En effet, la troupe de Michel Therrien, dont le rendement est de 6-1-0 pour 12 points en sept rencontres, a concédé le premier filet en six occasions à ses adversaires.

 

Pis, le CH a concédé ce premier but dans chacune de ses six dernières parties, ce qui représente la plus longue séquence depuis la saison 2010-2011, alors qu’il avait été victime d’une telle chose sept fois de suite, du 31 décembre 2010 au 15 janvier 2011, la plus longue disette du genre depuis le début de la saison 2007-2008.

 

Le Tricolore, tout comme actuellement, avait brillé malgré ces départs ratés, car il avait eu un rendement de 5-1-1 pour 11 points lors des sept rencontres de cette séquence.

 

Plus récemment, le Canadien avait aussi concédé le premier but six fois de suite, du 13 au 24 février 2012, mais l’équipe avait dû se contenter d’un rendement de 1-4-1 lors des six parties.

 

Mises en jeu, Malhotra et le Canadien sont au premier rang de la LNH

 

Sur les mises en jeu, ce n’est plus seulement Manny Malhotra qui domine la LNH, mais aussi le Canadien de Montréal !

 

En effet, l’arrivée de Malhotra a eu un effet positif sur toute l’équipe qui se retrouve en première position des 30 formations du circuit, ayant une efficacité de 55,51%, ayant gagné 252 de ses 454 mises en jeu.

 

Cette moyenne devance par un cheveu celle des Ducks d’Anaheim, qui est de 55,45% (239 gains sur 431 confrontations) et celle des Hurricanes de la Caroline, qui est de 55,34%, ayant eu un rendement de 197 gains en 356 confrontations.

 

Cette premère position est un bon prodigieux, car le CH avait terminé au 17e rang dans chacune de ses deux dernières saisons.

 

L’an dernier, le Canadien avait eu une moyenne de 49,58%, gagnant 2532 des 5108 mises en jeu de toute la campagne, alors qu’en 2012-2013, le CH avait également été ordinaire, affichant une efficacité de 49,75%, gagnant 1499 de ses 3013 mises en jeu.

 

Soulignons que Manny Malhotra est au premier rang du circuit, ayant une extraordinaire moyenne de 67,27%, ayant gagné 74 de ses 110 mises en jeu, dont respectivement 72,22% et 77,78% lors de ses deux derniers matchs.

 

Son excellence s’est manifestée chez deux des trois autres centres du Canadien, car David Desharnais présente une efficacité de 57,63% (68 gains en 118 tentatives), alors que Lars Eller affiche une moyenne de 55,95%, ayant gagné 47 de ses 84 confrontations.

 

Le seul centre qui en arrache est Thomas Plekanec, dont l’efficacité n’est que de 47,90%, ayant gagné 57 de ses 119 tentatives.

 

L’an dernier, Plekanec avait eu une moyenne de 47,99% (822 gains sur 1713 tentatives), Desharnais avait eu une efficacité de 50,83% (611 en 1202 tentatives) et Eller avait eu une moyenne de 53,22%, ayant gagné 521 de ses 979 confrontations.

 

LES SEPT MATCHS DE MANNY MALHOTRA (74 en 110, moyenne de 67,27%)

8 octobre 2014-Montréal 4 à Toronto 3 (11 en 16, moyenne de 68,75%)

9 octobre 2014-Montréal 2 à Washington 1 (fus.) (13 en 19, moyenne de 68,42%)

11 octobre 2014-Montréal 4 à Philadelphie 3 (fus.) (7 en 11, moyenne de 63,64%)

13 octobre 2014-Montréal 1 à Tampa Bay 7 (12 en 18, moyenne de 66,67%)

16 octobre 2014-Boston 4 à Montréal 6 (11 en 19, moyenne de 57,89%)

18 octobre 2014-Colorado 2 à Montréal 3 (13 en 18, moyenne de 72,22%)

21 octobre 2014-Detroit 1 à Montréal 2 (pro.) (7 en 9, moyenne de 77,78%)

 

Les Canucks de Vancouver s’amusent contre l’Avalanche du Colorado

 

Depuis quelques saisons, les Canucks de Vancouver semblent avoir le numéro de l’Avalanche du Colorado.

