Le CH l'emporte en tirs de barrage
Canadiens samedi, 13 oct. 2018. 10:41 samedi, 13 oct. 2018. 23:30FAITES VOTRE BULLETIN DES JOUEURS DU CANADIEN
MONTRÉAL – À la suite d’une première prestation ordinaire à domicile, le Canadien a rebondi contre les Penguins de Pittsburgh comblant notamment un déficit de 0-2. pour l’emporter, 4-3, en fusillade.
Paul Byron et Jonathan Drouin sont parvenus à marquer en tirs de barrage pour confirmer cette belle victoire alors qu’Evgeni Malkin et Sidney Crosby ont été stoppés par Antti Niemi.
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Précisons que les hommes de Claude Julien ont aussi touché le poteau à quatre reprises et qu’un but leur a été refusé pour un deuxième match de suite puisqu’Andrew Shaw a heurté touché le gardien adverse. Voici donc cinq observations tirées de cette rencontre qui a permis au Canadien (2-1-1) d’obtenir sa deuxième victoire de la saison, les deux contre les Penguins.
1) Jonathan Drouin démontre son véritable potentiel. L’état-major du Canadien pourra souffler en ayant assisté à une performance bien plus inspirée et inspirante de Jonathan Drouin. De retour avec Max Domi comme joueur de centre, Drouin a été plus incisif dans ses actions, plus impliqué offensivement et plus efficace dans son exécution. Le numéro 92 a d’ailleurs récolté son premier point de la saison avec une mention d’aide sur le deuxième but de la soirée de Tomas Tatar. En plus de son but en fusillade, citons sa superbe remise vers Max Domi qui s’est buté aux deux poteaux en prolongation.
2) Du bon, mais surtout du moins bon sur le jeu de puissance... Le deuxième but de Tatar a été inscrit en supériorité numérique, une facette qui en arrachait pour le Tricolore. Avant cette réussite, on parlait d’un petit but en onze déploiements.
Malheureusement, l’avantage numérique a été incapable de marquer à trois moments cruciaux. D’abord, tard au second tiers quand le CH a alors disposé de 1 :49 à cinq contre trois sans pouvoir toucher la cible. Un temps d’arrêt a même été utilisé pour élaborer une stratégie pour la première unité. On aurait cru que Drouin et Jeff Petry allaient changer de côté à la pointe pour obtenir le tir de réception, mais ce ne fut pas le cas. Soulignons tout de même que Petry a heurté le poteau durant cette séquence.
Ensuite, en troisième période alors que l’égalité persistait, le jeu de puissance a bousillé une autre chance.
Le scénario s’est reproduit en prolongation quand la chance semblait trop belle pour être ratée.
3) Phillip Danault et son trio se reprennent de belle manière. Danault avait insisté sur le fait qu’il voulait absolument faire oublier sa contre-performance du match d’ouverture à Montréal contre les Kings. Il peut dire mission accomplie alors que lui et son trio ont représenté la bougie d’allumage du Tricolore. Après avoir remporté uniquement 8% de ses mises au jeu face aux Kings, Danault (60%) a tenu son bout même s’il a souvent été opposé à Sidney Crosby.
La séquence qui a mené au but de Brendan Gallagher a très bien résumé leur soirée. Le trio a accompli de l’excellent travail en territoire offensif contre l’unité de Crosby. Cet effort a permis à Petry de décocher un bon tir de la ligne bleue et Gallagher a été vif pour s’emparer du retour.
« C’est ce qu’on veut voir, on sait que les 82 matchs ne seront pas tous bons. Il a bien rebondi même s’il a perdu ses quatre premières mises au jeu. Son jeu était nettement mieux, on voyait beaucoup de détermination. Tu ne contrôles pas le passé, mais tu peux contrôler le futur », a souligné Julien.
« C’est vraiment une belle victoire d’équipe. Le crédit revient à tous les joueurs », a noté Danault avec un grand sourire.
Au final, tous les buts du CH ont été comptés par les partenaires de Danault (Tatar deux fois et Gallagher une fois). Ces trois buts ont été marqués de manière successive en 8 :40.
4) Utilisé au centre de Paul Byron et Joel Armia, Jesperi Kotkaniemi n’a pas eu l’impact escompté. Cela dit, à un certain point, il faudra se demander si ce n’est pas la présence d’Armia qui ne fonctionne pas auprès de Kotkaniemi. On comprend qu’Armia a été l’idole d’enfance du Finlandais et que sa présence vise à faciliter son adaptation, mais Armia ne provoque pas grand-chose offensivement et ne se démarque pas par sa vitesse.
En troisième période, Claude Julien a parfois déplacé Kotkaniemi au centre de la quatrième unité avec Charles Hudon et Andrew Shaw. Kotkaniemi a réagi en frappant de plein fouet la barre horizontale sur un excellent lancer. Du même coup, Tomas Plekanec, qui jouait son premier match de la saison – et son 999e en carrière – a piloté la troisième unité pour certaines présences.
Alors que ce trio de Kotkaniemi était sur la patinoire, Victor Mete a enfilé l’aiguille, mais ce but a été annulé car Shaw avait touché à un patin du gardien Casey DeSmith.
Celui-ci était opposé Antti Niemi étant donné que Carey Price était affaibli par un virus. Niemi s’est imposé surtout en troisième période (14 arrêts) ainsi que sur une échappée de Crosby tôt dans le match.
5) Kristopher Letang peut causer des ravages. Sans ne rien vouloir enlever aux défenseurs du Canadien, Letang peut être un magicien sur la patinoire. Il a terminé sa partie avec un but (sur un bel appui de l’attaque) et une mention d’aide. De plus, en l’espace de quelques secondes, il a réussi un très bon lancer qui a frappé le poteau et il a ensuite effectué un sublime plongeon pour contrer une menace à trois contre un du camp montréalais.
Dès lundi, le CH reprendra le collier en recevant les Red Wings (0-3-2) de Detroit qui sont toujours à la recherche de leur premier gain.