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MONTRÉAL – Il est difficile d’imaginer un contexte où la trêve de neuf jours qui a été décrétée dans le vestiaire du Canadien après une victoire de 2-1 contre les Coyotes de l’Arizona mercredi serait plus méritée.

 

À la pause du match des étoiles, le Canadien occupe la troisième place de la section Atlantique, un point seulement derrière les Maple Leafs de Toronto et sept devant les Sabres de Buffalo, la meilleure équipe non-repêchée dans l’Association Est. Avec 31 matchs à jouer d’ici la clôture du calendrier régulier, il s’agit d’un scénario qu’une minorité d’observateurs aurait osé afficher sur leur tribune avant le début de la saison.

 

« Au camp d’entraînement, ce vestiaire s’est uni derrière la mission de lutter pour une place en séries, a rappelé Brendan Gallagher. On s’est bien positionnés pour y arriver. Maintenant, il s’agira de terminer le travail dans le dernier droit. »

 

Le Tricolore semblait pourtant montrer des signes d’essoufflement il n’y a pas si longtemps. Au retour d’un voyage étonnamment fructueux du Colorado au Texas, en passant par la Floride, les hommes de Claude Julien s’étaient affaissés dans de dures défaites contre les Predators de Nashville, le Wild du Minnesota et les Blues de St Louis. À l’horizon, la période de repos prévue pour la fin janvier apparaissait alors plus propice au recalibrage des objectifs qu’aux discours hâtifs portant sur les séries.

 

Mais au cours des onze jours suivants, le Canadien a consolidé son identité de trouble-fête en récoltant dix points sur une possibilité de douze. Cette équipe à qui personne ne donnait la moindre chance ne veut juste pas décoller.

 

« La chose qu’on pourrait dire, c’est qu’on a trouvé des façons de gagner. C’est l’une des raisons qui explique nos succès dans cette saison, estime Julien. Je sais que je me répète beaucoup, mais c’est impossible d’être parfait dans une saison de 82 matchs. Pour être performant, il faut trouver des façons de gagner. On voulait utiliser ce segment de six matchs pour solidifier notre place dans le portrait des séries et pour y arriver, on savait que ça nous prendrait une fiche gagnante. Les gars ont trouvé le moyen d’y arriver. Parfois, notre gardien nous a sauvés. D’autres soirs, comme à Columbus, on a marqué de gros buts aux bons moments et on a su être patients. »

 

« Le match de ce soir est un autre bel exemple, a poursuivi Julien. On a trouvé des moyens de gagner ce match. Ce n’est pas toujours beau, ce n’est pas toujours parfait, mais c’est ce que je retiens et que j’aime de cette équipe depuis le début de la saison : on apprend à gagner de toutes sortes de façons. »

 

ContentId(3.1305987):Une véritable victoire d'équipe pour le Canadien contre les Coyotes
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Le Canadien reprendra le collier le 2 février, frais et dispos, pour son traditionnel programme double de la fin de semaine du Super Bowl. Il disputera ses cinq premiers matchs à domicile – contre le New Jersey, Edmonton, Anaheim, Winnipeg et Toronto – avant d’aller passer la Saint-Valentin à Nashville et d’effectuer un petit détour vers la Floride.

 

Il disputera onze matchs, dont sept au Centre Bell, avant la date limite des transactions le 25 février. Son rendement au cours de cette autre séquence critiques risque de déterminer la position de ses dirigeants sur le marché des échanges et ainsi influencer grandement la vitesse à laquelle sera couru le sprint final vers la ligne d’arrivée.

 

Quinze des 31 derniers matchs de l’équipe l’opposeront à des équipes qui sont présentement qualifiées pour les éliminatoires. Montréal retrouvera trois fois sur son chemin les Maple Leafs, deux fois les Jets et deux fois le Lightning. En revanche, il pourrait bénéficier de deux rendez-vous contre les Flyers de Philadelphie, les Devils du New Jersey et les Red Wings de Detroit, trois des pires formations dans son association.

 

Au niveau des déplacements, le Canadien a devant lui un horaire équilibré avec 15 parties à domicile et 16 à l’étranger.

 

Et, avantage non-négligeable, l’équipe est en santé. Dans dix jours, Andrew Shaw pourrait être rétabli de la blessure au haut du corps qui lui a fait rater les onze derniers matchs. Paul Byron sera quant à lui admissible à un retour au jeu après avoir purgé sa suspension de trois matchs. Et avec la décision de Carey Price de faire l’impasse sur le match des étoiles, tout le monde sans exception aura profité d’un repos complètement réparateur quand viendra le temps de se remettre au boulot.

 

« Il faudra en profiter et bien se préparer parce que ça sera une fin de saison éprouvante », anticipe Shea Weber.

 

« Il y a encore énormément de travail devant nous, réalise Tomas Tatar. Ça s’annonce extrêmement difficile, encore plus que ce qu’on a traversé jusqu’à maintenant. Mais même si ça pourrait toujours être mieux, on est dans une bonne position et ça sera à nous de livrer la marchandise au retour. »

 

« Ça sera tout un défi, mais je crois qu’on doit le voir comme une belle opportunité, conclut Gallagher. Il faut l’accepter et en profiter au maximum. »​

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