Seul Québécois à représenter Équipe Canada au Mondial de hockey des moins de 18 ans au début du mois, le défenseur Guillaume Richard conservera de précieux souvenirs de son expérience à la compétition, alors que ses compatriotes et lui ont décroché la médaile d'or.

L'arrière qui évoluait cette saison dans l'USHL du côté des États-Unis est revenu sur les événements des derniers jours dans le cadre d'un entretien avec Stéphane Leroux au balado Sur la glace, lundi.

« Ç'a été une expérience extraordinaire du début à la fin. C'était différent avec la COVID-19; on était presque toujours confinés à nos chambres d'hôtel. Mais si c'est le prix à payer pour remporter une médaille d'or, je le ferais à chaque jour!  »

Auteur d'une performance sans faille dans le tournoi avec une récolte époustouflante de 51 buts en sept matchs en route vers la plus haute marche du podium, le Canada avait envoyé au Texas une des délégations les plus dominantes de son histoire.

« On savait qu'on avait une bonne équipe, mais il reste toujours un doute tant que tu n'as pas disputé ton premier match, a souligné Richard. Jusqu'à la finale, on n'a jamais tiré de l'arrière jusqu'à ce qu'on affronte la Russie. »

Sur le plan personnel, Guillaume Richard s'est dit heureux de la progression qu'il a affichée au fil que le Championnat avançait.

« Je me sentais plus confiant d'un match à l'autre et je pense que ça a paru dans mes performances. Tu commences à mieux connaître tes coéquipiers et tes partenaires de jeu, leurs habitudes sur la glace. Ça aide à créer une chimie. Et c'est aussi une belle fenête d'opportunité pour démontrer ses habiletés aux recruteurs », a confié celui qui sera disponible à la séance de repêchage de la LNH cet été.

Wright et Bedard l'ont épaté

Bien entendu, Richard a parlé du privilège qu'il a eu de côtoyer Shane Wright et Connor Bedard, deux attaquants au potentiel spectaculaire qui ont chacun eu un grand mot à dire dans la conquête de l'or par le Canada.

« Shane est un leader incroyable. Même à 17 ans, il fait tout bien sur la glace à dans le vestiaire. Il n'est pas nécessairement un grand parleur, mais il donne l'exemple, et sa production de points parle d'elle-même. Quant à Connor, je ne l'avais jamais vu jouer. Je ne savais pas à quoi m'attendre, mais son niveau d'habiletés m'a vraiment impressionné. Et plus le match avait de grands enjeux, plus il s'est présenté pour nous, avec un gros but en finale notamment. »