En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, qui domine la LNH avec un rendement global est de 6-1-0 pour 12 points après sept matchs a réussi à remporter pas moins de trois victoires lorsqu’elle se retrouvait avec un retard après deux périodes.

Le CH a une fiche de 3-1-0 dans les quatre rencontres où il tirait de l’arrière après la période médiane, un gain de plus que les Sénateurs d’Ottawa, dont la fiche est de 2-0-0 en deux occasions et les Rangers de New York, qui sont 2-2-0 en quatre situations du genre.

Il faut souligner que le Canadien a concédé le premier but à ses adversaires dans six de ses sept matchs, dont lors des six dernières rencontres.

Déjà autant de gains que durant toute la saison 2013-2014 pour le CH

Ce qu’il faut retenir de la performance du Canadien est le fait que son attaque semble assez confiante pour lui permettre de surmonter des déficits et qu’il a déjà  égalé sa fiche de toute la saison dernière pour ce qui est des victoires remportées en accusant un retard après deux périodes.

Il avait présenté un dossier de 3-24-4 dans les 31 occasions du genre en 2013-2014 (dont deux gains contre les Sénateurs d’Ottawa), un rendement de 2-10-4 en 16 occasions à domicile et de 1-14-0 dans les 15 situations à l’étranger.

Cette saison, il a déjà signé deux gains à l’étranger, le 9 octobre (2-1 en tirs de barrage), face aux Capitals de Washington, au Verizon Center et le 11 octobre (4-3, en tirs de barrage), contre les Flyers de Philadelphie, au Wells Fargo Center, alors que son gain au Centre Bell a été enregistré mardi soir, (2-1, en prolongation), contre les Red Wings de Detroit.

Lors de cette rencontre, après avoir vu Henrik Zetterberg marquer le premier but du match, à 13:41 de la deuxième période, le CH a obtenu le filet égalisateur de la part d'Alex Galchenyuk, à 16:51 de la troisième période et le filet victorieux de David Desharnais, à 0:56 de la prolongation.

Il faut souligner que le CH a surmonté deux retards de 1-0 après deux périodes, alors que le gain de 4-3, face aux Flyers est survenu après avoir remonté un écart de trois buts (0-3), après le deuxième vingt, un exploit digne de mention.

Les remontées victorieuses sont habituellement très spectaculaires, mais se retrouver en retard trop souvent n'est certainement pas à conseiller pour une équipe qui veut gagner la Coupe Stanley.

Martin St-Louis n’a pas beaucoup de succès avec les Rangers de NY

Depuis son arrivée avec les Rangers de New York, on dirait que l’attaquant Martin St-Louis semble avoir perdu de son lustre, lui qui semble incapable de marquer régulièrement, du moins dans les matchs du calendrier régulier.

En effet, le vétéran qui a eu 39 ans le 18 juin dernier, commence à ressentir le poids des années, car il n’a réussi qu’un but depuis la transaction du 5 mars dernier, alors qu’il avait été obtenu en retour de Ryan Callahan auteur d’un rendement de 29-32-61 avec un différentiel de plus 12 lors de ses 62 premiers matchs disputés avec le Lightning de Tampa Bay.

Il a un rendement de 1-5-6 avec un différentiel de plus six lors de ses sept premiers matchs, ayant réussi son premier but dimanche, dans le gain de 4-0, face aux Sharks de San Jose.

L’an dernier, il avait réussi son premier but avec les Rangers, lors du match du 1er avril, en désavantage numérique (à 10 :15 de la 3e période), dans un gain de 3-1 contre les Canucks de Vancouver, au Rogers Arena.

Cela lui fait un dossier plus qu’ordinaire de 2-12-14 avec un différentiel de plus sept en 26 matchs réguliers dans l’uniforme des Rangers de New York, mais il a aussi eu un rendement de 8-7-15 avec un différentiel de moins cinq en 25 matchs éliminatoires, aidant l’équipe à se rendre jusqu’à la grande finale.

Ça représente un rendement combiné de 10-19-29 avec un différentiel de plus deux dans ses 51 premiers matchs dans l’uniforme des Rangers de New York, pas le rendementattendu pour ce vétéran qui s’approche du plateau des 1000  points.

Il a une fiche à vie de 371-616-987 avec un différentiel de plus 31, seulement 292 minutes de punition et un total de 2750 tirs au but en 1067 matchs réguliers.

Steve Yzerman semble avoir déjoué Glen Sather lors de la transaction

Même s’il faut attendre avant de juger une transaction, il semble de plus en plus évident que Steve Yzerman, du Lightning de Tampa Bay ait réussi à avoir le dessus sur son homoloque Glen Sather, des Rangers de New York.

