Lors de son point presse de mardi, Claude Julien a parlé de la différence entre son équipe de cette année et l'édition de l'année dernière.

« Le choix des joueurs cette année est basé sur la «quickness». La vitesse est une chose, mais « quickness » est une autre chose. Il y a une différence entre les deux. Vous pouvez avoir des joueurs qui patinent à cent milles à l’heure, mais ils n’ont aucune idée où ils vont! »

Un journaliste lui a demandé, quand il parlait de « quickness », s’il parlait de la vitesse à comprendre ce qui se passe sur la glace? Il a répondu dans l’affirmative en prenant soin de mentionner que certains joueurs patinent vite, mais ne comprennent pas  la partie (traduction libre de « they don’t process the game well »)

Immédiatement, j’ai pensé à Alex Galchenyuk. Un joueur qui est, encore aujourd’hui,  incapable  de comprendre le jeu défensivement.  J’ai encore en mémoire un match où Dan Girardi a quitté la pointe droite pour faire une permutation de défenseurs en passant derrière le filet, et de voir Galchenyuk le suivre pour comprendre dans le coin de la patinoire gauche qu’il avait quitté sa position et qu’il venait de coûter un but à son équipe.

Galchenyuk n’a jamais eu la confiance de ses entraîneurs pour les mises en jeu en zone défensive. Que ce soit Michel Therrien ou Claude Julien, en passant par l’équipe des moins de 23 ans qui l’avait ignoré pour la Coupe du monde. La raison est simple :  la compréhension du jeu de Galchenyuk autant en attaque qu’en défensive.

Est-il talentueux? Absolument! Fort et bon patineur aussi! Il obtiendra peut-être plus de points que Max Domi, mais ce dernier amène de la vitesse et de la « quickness » en plus d’être pas vilain au poste de centre.  Ce qui est un plus que personne n’avait vu venir.

On jase : pensez-vous à d’autres joueurs qui ont été ajoutés ou qui ont quitté en raison de la « quickness »?