Donner un sens positif
Canadiens lundi, 6 mai 2013. 22:50 jeudi, 12 déc. 2024. 22:42MONTRÉAL - Deux partisanes du Canadien de Montréal tentent de donner un sens positif à l'un des moments désagréables ayant marqué le début de la série qui oppose le Tricolore aux Sénateurs d'Ottawa.
Elles ont choisi d'utiliser le commentaire de Brandon Prust selon lequel l'entraîneur en chef des Sénateurs, Paul MacLean, est «un gros morse aux yeux globuleux» pour recueillir des sommes d'argent pour de nobles causes.
L'attaquant du Canadien a émis ces propos après la réaction de MacLean à la sanglante mise en échec du défenseur Eric Gryba, des Sénateurs, à l'endroit du joueur de centre Lars Eller lors du premier match, au Centre Bell. MacLean a blâmé le défenseur Raphael Diaz, qualifiant sa passe en direction d'Eller de dangereuse.
Ashley Marah, une partisane du Canadien qui a tenu à taire son nom de famille, dit ne ressentir aucune animosité envers MacLean ou les Sénateurs, et n'a aucunement l'intention de les critiquer ou d'être méchante.
La femme de 31 ans a plutôt choisi de se servir de l'incident pour attirer l'attention vers les morses, une espèce menacée.
Après avoir recherché le site du World Wildlife Fund sur Google, elle a «adopté» un morse pour Prust.
«Faisons quelque chose de bon avec tout ça, a-t-elle déclaré. Je crois qu'il s'agit d'une touche unique à un événement dont l'ampleur a escaladé.»
«Parce qu'en fin de compte, nous sommes tous des individus, et les individus disent des choses qu'ils ne pensent pas.»
Un morse en peluche pour Prust lui a coûté, ainsi qu'à son amie Lissa Albert, environ 40$. La somme d'argent sera versée aux efforts de conservation du World Wildlife Fund.
En date de lundi, les deux femmes avaient amassé une somme additionnelle de 300$. Ce montant et tout autre recueilli par la suite sera remis à la Fondation des Canadiens pour l'enfance.
L'initiative s'est rendue aux oreilles de l'entraîneur des Sénateurs, mais un porte-parole de l'équipe a fait savoir, par courriel, que MacLean n'émettra pas de commentaires.