Canadien : question de leadership?
Hockey vendredi, 29 janv. 2010. 21:20 samedi, 14 déc. 2024. 17:00
Pour certains, le mauvais rendement du Canadien et les récentes altercations à l'interne s'expliquent par le fait que quatre mois après le début de la saison, Jacques Martin et Bob Gainey n'ont toujours pas trouvé de joueur digne d'hériter du titre de capitaine.
La situation est assez étrange vue de l'extérieur, mais pas de le vestiaire.
"Les gens peuvent profiter de moments où ça va moins bien pour ressortir le sujet, mais je ne crois pas que ce soit un problème", exprime Michael Cammalleri, que plusieurs voient dans le rôle du prochain capitaine du Tricolore.
"Il y a beaucoup de bons gars dans ce vestiaire, beaucoup de leaders qui n'hésitent pas à prendre leur place et parler au groupe. Je ne crois pas qu'on ait nécessairement besoin d'un capitaine, opine Glen Metropolit. Nous avons des assistants et ils font bien leur travail."
Capitaine ou pas, les joueurs du Canadien devront trouver un moyen de se ressaisir et une visite à Ottawa n'est pas ce qu'il y a de plus réjouissant, puisque les Sénateurs viennent de remporter huit parties de suite, n'allouant en moyenne qu'un seul but par match au cours de cette séquence.
Et l'attaque du Tricolore est en panne. Le meilleur franc-tireur de l'équipe, Cammalleri, n'a marqué que huit de ses 26 buts à l'étranger. On parle beaucoup de son rendement sur les patinoires adverses, mais ce genre de statistique n'a rien d'alarmant. Des joueurs comme Marian Gaborik (huit de ses 29 buts à l'étranger), Henrik Sedin (sept sur 24) ou Alexander Semin (huit sur 25), par exemple, sont aux prises avec le même "problème".
"Si vous regardez les Sénateurs, par exemple, que nous affronterons demain. Ils ont des défenseurs comme Anton Volchenkov et Chris Phillips qui ont la tâche précise d'arrêter des gars comme Brian (Gionta), moi-même, Benny (Pouliot) ou Pleky (Plekanec). Leur travail est de nous arrêter, le nôtre est de les battre. À domicile, c'est plus facile pour un entraîneur de placer ses meilleurs défenseurs où il veut", explique Cammalleri.
Là où Cammalleri devra toutefois trouver un moyen de se démarquer, c'est lors des avantages numériques, alors qu'il a marqué seulement quatre buts cette saison en pareilles circonstances. À forces égales, on ne peut absolument rien lui reprocher. Seuls Crosby et Alexander Ovechkin ont trouvé le filet plus souvent que lui à cinq contre cinq.
*D'après un reportage de Luc Gélinas.
La situation est assez étrange vue de l'extérieur, mais pas de le vestiaire.
"Les gens peuvent profiter de moments où ça va moins bien pour ressortir le sujet, mais je ne crois pas que ce soit un problème", exprime Michael Cammalleri, que plusieurs voient dans le rôle du prochain capitaine du Tricolore.
"Il y a beaucoup de bons gars dans ce vestiaire, beaucoup de leaders qui n'hésitent pas à prendre leur place et parler au groupe. Je ne crois pas qu'on ait nécessairement besoin d'un capitaine, opine Glen Metropolit. Nous avons des assistants et ils font bien leur travail."
Capitaine ou pas, les joueurs du Canadien devront trouver un moyen de se ressaisir et une visite à Ottawa n'est pas ce qu'il y a de plus réjouissant, puisque les Sénateurs viennent de remporter huit parties de suite, n'allouant en moyenne qu'un seul but par match au cours de cette séquence.
Et l'attaque du Tricolore est en panne. Le meilleur franc-tireur de l'équipe, Cammalleri, n'a marqué que huit de ses 26 buts à l'étranger. On parle beaucoup de son rendement sur les patinoires adverses, mais ce genre de statistique n'a rien d'alarmant. Des joueurs comme Marian Gaborik (huit de ses 29 buts à l'étranger), Henrik Sedin (sept sur 24) ou Alexander Semin (huit sur 25), par exemple, sont aux prises avec le même "problème".
"Si vous regardez les Sénateurs, par exemple, que nous affronterons demain. Ils ont des défenseurs comme Anton Volchenkov et Chris Phillips qui ont la tâche précise d'arrêter des gars comme Brian (Gionta), moi-même, Benny (Pouliot) ou Pleky (Plekanec). Leur travail est de nous arrêter, le nôtre est de les battre. À domicile, c'est plus facile pour un entraîneur de placer ses meilleurs défenseurs où il veut", explique Cammalleri.
Là où Cammalleri devra toutefois trouver un moyen de se démarquer, c'est lors des avantages numériques, alors qu'il a marqué seulement quatre buts cette saison en pareilles circonstances. À forces égales, on ne peut absolument rien lui reprocher. Seuls Crosby et Alexander Ovechkin ont trouvé le filet plus souvent que lui à cinq contre cinq.
*D'après un reportage de Luc Gélinas.