 

En effet, la formation dirigée par Willie Desjardins, dont le rendement est de 4-2-0 après six matchs, présente un rendement de 15-2-2 lors de ses 19 dernières rencontres disputées contre celle de Patrick Roy, depuis le 26 octobre 2010, la surclassant 59-33 (plus 26) au chapitre des buts marqués, réussissant pas moins de quatre blanchissages lors de cette séquence.

 

Les Canucks ont même connu une séquence de 10 victoires de suite lors de cette période, du 16 mars 2011 au 28 mars 2013.

 

Il faut souligner que durant cette période, les Canucks formaient l’une des meilleures formations de la LNH, alors que l’Avalanche éprouvait des difficultés.

 

L’an dernier, ce fut le contraire, car les Canucks ont été ordinaires et l’Avalanche superbe et malgré tout, les Canucks ont eu une fiche de 1-1-1 dans les trois matchs joués contre l’équipe du Colorado.

 

La troupe de Patrick Roy, qui avait une fiche de 6-1-0 après sept matchs l’an dernier, en arrache actuellement, affichant un dossier de 1-4-2 pour seulement quatre points, après ses sept premiers matchs.

 

Que de buts sur les unités spéciales en prolongation !

 

Jadis, une rareté dans les matchs décidés en prolongation, les buts sur les unités spéciales semblent être devenus beaucoup plus fréquents en ce début de saison.

 

En effet, dans les 12 rencontres qui ont été décidés par un but en prolongation, pas moins de quatre l’ont été par un filet sur les unités spéciales, trois pendant un avantage numérique et un alors que l’équipe évoluait en désavantage numérique.

 

Sur les trois rencontres qui ont pris fin en avantage numérique, Victor Hedman, du Lightning de Tampa Bay a tranché, dans un gain de 3-2, face aux Panthers de la Floride, le 9 octobre et il avait reçu une assistance du gardien Ben Bishop sur ce filet et l’attaquant Scottie Upshall, des Panthers avait été pénalisé à 20:00 de la 3e période pour avoir causé de l’obstruction sur le gardien du Lighting.

 

Le 11 octobre, les Coyotes de l’Arizona ont vaincu les Kings de Los Angeles, 3-2, sur un but du défenseur Oliver Ekman-Larson, à 4:46 de cette prolongation, alors que l’attaquant Tyler Toffoli, des Kings avait été pénalisé à 3:41, pour avoir accroché.

 

Il y aussi eu les Flyers de Philadelphie, qui ont gagné 6-5, contre les Stars de Dallas, samedi dernier, alors que Claude Giroux marquait le but décisif à 2:49 de cette prolongation et pis, les Flyers ont eu deux avantages numériques lors de cette prolongation !

 

En effet, Jamie Benn, des Stars avait été pénalisé à 19:56 de la 3e période pour avoir fermé la main sur la rondelle et tout de suite après avoir écoulé cette punition, le défenseur Trevor Daley a été puni pour avoir accroché à 2:09 de cette prolongation et cette punition fut fatale.

 

Dans l’autre match où un but sur les unités spéciales a été réussi en prolongation, il faut souligner que ce fut en désavantage numérique, alors que le capitaine Jonathan Toews, des Blackhawks de Chicago, avait marqué à 3:26 de cette quatrième période, alors que son coéquipier Patrick Shark avait été pénalisé à 1:50 pour avoir fait trébûcher un adversaire et la formation de la ville des vents l’a emporté 2-1, sur les Predators de Nashville.

 

Les officiels, qui pendant une très longue période, n’appelaient pas souvent les pénalités mineures simples dans les matchs qui se rendaient en prolongation, autant lors du calendrier régulier que durant les séries éliminatoires, semblent avoir eu une directive de décerner les pénalités à n’importe quel moment d’un match.

 

Notons qu’il y a eu cinq autres rencontres où une équipe a dû écouler une pénalité en prolongation, dont le gain du Canadien (4-3, en tirs de barrage), face aux Flyers de Philadelphie, le 11 octobre, alors que Lars Eller avait été pénalisé à 2:23 de la quatrième période, mais le CH avait résisté.