son endurance.
Selon lui, ce sont tout bonnement les circonstances qui l'ont amené à jouer autant, lorsque Kenny Jonsson et Roman Hamrlik ont été blessés en même temps la saison dernière.
«À Vancouver, avec Mike Keenan, je jouais pendant 24 minutes», dit-il aussi.
Si Aucoin atténue la portée de son exceptionnel temps de glace, ce n'est pas le cas de ses coéquipiers et entraîneurs.
«C'est une machine, a notamment déclaré le défenseur Mattias Tinander. Je ne sais pas comment il fait. Il peut rester sur la glace longtemps et je ne le sens pas fatigué.»
Sean Donellan, le spécialiste du conditionnement physique, estime pour sa part qu'Aucoin peut accepter une surcharge de travail à cause de son entraînement rigoureux au cours de l'été.
Beaucoup, et bien
Aucoin ne fait pas que jouer beaucoup, il joue bien. Jacques Laperrière parle d'ailleurs d'Hamrlik, Jonsson et lui comme d'un trio de défenseurs qui s'avère une force chez les Islanders.
Aucoin domine tous les défenseurs de son équipe avec une fiche de 6-12-18 avant le match contre le Canadien, un point de plus qu'Hamrlik, qui ratait un sixième match à cause d'une luxation à une épaule et dont le retour n'est prévu qu'en janvier.
Cinq de ses buts avaient été réussis en avantage numérique, un seul de moins que le meneur Mark Parrish, et les Islanders venaient d'écouler 36 infériorités numériques sans accorder de but avec lui comme meneur.
Aucoin était aussi à redouter par le Canadien, puisqu'il avait réussi quatre buts en 17 matchs en carrière contre eux.
Chez le Canadien, le joueur le plus utilisé, Patrice Brisebois, encore un défenseur, passait en moyenne 24:11 minutes sur la patinoire.
Aucoin a joué pendant 40:51 minutes le 12 octobre dans une défaite de 2-1 contre Washington, améliorant pour la deuxième fois son propre record d'abord établi à 40:12 (la LNH tient ces statistiques à jour depuis 1998-99).
«Je joue beaucoup dans les unités spéciales, en avantage et en désavantage numérique, ça fait une grosse différence», disait Aucoin, lundi matin.
Natif d'Ottawa, le défenseur des Islanders s'exprime aisément en français.
Obtenu de Tampa Bay en même temps qu'Alexander Kharitonov, en retour de Mathieu Biron et d'un choix de deuxième ronde, en voilà un qui en donne pour son argent à son employeur. Aucoin avait précédemment joué pendant près de six ans à Vancouver, les Canucks l'ayant repêché au 117e rang en 1992.
«Avec l'expérience, j'ai appris à mieux me positionner (pour gaspiller moins d'énergie)», explique cet athlète qui semble bien réservé et ne fait pas du tout un plat de son endurance.
Selon lui, ce sont tout bonnement les circonstances qui l'ont amené à jouer autant, lorsque Kenny Jonsson et Roman Hamrlik ont été blessés en même temps la saison dernière.
«À Vancouver, avec Mike Keenan, je jouais pendant 24 minutes», dit-il aussi.
Si Aucoin atténue la portée de son exceptionnel temps de glace, ce n'est pas le cas de ses coéquipiers et entraîneurs.
«C'est une machine, a notamment déclaré le défenseur Mattias Tinander. Je ne sais pas comment il fait. Il peut rester sur la glace longtemps et je ne le sens pas fatigué.»
Sean Donellan, le spécialiste du conditionnement physique, estime pour sa part qu'Aucoin peut accepter une surcharge de travail à cause de son entraînement rigoureux au cours de l'été.
Beaucoup, et bien
Aucoin ne fait pas que jouer beaucoup, il joue bien. Jacques Laperrière parle d'ailleurs d'Hamrlik, Jonsson et lui comme d'un trio de défenseurs qui s'avère une force chez les Islanders.
Aucoin domine tous les défenseurs de son équipe avec une fiche de 6-12-18 avant le match contre le Canadien, un point de plus qu'Hamrlik, qui ratait un sixième match à cause d'une luxation à une épaule et dont le retour n'est prévu qu'en janvier.
Cinq de ses buts avaient été réussis en avantage numérique, un seul de moins que le meneur Mark Parrish, et les Islanders venaient d'écouler 36 infériorités numériques sans accorder de but avec lui comme meneur.
Aucoin était aussi à redouter par le Canadien, puisqu'il avait réussi quatre buts en 17 matchs en carrière contre eux.