Comme vous tous j’ai été surpris d’apprendre que le champion boxeur du Canadien, Georges Laraque avait été limogé par Bob Gainey. Je savais bien qu’un jour, le couperet tomberait, mais je croyais que le gérant du Tricolore aurait attendu le fin de la saison avant de l’envoyer au chômage.

Tout d’abord, je me suis toujours demandé pourquoi le Canadien l’avait embauché ?

Un coup embauché, pourquoi le Tricolore ne l’a-t-il pas fait jouer plus souvent ?

Il est impossible pour un joueur de la taille de Laraque de ne jouer que 6 à 8 minutes par match et de se lancer tête première dans une bataille toujours contre les plus gros et les plus redoutables joueurs adverses alors qu’il n’est même pas réchauffé.

Je me souviens aussi d’un autre porte-couleurs du Canadien qui en avait plein le nez de passer presque tout son temps sur le bout du banc et de se lancer tête première sur la glace pour engager aussitôt le combat. Il était aussi gros sinon plus que Georges Laraque et il cognait aussi fort que lui.

Son nom… Pierre Bouchard, vous vous souvenez…?

Et tout comme Laraque, il a été sacrifié telle une brebis sur l’autel.

Dieu, que j’aurais aimé voir Laraque sur un ring de boxe avec des gants dans les deux mains. S’il était médiocre comme joueur de hockey, il aurait pu certainement exceller à la boxe.

LE CODE DE TRAVAIL

Malheureusement, son code de travail l’a coulé aux yeux de la direction. Il ne voulait pas s’attaquer aux joueurs beaucoup plus petits que lui et Bob Gainey voulait qu’il se porte à la défense de ses coéquipiers sans égards pour la taille de celui qui avait frappé un peu trop fort.

Jusqu’à un certain point, Gainey a raison sur ce sujet. C’était vrai du temps de John Ferguson qui frappait quiconque osait s’attaquer à un de ses coéquipiers.

Même chose pour John Kordik, Chris Nylan et Pierre Bouchard.

Autre chose qu’il ne faut pas oublier, c’est qu’il n’a joué que 33 parties régulières l’an dernier, étant blessé plus souvent qu’à son tour. C’était un peu la même chose cette saison alors qu’il avait participé à seulement 28 matches.

Par contre, si jamais le Canadien parvient à faire les séries, qui sera désigné comme l’exécuteur des hautes œuvres : Travis Moen, Ryan O’Byrn , Hal Gill ?

Je ne pouvais passer sous silence le renvoi de Georges Laraque de Montréal, au moment où il est tellement perturbé par ce qui se passe au pays de ses ancêtres. Mais dans le sport professionnel, (nothing is forever…) rien n’est éternel…

Il ne me reste qu’à lui souhaiter bonne chance et de se trouver du travail la saison prochaine avec une autre équipe. Et peut-être aussi changer son code de travail.