Depuis le début de sa carrière, le gardien Carey Price, du Canadien de Montréal n’a pas connu beaucoup de succès contre les Flames de Calgary et les Oilers d’Edmonton et plus spécialement dans la province de l’Alberta.

En carrière, il présente un dossier global de 3-9-1 avec une moyenne de 3,42, un blanchissage et une efficacité de ,873 en 13 matchs contre ces deux équipes.

Il est 1-5-1 avec une moyenne de 3,71 et une efficacité de ,857 en sept matchs contre les Oilers d’Edmonton et 2-4-0 avec une moyenne de 3,04, un blanchissage et une efficacité de ,892 en six matchs contre les Flames de Calgary.

Il n’a jamais savouré la victoire dans la province de l’Alberta, son dossier à vie étant de 0-6-0 avec une moyenne de 4,22 en six rencontres.

Il a présenté une fiche de 0-3-0 avec une moyenne de 4,37 et une efficacité de ,822 en trois matchs à Edmonton et de 0-3-0 avec une moyenne de 4,06 et une efficacité de ,875 dans ses trois rencontres disputées à Calgary, incluant un revers de 4-0, lors du match du 20 février 2011, qui avait été disputé au McMahon Stadium, lors de la Classique de la Ligue nationale de hockey.

Ayant cédé sa place au gardien Dustin Tokarski lors du revers de 3-0, face aux Oilers d’Edmonton, à la Place Rexall, lundi soir, Price réussira-t-il à signer le premier gain de sa carrière dans la province pétrolière du Canada, face aux Flames de Calgary ce soir ?

Le Canadien est vraiment en panne sèche à Calgary

Son dernier gain dans cette ville remonte au 5 janvier 2002

Depuis plus d’une décennie, le Canadien de Montréal éprouve toute la misère du monde à vaincre les Flames de Calgary dans le domicile de ces derniers.

En effet, l’équipe dirigée par Michel Therrien n’a pas triomphé sur la glace de celle de Bob Hartley depuis le 5 janvier 2002 (4 à 2), affichant un dossier de 0-7-1 (0) en huit matchs depuis ce triomphe, mais cinq des sept défaites l’ont été par un seul but d’écart (2 à 1, 3 à 2 (deux fois), 4 à 3 et 5 à 4).

Soulignons qu’il y a eu un match disputé au McMahon Stadium, un revers de 4-0, le 20 février 2011.

Lors de la dernière victoire du CH, José Théodore avait été le gardien victorieux, arrêtant 19 des 21 tirs des Flames et que les marqueurs du Canadien avaient été dans l’ordre, Stéphane Quintal, Brian Savage, Doug Gilmour et Oleg Petrov, tous à la retraite aujourd’hui et le défenseur Andrei Markov est le seul membre de cette édition qui est encore avec le tricolore actuellement.

LA SÉQUENCE DU CANADIEN DE MONTRÉAL À CALGARY

5 janvier 2002-Montréal 4 Calgary 2 (dernier gain)

31 décembre 2002-Montréal 1 à Calgary 1 (prol.)

20 novembre 2003-Montréal 1 à Calgary 2

19 janvier 2006-Montréal 2 à Calgary 3

9 février 2009-Montréal 2 à Calgary 6

6 octobre 2009-Montréal 3 à Calgary 4

20 février 2011-Montréal 0 à Calgary 4 (match disputé au Stade McMahon)

6 mars 2012-Montréal 4 à Calgary 5

9 octobre 2013-Montréal 2 à Calgary 3

(fiche : 8 parties, 0 victoire, 7 défaites, 1 nulle, 15 buts marqués, 28 buts concédés)

Les Flames ont le numéro du Canadien de Montréal depuis 2009

Pour ajouter aux statistiques des Flames de Calgary, soulignons que malgré leur médiocrité, ils semblent bien se débrouiller contre le Canadien de Montréal, car ils affichent un rendement de 7-1-1 lors des neuf derniers duels disputés depuis le 9 février 2009, un revers de 5-4, en prolongation, au Centre Bell, le 17 janvier 2011 et de 2-0, à Montréal, le 4 février dernier.

Nous pourrions ajouter que lors du match du 17 janvier 2011, les Flames avaient réussi à surmonter un déficit de 4-0 et après avoir réussi à créer l’égalité 4-4, ils avaient subi un revers dans la période de prolongation, concédant le filet victorieux au défenseur P.K. Subban, à 1:06 de la quatrième période.

Soulignons que les deux matchs entre les deux équipes lors de la présente saison auront lieu cette semaine, car suite au match de ce soir, les Flames vont visiter le Canadien, au Centre Bell, dimanche prochain.

