Brian Savage voit maintenant la vie d'une autre manière
Hockey vendredi, 8 déc. 2000. 20:21 mercredi, 11 déc. 2024. 06:37
Par Sylvain Pedneault (RDS) - En 2000-2001, l'ailier droit du Canadien Brian Savage ne souhaite probablement qu'une chose: rester en santé. Il y a un peu plus d'un an, Savage était sérieusement blessé par une mise en échec de Ian Laperrière qui lui avait fait rater 44 matchs.
Sylvain Pedneault:
"Mon invité a été un membre de l'équipe canadienne. Au mois de novembre de l'an dernier, il a failli rester paralysé à la suite d'une blessure. Au printemps, il est devenu père pour la première fois. Rencontrez avec moi l'attaquant Brian Savage. Comment ta vision de la vie a changé depuis ces événements là?"
Brian Savage:
"Ça a changé beaucoup. Premièrement, l'accident a fait que les petits pépins ne me dérangent plus. Depuis la naissance de mon enfant, je parle plus avec les gars d'autres choses que de hockey. Ma vie est comblée en ce moment avec ça."
Sylvain Pedneault:
"Toi et Debbie êtes ensemble depuis toujours. J'imagine que des événements comme ça fait que vous êtes une équipe solide."
Brian Savage:
"Quand c'est arrivé, c'était difficile. Elle était enceinte de cinq mois et devait prendre soin de moi. Et moi, je devais prendre soin d'elle. On est plus proche comme famille."
Sylvain Pedneault:
"Ton cheminement est particulier, tu as joué à l'Université. Tu es ensuite allé sur l'équipe olympique autour du monde. Tu as aussi joué dans la Ligue américaine avant Montréal. Est-ce que ça fait de toi un joueur de hockey plus complet, surtout mentalement?"
Brian Savage:
"Quand j'avais 16 ans, je ne jouais pas au hockey, je voulais faire des tournois de golf. J'ai ensuite été à l'Université. Je n'étais pas prêt à jouer dans la Ligue nationale. Mes trois années à l'Université ont été bonnes pour moi, au niveau études et hockey. Les Olympiques ont été une chance en or. C'est un chemin différent que j'ai pris mais c'est un chemin qui me satisfaisait personnellement. L'important est que je suis ici maintenant."
Sylvain Pedneault:
"Noël dernier, tu étais encore en convalescence. Tu m'avais dit que ce que tu rêvais, c'était de jouer avec tes enfants. Est-ce que c'est ton plus grand accomplissement dans ta carrière jusqu'à présent, d'être guéri de ta blessure, d'être revenu au jeu?"
Brian Savage:
"Durant ces quatre mois que j'étais blessé, mon rêve était que tout revienne comme avant. Des fois encore, je suis sur le banc et je revois cet accident. Mais quand je suis sur la patinoire, c'est l'instinct qui revient et tout est correct."
Sylvain Pedneault:
"Merci Brian, on te souhaite de pouvoir jouer encore longtemps avec ton enfant et ceux qui vont probablement suivre. "
Brian Savage:
"Merci."
Sylvain Pedneault:
"Mon invité a été un membre de l'équipe canadienne. Au mois de novembre de l'an dernier, il a failli rester paralysé à la suite d'une blessure. Au printemps, il est devenu père pour la première fois. Rencontrez avec moi l'attaquant Brian Savage. Comment ta vision de la vie a changé depuis ces événements là?"
Brian Savage:
"Ça a changé beaucoup. Premièrement, l'accident a fait que les petits pépins ne me dérangent plus. Depuis la naissance de mon enfant, je parle plus avec les gars d'autres choses que de hockey. Ma vie est comblée en ce moment avec ça."
Sylvain Pedneault:
"Toi et Debbie êtes ensemble depuis toujours. J'imagine que des événements comme ça fait que vous êtes une équipe solide."
Brian Savage:
"Quand c'est arrivé, c'était difficile. Elle était enceinte de cinq mois et devait prendre soin de moi. Et moi, je devais prendre soin d'elle. On est plus proche comme famille."
Sylvain Pedneault:
"Ton cheminement est particulier, tu as joué à l'Université. Tu es ensuite allé sur l'équipe olympique autour du monde. Tu as aussi joué dans la Ligue américaine avant Montréal. Est-ce que ça fait de toi un joueur de hockey plus complet, surtout mentalement?"
Brian Savage:
"Quand j'avais 16 ans, je ne jouais pas au hockey, je voulais faire des tournois de golf. J'ai ensuite été à l'Université. Je n'étais pas prêt à jouer dans la Ligue nationale. Mes trois années à l'Université ont été bonnes pour moi, au niveau études et hockey. Les Olympiques ont été une chance en or. C'est un chemin différent que j'ai pris mais c'est un chemin qui me satisfaisait personnellement. L'important est que je suis ici maintenant."
Sylvain Pedneault:
"Noël dernier, tu étais encore en convalescence. Tu m'avais dit que ce que tu rêvais, c'était de jouer avec tes enfants. Est-ce que c'est ton plus grand accomplissement dans ta carrière jusqu'à présent, d'être guéri de ta blessure, d'être revenu au jeu?"
Brian Savage:
"Durant ces quatre mois que j'étais blessé, mon rêve était que tout revienne comme avant. Des fois encore, je suis sur le banc et je revois cet accident. Mais quand je suis sur la patinoire, c'est l'instinct qui revient et tout est correct."
Sylvain Pedneault:
"Merci Brian, on te souhaite de pouvoir jouer encore longtemps avec ton enfant et ceux qui vont probablement suivre. "
Brian Savage:
"Merci."