En attente d'un nouveau contrat, Samuel Montembeault veut tout faire pour garder sa place
Canadiens mardi, 7 juin 2022. 22:30 vendredi, 13 déc. 2024. 01:20Le gardien de but Samuel Montembeault était l’invité spécial de mardi à l’Antichambre.
Il est d’abord revenu sur son processus de réadaptation après avoir été opéré au poignet droit il y a un mois.
« Ça va bien. Dans deux semaines je devrais retourner voir le médecin et ensuite probablement que je vais pouvoir enlever l’attelle et recommencer l’entraînement. À la mi-juillet je devrais être correct », a-t-il précisé.
Montembeault a disputé 38 matchs avec le Canadien de Montréal cette saison après en avoir cumulé seulement 25 derrière la cravate lors des années précédentes dans la LNH. Il a conservé un dossier de 8-18-6 avec une moyenne de buts alloués de 3,77 et un taux d'arrêts de ,891. Il qualifie sa saison de « montagne russe » d’émotions après les blessures, sa première victoire au Centre Bell, les revers, les bouleversements au sein de l’organigramme et une fin de saison qui s’est conclue par une ovation des partisans dans une spectaculaire victoire de 10-2.
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« C’est l’expression qui représente le mieux ma saison et celle du Canadien. Ça n’a pas toujours été facile cette année du moment que j’ai été pris au ballotage par le Canadien. Je n’ai pas joué beaucoup de matchs dans les deux premiers mois, puis est arrivée la blessure à Jake Allen et je suis tombé no 1. Sur la glace et hors glace il y a eu beaucoup d’émotions. J’ai pris beaucoup d’expérience là-dedans. Si j’ai la chance de revenir avec le Canadien l’année prochaine, je vais pouvoir me servir de cet apprentissage pour être meilleur devant le filet. »
Le Québécois de 25 ans pourrait devenir joueur autonome avec compensation le 1er juillet et son poste avec le club est incertain, tout comme l'avenir de Carey Price qui aura une incidence sur la hiérarchie au sein du CH. Jake Allen, lui, écoulera la dernière année d’un pacte de deux ans. Montembeault a apprécié sa première saison complète dans la ligue même si elle a été dure collectivement.
« J’ai adoré ça. À mon premier match où j’ai enfilé le chandail au Centre Bell, je ne jouais même pas mais je voyais l’ampleur de tout ça. Il y a eu tellement eu de négatif mais on essaie de ne pas suivre ce qui se dit. Malgré le fait qu’on était 32e et qu’on alignait les défaites, chaque soir c‘était bruyant et c’était impressionnant. Malgré tout j’ai vraiment aimé mon année à Montréal et le fait de jouer à la maison. »
« J’ai pu recevoir des tirs de la Ligue nationale toute la saison et pratiquer avec l’entraîneur des gardiens toute la saison. Je pense que ça m’a beaucoup aidé et j’ai pris de l’expérience en jouant plusieurs soirs consécutifs. Maintenant je sais à quoi m’attendre si je retourne no 1. »
La constance est l’aspect que Montembeault souhaite avant tout améliorer.
« J’ai mis un pied dans la porte, maintenant c’est d’y rester. Avec ma blessure, je recommence un peu plus bas. Je vais devoir m’entraîner encore plus fort une fois que je vais être prêt à revenir. Je dois être à un meilleur niveau pour garder ma place dans la Ligue nationale et ne pas me la faire prendre par quelqu’un d’autre qui la veut. »
Parlant de Price, Montembeault n’a pas eu l’occasion de le côtoyer beaucoup cette année, mais il retient de lui son calme légendaire. Il a aussi révélé que le vétéran gardien de but étoile en a intimidé plus d’un à son retour auprès de l’équipe après une longue absence.
« Ça fait tellement d’années qu’il traîne un peu l’équipe sur son dos. Il amène de la stabilité. Les gars savent que quand il est là, ils peuvent avoir confiance. Ils peuvent se concentrer sur leur travail et ils savent qu’il va faire les arrêts derrière même s’ils font des erreurs. Quand il est revenu, c’était impressionnant pour les nouveaux joueurs qui ne le connaissaient pas encore de tirer sur lui. »
Par ailleurs, Montembeault a appuyé plusieurs de ses coéquipiers qui ont souligné l’impact du nouvel entraîneur-chef Martin St-Louis dans le vestiaire comme derrière le banc et dans le changement de culture que l'organisation souhaite instaurer pour l'avenir.
« On recommnence à zéro. On n'a rien à perdre », résume-t-il.