Le Caron & Guay aura de la grande visite vendredi soir au Colisée de Trois-Rivières, alors que Donald Brashear et les 3L de Rivière-du-Loup seront de passage dans le domicile trifluvien.

Le Caron & Guay aura de la grande visite vendredi soir au Colisée de Trois-Rivières, alors que Donald Brashear et les 3L de Rivière-du-Loup seront de passage dans le domicile trifluvien. Il s'agira du premier match d'une série aller-retour entre les deux équipes, qui disputeront la rencontre numéro deux pas plus tard que le lendemain dans le Bas-du-Fleuve.

Cette fois c'est vrai, Donald Brashear sera à Trois-Rivières. Il faut avouer que les partisans du Caron & Guay ont eu droit à leur part de déception plus tôt cette saison alors que l'attraction #1 du circuit Godin n'avait pas fait acte de présence lors des deux premières rencontres de son ancienne équipe - le GCI de Sorel-Tracy - au Colisée. Il sera important pour le Caron & Guay de trouver un moyen pour stopper Brashear, lui qui cumule déjà 14 points en 11 rencontres… quand même! Mais le #87 des 3L n'est pas seul à bord. Les frères Royer, Yannick Landry, Chad Lacasse et Jérôme Marois peuvent frapper à tout moment. Sans oublier l'excellent gardien Alexandre Vincent, que Dean Lygitsakos avait accommodé plus tôt cette saison.

Les séries aller-retour amènent toujours leur dose d'action et de rebondissements. C'est d'ailleurs ce qui devrait arriver plus souvent dans le circuit Godin, question que les équipes développent une certaine haine, une amertume, qui ajouterait de l'intensité dans les rencontres. Les 3L sont dernier au classement général depuis longtemps déjà, mais il ne faudrait pas les prendre à la légère pour les troupiers de Dean Lygitsakos. La formation compte sur un nouvel entraîneur en la personne d'Éric Morin et ils seront sans doute assoiffés de victoire, eux que le dernier triomphe remonte au 13 novembre dernier. Ça fait un bail!

Chez les Trifluviens, les hommes de Dean Lygitsakos voudront certainement venger leur deux revers du dernier week-end. Après un match âprement disputé vis-à-vis Saguenay vendredi, le Caron & Guay a véritablement fait choux blanc dimanche à Sherbrooke. ‘' Je crois que nous méritions amplement la victoire vendredi dernier, tandis que nous avons été épouvantable dimanche à Sherbrooke, déclassé à tous les niveaux! Par contre, il faut apprendre de nos erreurs et dimanche à Sherbrooke nous avons trop tentés de prendre le contrôle du match de façon individuelle. Nous enseignons des tactiques et un plan de match collectif et dimanche, nous avons passé à coté de notre ligne de conduite ‘', de mentionner l'entraîneur trifluvien qui ne se cache pas pour dire que la rencontre de dimanche dernier lui a fait faire des cauchemars.

Ceux qui connaissent Dean Lygitsakos le savent, il déteste trouver et chercher des excuses pour pardonner les contre performances de sa troupe. Sauf que force est d'admettre que les nombreux absents commencent à lui causer de sérieux maux de tête. ‘' Je dois avouer que nous commençons à sentir les effets de nos nombreux absents. Depuis le sixième match de la saison, jamais nous n'avons joué une rencontre avec un alignement complet. Nous avons du redoubler d'ardeur, mais ce n'est pas toujours facile. Personne dans la ligue ne nous donne de chance, et nous le savions depuis le jour #1 de la saison. Cependant nos meilleurs joueurs doivent être nos meilleurs et j'ai confiance que ça redevienne le cas dès vendredi soir ‘', de clamer Lygitsakos.

L'infirmerie étant engorgée, l'entraîneur trifluvien peut au moins se réjouir de la présence de Sylvain Rodier pour la rencontre de vendredi qui apportera un coup de pouce combien important au Caron & Guay. ‘' Quand nous sommes dans le trouble, nous pouvons toujours compter sur le #22, il est toujours là pour nous. Il sera donc là vendredi et nous sommes chanceux de pouvoir compter sur un tel réserviste. Quand il est dans la formation, il trouve toujours une façon de faire remarquer sa présence. Décembre sera un gros mois à traverser, mais avec les éventuels retours des Laliberté, Nasreddine, Labelle et les autres, nous voyons enfin la lumière au bout du tunnel ‘', de clore le grand manitou du Caron & Guay.

Olivier Charpentier