Brian Gionta sera un capitaine idéal
Hockey mercredi, 29 sept. 2010. 15:05 samedi, 14 déc. 2024. 04:02
Ainsi, après de nombreuses spéculations, le Canadien a finalement dévoilé l'identité du successeur de Saku Koivu.
Et cette nomination est la bienvenue, car je ne crois pas que le Tricolore pouvait se priver d'un capitaine pendant deux ans, ce rôle permettant d'établir un lien de confiance primordial entre l'entraîneur et ses joueurs.
La dernière saison aura donc permis à Jacques Martin d'apprendre à connaître ses joueurs, et il aura certainement découvert en Gionta le genre de leader qu'il recherchait. C'est-à-dire un rassembleur qui sait faire preuve d'intensité tout en transportant à chaque match ses coéquipiers dans les bonnes vertus du travail.
J'ai des souvenir des capitaines que j'ai côtoyés au cours de ma carrière. Henri Richard, Yvan Cournoyer, Serge Savard et Bob Gainey n'étaient pas très volubiles, mais ils savaient faire parler leur leadership là où ça comptait vraiment, soit sur la patinoire. Soir après soir, ils projetaient l'image de travailleurs infatigables.
Tout joueur évoluant au sein d'une équipe de hockey se doit d'être fier de son capitaine qui doit faire l'unanimité dans l'équipe. Je sais Brian est très respecté dans le vestiaire du Tricolore. C'est un gars intelligent qui a vécu beaucoup d'expériences dans la Ligue nationale, comme en fait foi sa bague de la coupe Stanley acquise au New Jersey en 2003.
L'environnement dans lequel il a évolué avec les Devils l'aura aidé à forger le caractère qu'on lui connaît, car il a été élevé dans une équipe où la notion de respect est rapidement inculquée aux joueurs. Je parle en connaissance de cause...
D'ailleurs, lors de mon séjour avec les Devils, j'ai eu des échos très positifs au sujet de Gionta. Le directeur général de l'équipe, Lou Lamoriello, m'a souvent dit à quel point il avait apprécié ce joueur et à quel point il avait été triste de le voir partir à Montréal via le marché des joueurs autonomes.
Brian aime Montréal, et la dernière année lui aura permis de se familiariser à la grande tradition du Canadien. Je n'ai aucun doute qu'il saura porter fièrement la lettre C sur son uniforme bleu-blanc-rouge.
Et c'est sans compter sur le fait qu'il lui reste encore quatre années à écouler à son contrat, position qui assure à la direction de l'équipe une certaine continuité au poste de capitaine.
Du leadership à revendre
Je suis convaincu que les défenseurs Hal Gill et Andrei Markov feront des bons adjoints au capitaine.
De par son physique intimidant, Gill est un homme qui impose le respect dans un vestiaire. On dit de lui qu'il ne parle pas pour rien, et quand il se lève et prend parole, on l'écoute.
La sélection de Markov allait aussi va de soi, surtout si on considère qu'il vient d'obtenir sa citoyenneté canadienne. Et sur la patinoire, il est la pierre angulaire de la Sainte-Flanelle à la ligne bleue.
Si ces sélections font beaucoup de sens, il reste que je reconnais que la prise de décision a dû être difficile considérant le bon nombre de leaders que l'on retrouve dans l'alignement du Canadien.
À cet égard, on n'a qu'à penser aux Josh Gorges, Michael Cammalleri et Tomas Plekanec. Cette situation est de bon augure, cela démontrant la bonne chimie qui règne au sein de l'équipe.
Il restera désormais à Brian Gionta de garder un oeil bienveillant sur cette même chimie...
*Propos recueillis par Guillaume Rivest
Et cette nomination est la bienvenue, car je ne crois pas que le Tricolore pouvait se priver d'un capitaine pendant deux ans, ce rôle permettant d'établir un lien de confiance primordial entre l'entraîneur et ses joueurs.
La dernière saison aura donc permis à Jacques Martin d'apprendre à connaître ses joueurs, et il aura certainement découvert en Gionta le genre de leader qu'il recherchait. C'est-à-dire un rassembleur qui sait faire preuve d'intensité tout en transportant à chaque match ses coéquipiers dans les bonnes vertus du travail.
J'ai des souvenir des capitaines que j'ai côtoyés au cours de ma carrière. Henri Richard, Yvan Cournoyer, Serge Savard et Bob Gainey n'étaient pas très volubiles, mais ils savaient faire parler leur leadership là où ça comptait vraiment, soit sur la patinoire. Soir après soir, ils projetaient l'image de travailleurs infatigables.
Tout joueur évoluant au sein d'une équipe de hockey se doit d'être fier de son capitaine qui doit faire l'unanimité dans l'équipe. Je sais Brian est très respecté dans le vestiaire du Tricolore. C'est un gars intelligent qui a vécu beaucoup d'expériences dans la Ligue nationale, comme en fait foi sa bague de la coupe Stanley acquise au New Jersey en 2003.
L'environnement dans lequel il a évolué avec les Devils l'aura aidé à forger le caractère qu'on lui connaît, car il a été élevé dans une équipe où la notion de respect est rapidement inculquée aux joueurs. Je parle en connaissance de cause...
D'ailleurs, lors de mon séjour avec les Devils, j'ai eu des échos très positifs au sujet de Gionta. Le directeur général de l'équipe, Lou Lamoriello, m'a souvent dit à quel point il avait apprécié ce joueur et à quel point il avait été triste de le voir partir à Montréal via le marché des joueurs autonomes.
Brian aime Montréal, et la dernière année lui aura permis de se familiariser à la grande tradition du Canadien. Je n'ai aucun doute qu'il saura porter fièrement la lettre C sur son uniforme bleu-blanc-rouge.
Et c'est sans compter sur le fait qu'il lui reste encore quatre années à écouler à son contrat, position qui assure à la direction de l'équipe une certaine continuité au poste de capitaine.
Du leadership à revendre
Je suis convaincu que les défenseurs Hal Gill et Andrei Markov feront des bons adjoints au capitaine.
De par son physique intimidant, Gill est un homme qui impose le respect dans un vestiaire. On dit de lui qu'il ne parle pas pour rien, et quand il se lève et prend parole, on l'écoute.
La sélection de Markov allait aussi va de soi, surtout si on considère qu'il vient d'obtenir sa citoyenneté canadienne. Et sur la patinoire, il est la pierre angulaire de la Sainte-Flanelle à la ligne bleue.
Si ces sélections font beaucoup de sens, il reste que je reconnais que la prise de décision a dû être difficile considérant le bon nombre de leaders que l'on retrouve dans l'alignement du Canadien.
À cet égard, on n'a qu'à penser aux Josh Gorges, Michael Cammalleri et Tomas Plekanec. Cette situation est de bon augure, cela démontrant la bonne chimie qui règne au sein de l'équipe.
Il restera désormais à Brian Gionta de garder un oeil bienveillant sur cette même chimie...
*Propos recueillis par Guillaume Rivest