Bélarus-Russie : un duel le Jour de la Victoire
Hockey jeudi, 8 mai 2008. 17:39 vendredi, 13 déc. 2024. 14:08
QUÉBEC - Le Bélarus a beau être un des rares pays de l'ex-empire soviétique à entretenir de bonnes relations avec la Russie - bien des Bélarussiens ont de la famille de l'autre côté de la frontière, et vice-versa - l'affrontement entre les compatriotes des frères Kostitsyn et ceux d'Alex Ovechkin, vendredi après-midi au Colisée Pepsi de Québec, sera assurément suivi avec beaucoup d'intérêt en Europe de l'Est.
Parce qu'il s'agira d'un match du championnat du monde, oui, mais surtout parce qu'il sera disputé aux heures de grande écoute, le 9 mai, Jour de la Victoire. Il s'agit d'un congé férié et d'une journée fort spéciale tant au Bélarus qu'en Russie, puisque c'est l'anniversaire du jour où, en 1945, l'Union soviétique a appris que les forces allemandes se rendaient officiellement aux forces de l'URSS - et que la Deuxième guerre mondiale était enfin terminée pour elle.
Les joueurs, eux, ne voudront pas décevoir. Les Bélarussiens voudront prouver qu'ils sont capables de rivaliser avec cette grande équipe possédant une longue et riche tradition, tandis que les Russes ne voudront pas perdre la face devant leurs petits cousins slaves.
"La Russie contre le Bélarus, ça devrait donner un très bon match, a déclaré Curt Fraser, l'entraîneur canadien des Bélarussiens, le sourire en coin. En espérant que nous disputerons un fort match et que la chance sera de notre côté.
"Nous aimerions donner une solide performance et ainsi mériter le respect de l'équipe russe. Et les gens du Bélarus aimeraient bien nous voir exceller contre les Russes, chose dont ils tireraient beaucoup de fierté."
Evgeni Nabokov, le gardien des Sharks de San Jose, ne s'est pas entraîné avec la formation russe, jeudi, et il serait donc surprenant qu'il obtienne le départ vendredi face aux Bélarussiens. Les frères Kostitsyn et compagnie n'auront donc pas à affronter un gardien de la LNH.
"Chaque match est un gros match pour nous, il n'y a pas de rencontre simple", a toutefois souligné l'attaquant du Candien de Montréal Andrei Kostitsyn, l'une des têtes d'affiche de la formation bélarusse avec son frère Sergei et le défenseur de l'Avalanche du Colorado Ruslan Salei. "Et ce sera spécialement difficile contre les Russes. Mais on ne peut pas parler de rivalité, pas encore."
"Ce sera quand même émotif, tous les matchs le sont pour nous dans des tournois du genre, a affirmé Salei. Nous voulons prouver aux gens qu'ils ont tort de nous considérer comme les négligés."
Vyacheslav Bykov, l'entraîneur russe, n'est pas satisfait du niveau de jeu des siens jusqu'ici dans le tournoi et il faut s'attendre à ce qu'il presse le citron en vue du match contre les Bélarussiens. Mais ces derniers seront également très motivés, si ce n'est que par l'aspect sportif.
"Une équipe ajuste toujours son niveau de jeu à celui de l'adversaire - plus l'autre formation est bonne, mieux elle joue, alors je crois que nous serons une meilleure équipe contre les Russes", a affirmé Fraser.
Lorsqu'on lui a demandé si ses joueurs ne risquaient pas d'être nerveux contre une équipe de haut niveau comme celle de la Russie, Fraser a répondu que si ses joueurs se sentaient réellement ainsi, ils devaient "arrêter ça tout de suite".
"Il faut jouer sans complexe, même si la Russie, à défaut d'être la grande favorite, est l'une des deux meilleures équipes dans ce tournoi, a dit Fraser. Ils sont supérieurs au niveau du talent individuel, mais si nous jouons en équipe, tout est possible."
Parce qu'il s'agira d'un match du championnat du monde, oui, mais surtout parce qu'il sera disputé aux heures de grande écoute, le 9 mai, Jour de la Victoire. Il s'agit d'un congé férié et d'une journée fort spéciale tant au Bélarus qu'en Russie, puisque c'est l'anniversaire du jour où, en 1945, l'Union soviétique a appris que les forces allemandes se rendaient officiellement aux forces de l'URSS - et que la Deuxième guerre mondiale était enfin terminée pour elle.
Les joueurs, eux, ne voudront pas décevoir. Les Bélarussiens voudront prouver qu'ils sont capables de rivaliser avec cette grande équipe possédant une longue et riche tradition, tandis que les Russes ne voudront pas perdre la face devant leurs petits cousins slaves.
"La Russie contre le Bélarus, ça devrait donner un très bon match, a déclaré Curt Fraser, l'entraîneur canadien des Bélarussiens, le sourire en coin. En espérant que nous disputerons un fort match et que la chance sera de notre côté.
"Nous aimerions donner une solide performance et ainsi mériter le respect de l'équipe russe. Et les gens du Bélarus aimeraient bien nous voir exceller contre les Russes, chose dont ils tireraient beaucoup de fierté."
Evgeni Nabokov, le gardien des Sharks de San Jose, ne s'est pas entraîné avec la formation russe, jeudi, et il serait donc surprenant qu'il obtienne le départ vendredi face aux Bélarussiens. Les frères Kostitsyn et compagnie n'auront donc pas à affronter un gardien de la LNH.
"Chaque match est un gros match pour nous, il n'y a pas de rencontre simple", a toutefois souligné l'attaquant du Candien de Montréal Andrei Kostitsyn, l'une des têtes d'affiche de la formation bélarusse avec son frère Sergei et le défenseur de l'Avalanche du Colorado Ruslan Salei. "Et ce sera spécialement difficile contre les Russes. Mais on ne peut pas parler de rivalité, pas encore."
"Ce sera quand même émotif, tous les matchs le sont pour nous dans des tournois du genre, a affirmé Salei. Nous voulons prouver aux gens qu'ils ont tort de nous considérer comme les négligés."
Vyacheslav Bykov, l'entraîneur russe, n'est pas satisfait du niveau de jeu des siens jusqu'ici dans le tournoi et il faut s'attendre à ce qu'il presse le citron en vue du match contre les Bélarussiens. Mais ces derniers seront également très motivés, si ce n'est que par l'aspect sportif.
"Une équipe ajuste toujours son niveau de jeu à celui de l'adversaire - plus l'autre formation est bonne, mieux elle joue, alors je crois que nous serons une meilleure équipe contre les Russes", a affirmé Fraser.
Lorsqu'on lui a demandé si ses joueurs ne risquaient pas d'être nerveux contre une équipe de haut niveau comme celle de la Russie, Fraser a répondu que si ses joueurs se sentaient réellement ainsi, ils devaient "arrêter ça tout de suite".
"Il faut jouer sans complexe, même si la Russie, à défaut d'être la grande favorite, est l'une des deux meilleures équipes dans ce tournoi, a dit Fraser. Ils sont supérieurs au niveau du talent individuel, mais si nous jouons en équipe, tout est possible."