Guy Charron adore toujours la ville de Calgary
Calgary Flames mardi, 31 déc. 2002. 18:28 vendredi, 13 déc. 2024. 16:54
CALGARY (PC) - Guy Charron se sent chez lui à Calgary. Il a vécu ici près de 10 ans, de 1986 à 1995, et ses enfants Renée, 26 ans, et Erik, 21 ans, y habitent toujours.
"J'ai toujours considéré l'endroit où je travaille comme ma demeure. C'est une approche qui remonte à mes années à Kansas City où j'ai acheté ma première maison.
"Mais Calgary a pour moi une grande signification, fait valoir l'entraîneur-adjoint du Canadien. J'y ai passé 10 ans de ma vie et mes deux enfants y résident toujours. Je crois même que c'est ici qu'ils vont faire leur vie. Renée avait 16 ans lorsqu'elle est arrivée tandis qu'Eric en avait 11."
Le programme national
Charron raconte être venu à Calgary afin de travailler avec l'équipe nationale en vue des Jeux olympiques d'hiver de 1988, qui avaient lieu dans la ville de l'Alberta.
"J'étais avec les Remparts de Québec à l'époque. C'était en 1985 et l'équipe nationale venait d'être créée. Les dirigeants recherchaient un entraîneur-adjoint francophone. Ron Lapointe et moi étions les deux candidats. Dave King m'a interviewé à Ottawa et c'est là que j'ai eu le poste. Après une année de recrutement, j'ai déménagé à Calgary en 1986."
En plus des Jeux olympiques, le programme national lui a permis de diriger l'équipe canadienne qui a remporté l'or au championnat du monde de hockey junior en 1990.
Québec ou Calgary?
La même année, Pierre Pagé, alors directeur général des Nordiques de Québec, et Cliff Fletcher, son homologue à Calgary, lui ont offert un poste d'adjoint.
"Pierre venait d'engager Dave Chambers pour diriger les Nordiques. Il m'avait laissé entendre que Chambers ne serait pas là pour longtemps et que le poste allait me revenir. Mais Fletcher est un homme persuasif. Il m'a finalement convaincu de venir chez les Flames. C'était d'autant plus tentant que je n'avais pas à déménager."
Charron est demeuré cinq ans dans l'organisation des Flames. Il a même dirigé l'équipe durant 16 matchs lorsque Doug Risebrough a décidé de se concentrer sur son travail de directeur général. Les Flames ont conservé un dossier de 6-7-3 sous sa direction.
"L'intérim a bien marché même si ça n'a pas été facile, fait-il valoir. C'était l'année du lock-out. C'est aussi l'année où j'ai perdu ma mère."
Dave King lui a succédé derrière le banc et Charron a alors décidé de quitter Calgary pour un poste d'adjoint chez les Islanders de New York.
Un homme loyal
Même s'il est heureux à Montréal, Charron, qui est âgé de 53 ans, n'abandonne pas le rêve de diriger une équipe dans la LNH. A part les Flames, il a aussi assuré l'intérim à Anaheim durant 49 matchs à sa première saison chez les Mighty Ducks.
"La chose la plus importante dans le hockey est la loyauté envers le club et l'entraîneur-chef, dit-il. Les succès personnels viennent toujours avec les succès de l'équipe.
"C'est certain que j'aimerais diriger une équipe. C'est une chose à laquelle je pense toujours. Et j'espère ne jamais perdre ça. C'est ce qui me donne de la 'drive'. Sauf que mon rôle actuellement est d'aider le Canadien à gagner et de seconder Michel (Therrien) au meilleur de mes capacités."
"J'ai toujours considéré l'endroit où je travaille comme ma demeure. C'est une approche qui remonte à mes années à Kansas City où j'ai acheté ma première maison.
"Mais Calgary a pour moi une grande signification, fait valoir l'entraîneur-adjoint du Canadien. J'y ai passé 10 ans de ma vie et mes deux enfants y résident toujours. Je crois même que c'est ici qu'ils vont faire leur vie. Renée avait 16 ans lorsqu'elle est arrivée tandis qu'Eric en avait 11."
Le programme national
Charron raconte être venu à Calgary afin de travailler avec l'équipe nationale en vue des Jeux olympiques d'hiver de 1988, qui avaient lieu dans la ville de l'Alberta.
"J'étais avec les Remparts de Québec à l'époque. C'était en 1985 et l'équipe nationale venait d'être créée. Les dirigeants recherchaient un entraîneur-adjoint francophone. Ron Lapointe et moi étions les deux candidats. Dave King m'a interviewé à Ottawa et c'est là que j'ai eu le poste. Après une année de recrutement, j'ai déménagé à Calgary en 1986."
En plus des Jeux olympiques, le programme national lui a permis de diriger l'équipe canadienne qui a remporté l'or au championnat du monde de hockey junior en 1990.
Québec ou Calgary?
La même année, Pierre Pagé, alors directeur général des Nordiques de Québec, et Cliff Fletcher, son homologue à Calgary, lui ont offert un poste d'adjoint.
"Pierre venait d'engager Dave Chambers pour diriger les Nordiques. Il m'avait laissé entendre que Chambers ne serait pas là pour longtemps et que le poste allait me revenir. Mais Fletcher est un homme persuasif. Il m'a finalement convaincu de venir chez les Flames. C'était d'autant plus tentant que je n'avais pas à déménager."
Charron est demeuré cinq ans dans l'organisation des Flames. Il a même dirigé l'équipe durant 16 matchs lorsque Doug Risebrough a décidé de se concentrer sur son travail de directeur général. Les Flames ont conservé un dossier de 6-7-3 sous sa direction.
"L'intérim a bien marché même si ça n'a pas été facile, fait-il valoir. C'était l'année du lock-out. C'est aussi l'année où j'ai perdu ma mère."
Dave King lui a succédé derrière le banc et Charron a alors décidé de quitter Calgary pour un poste d'adjoint chez les Islanders de New York.
Un homme loyal
Même s'il est heureux à Montréal, Charron, qui est âgé de 53 ans, n'abandonne pas le rêve de diriger une équipe dans la LNH. A part les Flames, il a aussi assuré l'intérim à Anaheim durant 49 matchs à sa première saison chez les Mighty Ducks.
"La chose la plus importante dans le hockey est la loyauté envers le club et l'entraîneur-chef, dit-il. Les succès personnels viennent toujours avec les succès de l'équipe.
"C'est certain que j'aimerais diriger une équipe. C'est une chose à laquelle je pense toujours. Et j'espère ne jamais perdre ça. C'est ce qui me donne de la 'drive'. Sauf que mon rôle actuellement est d'aider le Canadien à gagner et de seconder Michel (Therrien) au meilleur de mes capacités."