Bell demeure actionnaire du Canadien
Hockey vendredi, 9 déc. 2011. 13:15 mercredi, 11 déc. 2024. 06:35
MONTRÉAL - Les employés de Bell Canada qui sont des partisans du Canadien de Montréal devront espérer, possiblement à leur corps défendant, que les Maple Leafs connaissent du succès puisque leur fonds de retraite est maintenant lié au succès de l'équipe torontoise.
C'est en effet le stratagème qu'a trouvé le géant des communications pour demeurer actionnaire du Canadien de Montréal en dépit de l'acquisition d'une participation de plus de 30 pour cent dans le consortium Maple Leaf Sports and Entertainement (MLSE), propriétaire des Maple Leafs de Toronto.
Les règlements de la Ligue nationale de hockey interdisent en effet à tout actionnaire qui détient plus de 30 pour cent d'une équipe de prendre une participation dans une autre équipe. Or, Bell était déjà actionnaire à 18 pour cent du Canadien de Montréal.
Bell et son concurrent Rogers se sont portés conjointement acquéreurs de 75 pour cent des actions de MLSE qui étaient détenues par le fonds de retraite des enseignants de l'Ontario, communément appelé «Teachers», ce qui leur donnait chacun une participation de 37,5 pour cent.
Bell a cependant aussitôt cédé 9,5 pour cent de ces actions à son propre fonds de retraite, ce qui ne lui laisse aux livres que 28 pour cent de propriété, lui permettant de demeurer sous la barre des 30 pour cent imposée par la LNH et, donc, de demeurer actionnaire du Tricolore.
«Parce que nous avons deux entités qui sont indépendantes (l'entreprise BCE et la fiducie qui gère son fonds de retraite), on ne prévoit aucun modification importante qui pourrait avoir des répercussions sur notre partenariat avec le Canadien, a expliqué la vice-présidente exécutive de Bell au Québec, Martine Turcotte. Nous avons étudié cela de très près parce que nous tenons à maintenir notre participation de 18 pour cent dans le Canadien et nous avons structuré (la transaction) de cette façon pour rencontrer les exigences de la LNH.»
Bell Canada n'a d'ailleurs pris aucune chance, prenant bien soin de sonder le terrain auprès des autorités de la Ligue nationale avant d'aller de l'avant, a reconnu Mme Turcotte.
«Nous avions avisé la Ligue nationale à l'avance et maintenant nous allons collaborer étroitement avec eux tout au long du processus d'approbation. Nous ne prévoyons pas avoir de problèmes de ce côté mais, naturellement, l'approbation reste à venir», a-t-elle indiqué.
Bell demeurera non seulement actionnaire mais aussi l'un des principaux commanditaires du Canadien de Montréal, tout en devenant actionnaire de MLSE, un consortium sportif qui, outre les Maple Leafs, possède notamment les Raptors de la NBA, le club de soccer Toronto FC, l'équipe de hockey junior des Marlies et le Air Canada Center, entre autres.
Dans ce dernier cas, il est déjà exclu qu'un autre «Centre Bell» voie le jour à Toronto. D'une part, l'entente liant Air Canada à MLSE est valide jusqu'en 2019 et, d'autre part, Bell et Rogers n'ont voulu ni se priver d'un autre partenaire financier, ni se livrer à un inutile bras de fer pour nommer le domicile des Leafs.
«Nous nous sommes entendus, Rogers et Bell, pour que ni l'un ni l'autre n'affiche son nom à l'extérieur. Naturellement, en termes de commandites et d'affichage à l'intérieur, oui, nous avons l'intention d'afficher notre «branding» (marque de commerce)», a expliqué Martine Turcotte.
Quant aux employés de Bell, ceux qui sont des partisans de toute équipe autre que les Maple Leafs risquent d'être déchirés entre le coeur (la partisanerie) et la raison (leur portefeuille), puisque le rendement d'une équipe de hockey sur la glace a une influence directe sur son rendement financier, la rentabilité étant à son paroxysme lorsqu'elle participe aux séries d'après-saison.
C'est en effet le stratagème qu'a trouvé le géant des communications pour demeurer actionnaire du Canadien de Montréal en dépit de l'acquisition d'une participation de plus de 30 pour cent dans le consortium Maple Leaf Sports and Entertainement (MLSE), propriétaire des Maple Leafs de Toronto.
Les règlements de la Ligue nationale de hockey interdisent en effet à tout actionnaire qui détient plus de 30 pour cent d'une équipe de prendre une participation dans une autre équipe. Or, Bell était déjà actionnaire à 18 pour cent du Canadien de Montréal.
Bell et son concurrent Rogers se sont portés conjointement acquéreurs de 75 pour cent des actions de MLSE qui étaient détenues par le fonds de retraite des enseignants de l'Ontario, communément appelé «Teachers», ce qui leur donnait chacun une participation de 37,5 pour cent.
Bell a cependant aussitôt cédé 9,5 pour cent de ces actions à son propre fonds de retraite, ce qui ne lui laisse aux livres que 28 pour cent de propriété, lui permettant de demeurer sous la barre des 30 pour cent imposée par la LNH et, donc, de demeurer actionnaire du Tricolore.
«Parce que nous avons deux entités qui sont indépendantes (l'entreprise BCE et la fiducie qui gère son fonds de retraite), on ne prévoit aucun modification importante qui pourrait avoir des répercussions sur notre partenariat avec le Canadien, a expliqué la vice-présidente exécutive de Bell au Québec, Martine Turcotte. Nous avons étudié cela de très près parce que nous tenons à maintenir notre participation de 18 pour cent dans le Canadien et nous avons structuré (la transaction) de cette façon pour rencontrer les exigences de la LNH.»
Bell Canada n'a d'ailleurs pris aucune chance, prenant bien soin de sonder le terrain auprès des autorités de la Ligue nationale avant d'aller de l'avant, a reconnu Mme Turcotte.
«Nous avions avisé la Ligue nationale à l'avance et maintenant nous allons collaborer étroitement avec eux tout au long du processus d'approbation. Nous ne prévoyons pas avoir de problèmes de ce côté mais, naturellement, l'approbation reste à venir», a-t-elle indiqué.
Bell demeurera non seulement actionnaire mais aussi l'un des principaux commanditaires du Canadien de Montréal, tout en devenant actionnaire de MLSE, un consortium sportif qui, outre les Maple Leafs, possède notamment les Raptors de la NBA, le club de soccer Toronto FC, l'équipe de hockey junior des Marlies et le Air Canada Center, entre autres.
Dans ce dernier cas, il est déjà exclu qu'un autre «Centre Bell» voie le jour à Toronto. D'une part, l'entente liant Air Canada à MLSE est valide jusqu'en 2019 et, d'autre part, Bell et Rogers n'ont voulu ni se priver d'un autre partenaire financier, ni se livrer à un inutile bras de fer pour nommer le domicile des Leafs.
«Nous nous sommes entendus, Rogers et Bell, pour que ni l'un ni l'autre n'affiche son nom à l'extérieur. Naturellement, en termes de commandites et d'affichage à l'intérieur, oui, nous avons l'intention d'afficher notre «branding» (marque de commerce)», a expliqué Martine Turcotte.
Quant aux employés de Bell, ceux qui sont des partisans de toute équipe autre que les Maple Leafs risquent d'être déchirés entre le coeur (la partisanerie) et la raison (leur portefeuille), puisque le rendement d'une équipe de hockey sur la glace a une influence directe sur son rendement financier, la rentabilité étant à son paroxysme lorsqu'elle participe aux séries d'après-saison.