BROSSARD - P.K. Subban, est encore une fois resté humble même si la seule préoccupation qui lui reste est de décider quoi porter s'il doit aller chercher le trophée Norris. Cet honneur sera remis au défenseur par excellence de la LNH pendant la prochaine finale de la Coupe Stanley.

«Nous devons retirer beaucoup de positif»
«Nous devons retirer beaucoup de positif»

« Comme je l'ai dit plus tôt cette saison, tout succès individuel découle des succès de l'équipe. Quand une équipe passe de la 15e à la deuxième place dans son association, ce n'est pas attribuable à un seul joueur, c'est grâce à 23 joueurs qui ont fait un bon travail en équipe tout au long de la saison », a déclaré Subban.

Si ce dernier a adopté un comportement exemplaire cet hiver à l'intérieur du concept d'équipe du Canadien, c'est en grande partie en raison du comportement exemplaire des dirigeants de l'organisation montréalaise, a laissé entendre le défenseur qui célébrera son 24e anniversaire de naissance, lundi.

« La clé à mes yeux, c'est quand je me suis joint au club », a dit Subban a faisant allusion à sa courte grève qui a mené à la conclusion d'une entente après le début de la saison. « C'est difficile d'arriver quand l'équipe a déjà disputé six matchs, mais une chose que je peux dire de Marc (Bergevin), Michel (Therrien) et du personnel d'entraîneurs, c'est qu'ils sont des hommes de parole.

« En tant que joueur, tout ce que tu peux demander, c'est que l'organisation soit honnête avec toi. (Bergevin et Therrien) ont dit que j'aurais une occasion de jouer, de faire partie de cette équipe et qu'ils voulaient que je sois ici. C'est tout ce que j'avais besoin d'entendre pour avoir la motivation de faire mon travail, et de bien le faire. L'année a été excitante, ç'a été merveilleux de travailler avec le nouveau directeur général et le personnel d'entraîneurs, et j'ai hâte que ça continue. »

Bouillon a adoré son retour au bercail

«On a toujours su se relever»
«On a toujours su se relever»

Même si Francis Bouillon n'a pas vécu les déboires de l'équipe qui l'ont menée en 15e place de l'Association Est l'an dernier, il a apprécié au plus haut point le retour au sommet du Canadien cet hiver.

Bouillon s'alignait l'an dernier avec les Predators de Nashville. Mais à titre de Québécois qui a porté le maillot tricolore pendant neuf saisons avant d'être rapatrié à Montréal au cours de la saison morte, il a pleinement savouré la dernière campagne et les succès qui l'ont ponctuée.

« J'ai adoré ça. Depuis le match où les joueurs ont porté le flambeau, ç'a été beaucoup d'émotions », a-t-il souligné, samedi, lors du bilan d'après-saison des joueurs du CH. « J'ai apprécié tous les bons moments cette année. Les victoires, tout comme les moins bons moments. On a affronté l'adversité de temps à autre, mais je pense qu'on s'est toujours bien relevé ensuite. Pour moi, ç'a été une belle saison et je suis vraiment heureux de l'avoir vécue. C'était vraiment plus facile pour moi et ma famille d'être ici, chez nous, et de jouer devant nos amis et parents. »

Le vétéran de 37 ans trouve aussi que la dernière saison a eu une saveur particulière, moins douce celle-là, à cause du calendrier écourté et du rythme accéléré des matchs.

« Ç'a été dur physiquement et mentalement. On terminait un match au Centre Bell, puis on partait prendre l'avion et on jouait le lendemain. Ce n'était pas facile. Les nuits de sommeil étaient souvent courtes », a indiqué Bouillon, qui a disputé la dernière portion de la saison malgré une fracture à un doigt, subie lors d'un combat avec Steve Ott, des Sabres de Buffalo.

« J'ai souvent raté des entraînements pour cette raison, a-t-il indiqué. Mais le personnel médical est très bon ici et on était bien encadré. »