Une femme dans les opérations hockey du CH : « on s’amène vers là »
Canadiens mercredi, 26 janv. 2022. 18:58 samedi, 14 déc. 2024. 17:00La présidente sports et divertissement du Groupe CH, France Margaret Bélanger, s’est prononcé au lendemain des annonces faites en lien avec les mesures sanitaires présentées par le gouvernement du Québec, ainsi que sur la place des femmes dans les opérations hockey de la LNH, lors d’un passage à l’émission Le 5 à 7.
Bélanger n’est pas étrangère à l’arrivée de Chantal Machabée au sein de l’organisation de la Sainte-Flanelle.
« Tout le monde aime les mêmes choses de Chantal. C’est une professionnelle, c’est quelqu’un qui est issue du milieu du hockey. Je pense que ça fait 38 ans qu’elle baigne dans le milieu du hockey en commençant par statisticienne pour les Voisins de Laval. Elle est estimée de tous, elle connait la LNH de fond en comble. France Margaret est la dernière des quatre enfants de Walter Bélanger. Et de Margot sa mère, évidemment. Elle connait tous les marchés, elle connait le fonctionnement des autres équipes. Elle était également capable de nous apporter un regard du point de vue médiatique vers notre organisation. »
Avec l’arrivée de Chantal Machabée au sein de l’équipe de communication du Canadien et la récente nomination d’Émilie Castonguay à titre de directrice générale adjointe chez les Canucks, il est à se demander si le Tricolore n’offrira pas une opportunité à une femme dans son équipe décisionnelle au niveau hockey.
« Je pense que ces suggestions ont été faites par Geoff Molson à la suite des changements qu’il y a eu la veille en parlant de diversité. Je crois que ce message a été entendu par Jeff Gorton et Kent Hughes. C’est sûr que l’arrivée de Chantal nous amène une diversité près de notre département du hockey. D’ailleurs, je salue la nomination d’Émilie Castonguay chez les Canucks de Vancouver. Oui, je pense que nous aussi on s’amènera avec une diversité. Je ne peux pas parler d’une échéance précise puisque ce sont des décisions qui concernent le secteur des opérations hockey, mais à mon avis on s’en va vers ça et je le souhaite fortement. »
Un retour à Montréal à huis clos
Les trois prochains matchs du Canadien seront ainsi présentés à huis clos, au grand dam de l'organisation montréalaise.
« Nous avons déjà communiqué avec ceux qui détenaient des billets pour ces trois matchs-là qui seront présentés à huis clos. Ils seront donc remboursés puisque les matchs n’ont pas lieu pour eux. Pour ce qui est des détenteurs de billets de saison, ils pourront voir cet argent être remboursé dans leur compte ou encore leur être crédité ou remboursé éventuellement. Ça comporte quand même des milliers de personnes. »
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À compter du 8 février, le Canadien sera en mesure d’accueillir quelque 500 amateurs. Questionnée sur cette foule réduite, France Margaret Bélanger n’avait pas de réponse claire quant à une augmentation substantielle à venir dans un avenir plus ou moins rapproché.
« Les conversations que nous avons eues jusqu’à présent ce n’était que pour voir quelles étaient les prochaines étapes pour pouvoir accueillir des partisans à partir du huis clos qu’on connait en ce moment jusqu’à des capacités plus grandes. On souhaite ardemment être capable d’ouvrir à plus de gens. Cinq cents personnes au Centre Bell, ça fait très très peu de gens. Cinq cents personnes dans une salle de 1000 et 500 personnes dans une salle de 21 273, c’est difficile de comprendre la logique. »
Avec seulement 500 amateurs dans le Centre Bell, il est légitime de se demander s’il vaut réellement la peine d’ouvrir les portes de l’enceinte du Tricolore à une poignée de fans.
« C’est une excellente question. On se pose la même question et on est en train de regarder tous les scénarios possibles. À 500 personnes, c’est tout d’un même des coûtes significatifs à ouvrir nos portes puisqu’il faut respecter des protocoles au niveau de la sécurité, il y a des coûts de nettoyage, des coûts pour les placiers, etc. Nous sommes en train de regarder ces options. Également, par contrat, nous devons permettre aux détenteurs de loges d’accéder à leur loge. On se tournera donc peut-être de ce côté », explique Madame Bélanger quant au casse-tête que représente cette capacité limitée.
Le Canadien aimerait que le Québec imite l’Ontario afin de modifier ses données dans le but d’accepter plus de spectateurs dans leurs amphithéâtres.
« En Ontario, ils y vont avec une capacité à 50% vers la mi-février avant d’y aller avec une capacité complète en mars comme ç’a déjà été annoncé. Nous souhaitons aussi avoir plus de gens dans notre Centre Bell, nos partisans nous manquent. »