(RDS) - Plusieurs se sont inquiétés de la faible représentativité des joueurs québécois au sein d'Équipe-Canada junior. Le Québec est-il en perte de vitesse?

Les chiffres sont dévastateurs pour le Québec au cours des deux dernières années au niveau national. L'an passé, le gardien Marc-André Fleury était le seul québécois. Cette année, le Québec avait un seul représentant. On peut se consoler en pensant que Patrice Bergeron été le meilleur junior au monde pendant le tournoi. En l'an 2000, cinq Québécois étaient membres d'Équipe Canada junior. En plus, l'entraîneur chef de cette formation était Claude Julien. Le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau croit qu'il ne faut pas porter un constat d'échec sur le hockey québécois du simple fait que seul Patrice Bergeron nous représentait.

"Je ne pense pas que ce soit un bon exemple à prendre parce que c'est une année exceptionnelle, c'est le meilleur club qu'on a vu dans toute l'histoire du hockey junior," a dit Courteau.

Cependant, pour l'avenir dit t-il, il faut s'assurer d'être présent au sein du personnel d'entraîneur. "Il faut qu'on soit impliqué dans l'équipe pour que lorsque c'est le temps, il y ait quelqu'un pour parler de nos joueurs parce qu'ils les connaissent. C'était difficile cette année avec l'entraîneur chef de l'Ouest et deux adjoints de l'Ontario, je ne dis pas que cela aurait changé quelque chose."

Autre signe inquiétant, l'équipe québécoise des moins 17 ans a obtenu son pire résultat cette année avec une neuvième position lors du tournoi annuel disputé. "Ce qui a fait la différence , il fallait aller chercher des gros buts contre des gros défenseurs, on avait des bons attaquants mais ça prend plus, ça prend plus de robustesse, aller dans l'enclave, manger des coups, sortir des coins, ça ce sont des talents individuels," a expliqué Martin Daoust.

"L'équipe des moins de 17 ans à un moment donné, on était devenu un exemple pour les autres provinces, les autres se sont ajustés et ils nous ont rattrapés, a ajouté Courteau. Là aussi il va falloir réévaluer."

S'il n'y a pas de panique, il faut néanmoins bouger rapidement pour ne pas perdre de terrain à l'échelle canadienne.