Le 5 mars 2014, Yzerman échangeait Martin St-Louis avec un choix de 2e ronde au repêchage de 2015, en retour de Ryan Callahan (qui a signé une entente de longue durée avec l’équipe), un choix de première ronde au repêchage de 2014 (Josh Ho-Sang) et aussi des choix de première et septième ronde lors du repêchage de 2015.

Nul doute, cette transaction est à l’avantage du Lightning de Tampa Bay et pour très longtemps et cela n’est pas sans nous rappeler la transaction impliquant Scott Gomez, le 30 juin 2009, alors que Glen Sather avait réussi à convaincre Bob Gainey, du Canadien de Montréal de lui céder le prometteur défenseur Ryan McDonagh.

Ce dernier se retrouve parmi les bons défenseurs du circuit et il a été nommé le capitaine des Rangers de New York.

La bataille de l’Ontario débute avant une longue trêve …

En ce mercredi, 22 octobre, nous assisterons à la première rencontre qui opposera les deux équipes de la province voisine.

En effet, les Maple Leafs de Toronto, dont la fiche est de 3-3-1 pour sept points après sept matchs, visiteront les Sénateurs d’Ottawa, dont le rendement est suprenant, 4-1-0 pour huit points en cinq rencontres.

Suite à ce premier duel, nous devrons attendre jusqu'au 21 janvier 2015 pour y retrouver le deuxième affrontement, une trêve de 90 jours.

L’an dernier, les Maple Leafs avaient fait mal aux Sénateurs, car ils avaient eu un rendement de 3-1-0 dans les quatre duels, mais ces derniers avaient quand même récolté quatre points, perdant en deux occasions en tirs de barrage.

Cette saison, ces deux équipes vont s’affronter en cinq occasions, il y aura trois matchs dans la capitale fédérale et deux dans la ville reine.

Mais, les amateurs de hockey de Toronto devront patienter longtemps avant de voir la couleur des Sénateurs d’Ottawa, au Centre Air Canada, car la formation de la capitale fédérale ne se présentera pas à Toronto avant le 28 mars 2015, lors du 76e match des Maple Leafs et l’autre rencontre aura lieu le 5 avril 2015.

Quatre des cinq matchs entre les deux équipes auront lieu en deuxième moitié de saison, car le seul duel prévu dans la première tranche est celui de de soir, alors que le deuxième sera présenté au même endroit (Centre Canadian Tire), le 21 janvier 2015 et le troisième aura lieu deux mois plus tard, le 21 mars 2015.

Les trois rencontres prévues à Ottawa seront jouées avant que les deux équipes ne s’affrontent à Toronto, le 28 mars 2015.

Affligés par les blessures, les Maple Leafs seront désavantagés, car ils en seront à un deuxième match en autant de jours et à un quatrième match en six soirs, alors que les Sénateurs n’ont pas joué depuis samedi dernier, alors qu’ils avaient gagné 3-2 face aux Blue Jackets de Columbus.

Nul doute, la lutte s’annonce féroce entre ces deux équipes qui ont raté les séries éliminatoires l’an dernier.

LES CINQ MATCHS ENTRE TORONTO ET OTTAWA EN 2014-2015

22 octobre 2014-Toronto à Ottawa (19h)

21 janvier 2015-Toronto à Ottawa (19h)

21 mars 2015-Toronto à Ottawa (19h)

28 mars 2015-Ottawa à Toronto (19h)

5 avril 2015-Ottawa à Toronto (19h30)

Le trio de PPP ne produit pas avec les Oilers d’Edmonton

Si les Oilers d’Edmonton n’ont pas beaucoup de succès en ce début de saison, c’est en raison d’une défense poreuse, mais aussi de l’intertie de plusieurs attaquants, qui ne produisent pas à la hauteur des attentes.

En effet, la formation dirigée par Dallas Eakins, dont la fiche est de 1-4-1 pour trois points après six matchs, a concédé 27 buts, une moyenne de 4,50 buts par match, mais n’a marqué que 14 filets, une anémique moyenne de 2,33 par partie.

Il faut pointer du doigt le trio de PPP, Benoit Pouliot, David Perron et Teddy Purcell, dont la fiche est de 1-7-8 avec un différentiel de moins 18 en six rencontres.

Dans les six parties, Perron a un rendement de 0-3-3 avec un différentiel de moins trois, Teddy Purcell est 1-2-3 (le seul avec un but) avec un différentiel de moins sept, alors que Benoit Pouliot, qui a soutiré un lucratif contrat de 20 millions, est 0-2-2 avec un différentiel de moins trois.

On savait que les Oilers auraient encore des difficultés sur le plan défensif, mais de voir leurs attaquants ne plus être en mesure de produire en attaque, n’était pas prévu au scénario, car on sait que cette équipe gagnera seulement si son attaque produit beaucoup de buts.

Les Oilers reçoivent la visite des Capitals de Washington, dont la fiche est de 3-0-2 pour huit points en cinq parties et qui n'ont concédé que 11 buts à leurs adversaires.