BROSSARD - Michaël Bournival a pu s'imprégner de l'atmosphère des séries éliminatoires, l'an dernier, pendant la courte série de cinq matchs face aux Sénateurs d'Ottawa.

L'attaquant recrue ne tombera pas des nues, advenant que Michel Therrien fasse appel à ses services contre le Lightning de Tampa Bay.

Le baptême de feu pourrait bien avoir lieu dès mercredi en Floride, à l'occasion du premier match de la série.

« J'aime ça les séries, c'est le meilleur hockey de l'année. La vraie saison qui commence », a lancé Bournival, mardi, après s'être entraîné avec Daniel Brière et Dale Weise au sein de ce qu'on croit être le quatrième trio de l'équipe.

Un quatrième trio, en passant, fait sur mesure pour le style de jeu basé sur la rapidité du Lightning.

L'an dernier, Bournival avait bien failli prendre part au cinquième match de la série contre les Sénateurs, ayant même participé à la période d'échauffement.

« J'étais un des membres du groupe de réservistes et c'est moi qui aurais joué à la place d'un joueur blessé, s'il n'avait pas pu, a-t-il rappelé. J'avais passé toute la journée de préparation avec l'équipe, toucher à tout. C'était pour moi comme une journée de rêve chez le Canadien. »

L'atmosphère électrique régnant au Centre Bell est ce qui avait le plus marqué l'attaquant âgé de 21 ans. Le niveau de décibels est plus élevé qu'en saison régulière, à l'image du niveau d'intensité sur la glace.

Peu importe l'endroit, il a hâte d'être envoyé dans la fosse aux lions. Le patineur de Shawinigan, qui a gagné la Coupe Memorial dans son patelin en 2012, n'aura pas besoin qu'on lui fasse de dessin, s'il reçoit une tape dans le dos.

« Je vais m'impliquer à chacune de mes présences sur la glace, apporter de l'intensité et compléter mes mises en échec. »

C'est de toute façon le style fougueux qu'il a préconisé à sa première saison dans la LNH. En 60 matchs, il a réussi sept buts en plus d'amasser sept passes. Il a raté une douzaine de rencontres en raison d'une commotion cérébrale.

Il a dit que d'évoluer en compagnie du vétéran Brière, qui a 108 matchs de séries à son palmarès, ne lui ajoute pas de pression indue.

« Au contraire, Daniel peut me guider, a-t-il avancé. Nous sommes assis un à côté de l'autre dans le vestiaire à Brossard, et c'est ce qu'il a fait pendant toute la saison. C'est un bon joueur, qui possède une bonne vision périphérique et qui peut contribuer à l'attaque. C'est le fun de jouer avec lui. »

Cela dit, Bournival sait qu'on ne s'attend pas nécessairement à une contribution à l'attaque du trio.

« Nous sommes là pour apporter de l'énergie, pas pour jouer de finesse. C'est comme ça qu'on va créer des chances. Et puis en séries, c'est l'équipe qui travaille le plus fort qui l'emporte. »