Brian Gionta semble au bout du rouleau, aucun but en 25 matchs

Plus le temps passe, plus l’attaquant Brian Gionta, des Sabres de Buffalo donne l’impression qu’il n’est plus en mesure de suivre le rythme rapide de la Ligue nationale de hockey.

En effet, l’ex-joueur des Devils du New Jersey et du Canadien de Montréal, qui aura 36 ans le 18 janvier prochain, a été incapable de trouve le fond du filet depuis très longtemps, lui qui n’a pas marqué lors de ses 25 dernières parties.

Auteur d’un rendement de 0-1-1 avec un différentiel de moins cinq et 18 tirs au but, dans ses neuf premiers matchs de la présente campagne, il avait été neutralisé lors de ses 16 derniers matchs éliminatoires l’an dernier, affichant un dossier de 0-5-5 avec un différentiel de moins un.

Son dernier but remonte au 16 avril dernier, en désavantage numérique, dans un gain de 5-4, en prolongation, contre le Lightning de Tampa Bay, dans le premier match de la première ronde des séries éliminatoires.

Le match précédent, il avait marqué l’unique but du dernier match régulier, sur un tir de pénalité, en prolongation, dans un gain de 1-0, face aux Rangers de New York, au Centre Bell, le 12 avril 2014.

Ces deux buts ont été les deux derniers de sa carrière dans l’uniforme du Canadien de Montréal et l’équipe aurait eu besoin d’une production plus élevée de sa part, surtout face aux Rangers de New York, dans la finale de l’Association de l’Est, alors qu’il avait eu un rendement de 0-3-3 avec un différentiel de moins un dans les six rencontres.

Les Sabres, qui ont enregistré un surprenant gain de 2-1, contre les Sharks de San Jose, samedi, terminent un voyage de quatre rencontres, en visitant ce soir, les Maple Leafs de Toronto, verront-ils leur capitaine mettre fin à sa longue disette et ainsi aidé l’équipe à retrouver un rythme acceptable ?

Son prochain but sera le 250e de sa carrière dans la LNH

Soulignons que Brian Gionta, qui est en quête de son 250e but, affiche un rendement à vie de 249-237-486 avec un différentiel de plus 60 en 785 matchs réguliers et il a réussi plus de buts à l’étranger (128), qu’à domicile (121).

Les Sabres ont une fiche de 2-7-0 lors de leurs neuf premiers matchs et qu’ils n’ont pas réussi à marquer en avante numérique cette saison, affichant un piètre rendement de 0 en 30 lors des neuf rencontres.

Quelle domination outrageuse du Wild du Minnesota face aux Bruins de Boston !

Quand on parle de statistiques qui frappent un peu plus que d’autres, la fiche du Wild face aux Bruins se retrouve dans cette catégorie, car depuis son entrée dans la LNH en 2000-2001, on peut dire que le Wild s’avère la bête noire des Bruins.

En effet, la formation dirigée par Mike Yeo affiche un dossier quasi-parfait de 11-2-0 (1) en 14 matchs (moyenne de ,821) face à celle de Claude Julien, une fiche de 6-1-0 (0) en sept matchs au TD Garden et de 5-1-0 (1) en sept matchs à domicile.

Encore plus, le Wild a surclassé les Bruins 40-23 (plus 17) au chapitre des buts marqués, lors des 14 rencontres, dont seulement 10 buts concédés en sept matchs sur la patinoire de ces derniers, un rendement vraiment époustouflant, car il a concédé un but ou moins en cinq occasions.

Lors des 14 matchs, le Wild a blanchi les Bruins en trois occasions en plus de les limiter à un but cinq fois, à deux buts une fois et à trois buts en trois occasions.

Les trois seuls matchs que le Wild n’a pas remporté ont été ceux du 25 novembre 2009, alors qu’il s’était incliné 2-1, en tirs de barrage, à domicile, du 15 décembre 2005, s’inclinant 3-2, toujours à domicile et aussi celui du 17 mars dernier, 4-1, au TD Garden, son premier revers à cet endroit.

Dans le duel d’aujourd’hui, le Wild, dont la fiche est de 4-3-0 lors de ses sept premiers matchs, n’a concédé que 11 buts, alors que les Bruins, dont le rendement est de 5-5-0 en 10 rencontres, n’ont marqué que 26 buts et concédé 24 filets à leurs adversaires.

Il sera intéressant de voir comment va réagir le Wild, qui a subi une défaite crève-cœur hier soir, car menant 3-0 après deux périodes, il s’est bêtement incliné 5-4, face aux Rangers de New York, au Madison Square Garden, dans un match où il a obtenu pas moins de 14:00 minutes d’avantage numérique.