Bégin prévoit de la turbulence
Boston Bruins mardi, 8 avr. 2008. 17:37 samedi, 14 déc. 2024. 15:55
MONTREAL - Steve Bégin sait qu'il va être un joueur marqué, à compter de jeudi. Le pugnace attaquant du Canadien s'est fait de nombreux ennemis dans le camp des Bruins de Boston, au cours de la saison régulière.
On n'a qu'à évoquer le duel du 17 novembre entre les deux équipes, au cours duquel Bégin a pris un malin plaisir à déconcentrer Zdeno Chara.
Le géant défenseur avait fini par perdre le nord, à environ sept minutes de la conclusion de la rencontre, que le Tricolore a gagnée 7-4. Le capitaine des Bruins a asséné un coup de coude à la tête d'Alex Kovalev, avant d'attaquer Guillaume Latendresse, qui en a eu plein les bras.
"Il était sans doute à ma recherche, mais c'est Guillaume qui a payé le prix, avait lancé Bégin, moqueur. Il (Chara) s'est trompé de francophone!"
Les Bruins ont également frais à la mémoire le double-échec au dos que Bégin a appliqué à Marc Savard, un geste resté impuni posé vers la fin du match du 22 mars au Centre Bell. Le talentueux joueur de centre est à l'écart du jeu depuis ce temps. A Boston, on dit que Savard va rater le début de la série.
"Je m'attends à ce qu'on tente de me brasser c'est sûr, et ça ne me dérange pas du tout", a affirmé le Trifluvien âgé de 29 ans, mardi.
"Si on me cherche sur la glace, c'est que je joue mon match. Ça voudra dire que je dérange et c'est exactement ce que je veux.
"Si les joueurs des Bruins se choquent, ils sortiront de leur match. Et j'aurai fait mon 'job'", a-t-il ajouté du même souffle.
Un douloureux souvenir
Bégin, qui forme un fougueux trio en compagnie des vétérans Bryan Smolinski et Tom Kostopoulos, ne craint pas de vivre dangereusement. Les confrontations contre les Bruins le stimulent particulièrement.
A sa première présence en séries, en 2004, il s'était infligé de sérieuses blessures à la bouche, en ratant une mise en échec destinée à Patrice Bergeron, au cours d'un match à Boston. Il avait fait preuve de beaucoup de courage en revenant au jeu le soir même, en portant un protecteur facial.
"On m'avait fait quelque chose comme 30 ou 40 points de suture et j'avais perdu plusieurs dents. J'ai de bons souvenirs contre Boston", a-t-il lancé, en riant.
"Ce sont toujours des matchs intenses, le type de matchs qu'on veut jouer. C'est très motivant. En séries éliminatoires, le niveau d'intensité va être 10 fois plus élevé qu'en saison régulière."
Chara sera assurément encore une cible de prédilection, comme le sera sans doute Mike Komisarek chez le Canadien.
L'entraîneur Guy Carbonneau a déjà fait remarquer que le Slovaque, que les amateurs de Montréal chahutent dès qu'il touche à la rondelle, affectionne un style de jeu robuste.
"Il joue comme ça et, comme il passe en moyenne presque 30 minutes par match sur la glace, on tente de le ralentir, avait avoué Carbonneau, à l'issue de la soirée du 17 novembre. S'il se fatigue, il peut être moins efficace en fin de match."
Mais surtout, il peut avoir la mèche plus courte! Cette saison, Chara a écopé 31 minutes de pénalités, sur les 114 qu'il a amassées au total, face au Canadien.
On n'a qu'à évoquer le duel du 17 novembre entre les deux équipes, au cours duquel Bégin a pris un malin plaisir à déconcentrer Zdeno Chara.
Le géant défenseur avait fini par perdre le nord, à environ sept minutes de la conclusion de la rencontre, que le Tricolore a gagnée 7-4. Le capitaine des Bruins a asséné un coup de coude à la tête d'Alex Kovalev, avant d'attaquer Guillaume Latendresse, qui en a eu plein les bras.
"Il était sans doute à ma recherche, mais c'est Guillaume qui a payé le prix, avait lancé Bégin, moqueur. Il (Chara) s'est trompé de francophone!"
Les Bruins ont également frais à la mémoire le double-échec au dos que Bégin a appliqué à Marc Savard, un geste resté impuni posé vers la fin du match du 22 mars au Centre Bell. Le talentueux joueur de centre est à l'écart du jeu depuis ce temps. A Boston, on dit que Savard va rater le début de la série.
"Je m'attends à ce qu'on tente de me brasser c'est sûr, et ça ne me dérange pas du tout", a affirmé le Trifluvien âgé de 29 ans, mardi.
"Si on me cherche sur la glace, c'est que je joue mon match. Ça voudra dire que je dérange et c'est exactement ce que je veux.
"Si les joueurs des Bruins se choquent, ils sortiront de leur match. Et j'aurai fait mon 'job'", a-t-il ajouté du même souffle.
Un douloureux souvenir
Bégin, qui forme un fougueux trio en compagnie des vétérans Bryan Smolinski et Tom Kostopoulos, ne craint pas de vivre dangereusement. Les confrontations contre les Bruins le stimulent particulièrement.
A sa première présence en séries, en 2004, il s'était infligé de sérieuses blessures à la bouche, en ratant une mise en échec destinée à Patrice Bergeron, au cours d'un match à Boston. Il avait fait preuve de beaucoup de courage en revenant au jeu le soir même, en portant un protecteur facial.
"On m'avait fait quelque chose comme 30 ou 40 points de suture et j'avais perdu plusieurs dents. J'ai de bons souvenirs contre Boston", a-t-il lancé, en riant.
"Ce sont toujours des matchs intenses, le type de matchs qu'on veut jouer. C'est très motivant. En séries éliminatoires, le niveau d'intensité va être 10 fois plus élevé qu'en saison régulière."
Chara sera assurément encore une cible de prédilection, comme le sera sans doute Mike Komisarek chez le Canadien.
L'entraîneur Guy Carbonneau a déjà fait remarquer que le Slovaque, que les amateurs de Montréal chahutent dès qu'il touche à la rondelle, affectionne un style de jeu robuste.
"Il joue comme ça et, comme il passe en moyenne presque 30 minutes par match sur la glace, on tente de le ralentir, avait avoué Carbonneau, à l'issue de la soirée du 17 novembre. S'il se fatigue, il peut être moins efficace en fin de match."
Mais surtout, il peut avoir la mèche plus courte! Cette saison, Chara a écopé 31 minutes de pénalités, sur les 114 qu'il a amassées au total, face au Canadien.